Liste des Meilleurs Whiskies dégustés / TOP 70 Whiskies
Posted in liste_thematiques
Dernière minute (11/05/2017):
J'ai déplacé le contenu de l'EDITORIAL No 19 (Deuxième partie) Part 2/2 ici, afin que ce sujet soit plus facile à trouver en mode recherche désormais.
Par ailleurs, vous pouvez aussi trouver la liste suivante : Mes Meilleurs Coups de Coeur abordables de 2015/2016.
Here above is a link to my BEST AFFORDABLE DRAMS LIST -for 2015/2016:
Certaines nouveautés dégustées au salon Whisky Live Paris 2016, mais aussi au salon Club-Expert Dugas 2016 ou ailleurs encore sont progressivement intégrées à cette liste, tandis que d'autres vont l'être très prochainement le cas échéant (c'est à dire que parmi les whiskies dégustés et avec prise de notes suffisantes, vous y trouverez là mes notes de dégustation concernant les whiskies de moins de 150 €). Cependant, pour des raisons d'optimisation de la diffusion de mes notes, en attendant une nouvelle version du site, nombre de notes de dégustation se retrouveront désormais en page d'accueil, dans des éditoriaux spécifiques.
***
LES (UN PEU PLUS DE 70) MEILLEURS WHISKIES DEGUSTES A CE JOUR :
TOP 70 (& more) BEST WHISKIES TASTED SO FAR :
Sujet débuté le : 18/04/2016- Mis à jour le 02/12/2017
En voyage chez un ami, je n'ai pas résisté à étreindre ce joyau, mon SPRINGBANK préféré à ce jour. © Photo: Hugh
AVERTISSEMENT/INTRODUCTION:
C’est une « mission » très délicate que de devoir énumérer ses whiskies préférés, c’est un peu comme se mettre à nu devant tout le monde, au risque de se décrédibiliser, mais aussi de dévoiler quelque chose que l’on aimerait garder un peu secret, qui n’appartient qu’à soi. C'est donc bien évidemment une liste hautement subjective, même si, au fil des années, elle s'est consolidée et affinée par l'expérience. Mon « premier prix » est d’ailleurs typiquement personnel, tellement il a réveillé des souvenirs d’enfance, qui se sont ajoutés à deux magnifiques souvenirs de whisky en quelque sorte superposés, qui donnent ainsi une sorte de triple plaisir totalement inattendu. C’est dans ces moments là que l’on se dit qu’il n’y a pas de doute, que ce whisky mérite non seulement l’une des 10 meilleures places mais sans hésitation la meilleure place….bien entendu à l’instant T, peut être pas dans 5 ans et peut être il y a 10 ans, allez savoir…
Cette première liste concerne les 75 whiskies les mieux notés (sur le plan de la notation chiffrée) parmi les 2800 (environ) whiskies dégustés à ce jour. Elle sera donc nécessairement insatisfaisante pour certains lecteurs, car je me doute bien que d'autres bouteilles non encore dégustées et de belle réputation sont à même de figurer dans ce classement. Elle sera parfois au contraire une confirmation pour d’autres, et en tout cas elle sera également je pense révélatrice d’une époque, de certaines constantes, mais aussi de magnifiques exceptions que l’on n’attendait pas forcément.
Dernière minute: Suite à une série de dégustations privées exceptionnelles, 5 whiskies sont venus s'ajouter à la liste, et même vers le haut de la liste...classés entre 98 et 99/100 : Un BOWMORE 1964, un MIYAGIKYO 1992, un deuxième LONGMORN millésimé 1969, un KARUIZAWA 1981 et un PORT ELLEN officiel millésimé 1979. Les notes de dégustation sont d'ores et déjà disponibles un peu plus loin ci-dessous.
Je voudrais enfin signaler que si certains whiskies très bien notés (entre 95 et 97/100) ne figurent pas sur cette liste, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne méritent pas d’être mis en avant (j’ai donc ajouté à la fin du classement quelques exemples de notes plus basses, à titre indicatif), sans parler de ceux que je n’ai pas pu noter au cours de l’année dernière lors de certaines dégustations privées mémorables (je pense à celle, par exemple, consacrée l’an dernier à KARUIZAWA, comprenant beaucoup de très beaux whiskies), mais il fallait bien arrêter cette liste quelque part.
Enfin, au sujet de l'opportunité rare de déguster de tels whiskies, au delà de l'mportance inestimable de fréquenter des salons, ceuxouverts au public (comme le Salon du Whisky de la Maison du Whisky) comme ceux prioritairement ouverts aux professionnels (comme le Salon Club-Expert Dugas ou Cocktails Spirits), je voudrais remercier ici encore une fois tous les amis et relations professionelles grâce auxquels j’ai pu déguster nombre de ses whiskies, autant de moments exceptionnels qui furent aussi des moments de partage bien évidemment…Parmi ces personnes, je tenais à citer mon ami Hugh en premier lieu, mais aussi Christophe, Matthieu, C., Fred., Jean-Marc Bellier, Graham Coull, Matt Magliocco, Richard Paterson, David Stewart, Damien Anglada, John Glaser, Doug McIvor, et j’en passe !
Afin de mieux comprendre comment s'élabore mon point de vue sur ces bouteilles, il est important de prendre connaissance de mon barème de notation, si ce n'est pas déjà fait, aussi voici un lien direct:
Lorsqu’une note de dégustation concernant ces whiskies aura déjà été mise en ligne sur ce site, vous trouverez un lien vers cette note (en tout cas pour la plupart des whiskies), autrement, si cela n'est pas le cas, vous trouverez une note de dégustation inédite les concernant, pour ce qui concerne la première liste. Attention, les indications de prix ne sont qu’indicatives, notamment lorsqu’il s’agit d’anciennes notes de dégustations (attendez vous hélas à des prix multipliés par 2, 3 5 voire 10, pour les whiskies les plus recherchés).
MEILLEURS WHISKIES AU MONDE DEGUSTES A CE JOUR:
100/100 & Hors Catégorie
SINGLE MALTS (Tous Pays):
-SPRINGBANK Officiel 12 ans « 100 PROOF », années 1990’s (cream label), réduit avec/reduced with « Local Barley » old casks, 57 % (ROYAUME-UNI, Ecosse, Campbeltown) : 100/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note
AUTRES TYPES DE WHISKIES (Tous Pays):
-MICHTER’S « BOURBON » 20 ans (Bottled 04/2014), Single-Barrel (Barrel N°14C180-204 bouteilles), 57,1 % (114,2 % US PROOF), Kentucky Straight Bourbon Whiskey (ETATS-UNIS, Kentucky) : 100/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
99/100
SINGLE MALTS (Tous Pays):
-BOWMORE officiel dit « BLACK BOWMORE » (1st Edition) de 29 ans (distillé en 1964-mis en bouteille en 1993), vieilli dans les chais dits « Vaults » (traditionnels, sous le niveau de la mer), 2000 bouteilles, 55 % (ROYAUME-UNI, ECOSSE, Islay): 99/100 & Hors catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Acajou très foncé, visuellement semblable à un sherry (Xérès) de type Pedro Ximenez, mais beaucoup plus léger que celui-ci au mouvement dans le verre. Il s’agit plus vraisemblablement de « Dark Oloroso sherry ».
Nez: J’avais déjà senti ce nez exceptionnel à une reprise avant cette dégustation à l’aveugle (en 2007, lors d’un salon, sans possibilité de déguster-ce fût cruel !), mais là , en prenant encore plus le temps, dans de meilleurs conditions que celle d’un salon, ce fut encore plus gratifiant. Un nez parfait, sublissime, d’une beauté féminine incroyable, comparable à un parfum de « haute couture » ou à un vin de très grand cru. Difficile à décrire, je dirais qu’il propose la fusion la plus poussée & harmonieuse possible entre un distillat et son fût (plusieurs en fait, puisqu’il s’agit d’un small batch). Bois précieux, fruits rouges et autres, fruits secs et fleurs capiteuses, sur une brume marine et fumée à peine perceptible. Aérien ET terrien (contrairement au « White BOWMORE » que je jugerais « aérien ET marin »). Elégance, équilibre, subtilité, finesse….
Bouche: Triple wow…La bouche tient les promesses de rêve du nez ! Si, si, c’est tellement rare, avec un nez d’une telle beauté…qu’il faut le souligner. La maturation du distillat s’est faite dans plusieurs chais traditionnels de la distillerie situés au dessous du niveau de la mer, et surnommés « The Vaults » et cela se sent d’entrée de jeu car les 50 % du titrage sont à peine perceptibles. Le fondu est absolument unique, incomparable, et sur une palette également très particulière, même si elle couvre des notes qui existent pour d’autres whiskies (fleurs capiteuses, bois précieux, fruits mûrs, fruits secs, chocolats de qualité supérieure, noir et suisse, pudding de Noël, voire aussi du cuir, etc…). Il y a visiblement quelque chose en plus qui est très difficile à décrire, un charme absolument divin, d’un autre monde, un fondu qui rappelle (mais en les dépassant) à la fois les plus beaux BUNNAHABHAIN de plus de 30 ans dégustés, les plus beaux BOWMORE élevés en sherry casks (mais en bien plus profond et fondu), certains japonais mais pas tous (je pense toujours à ce YAMAZAKI 1995-2005). Qu’est ce qui rend ce whisky si exceptionnel ? Je dirais le fait que ce whisky soit si fondu, si équilibré, si fin et gourmand, si complexe et si insaisissable à la fois pour évoquer autant un parfum (mais bon à boire) qu’un whisky. De plus son titrage est idéal. Un moment de pure magie, que j’ai savouré goutte après goutte jusqu’à la dernière, hélas.
Tenue à la dilution: Non tentée, surtout avec aussi peu de quantité à déguster (et si précieuse). Mais un certain temps d’’aération est intéressant, évidemment, pour laisser se développer un tel nectar.
Conclusion: Le BOWMORE que je rêvais le plus de déguster un jour, avec le 40 ans et quelques autres (dont le « GOLD BOWMORE » peut être pour boucler la boucle ?!) et je n’ai pas été déçu. Pour moi un chef d’œuvre de délicatesse et d’expressivité feutrée (si vous me pardonnez cet oxymore). L’un 10 des plus beaux whiskies dégustés jusqu’ici, sur environ maintenant 2750…Un moment dont on se souvient longtemps après la dégustation. Merci Eddie !
Indication de Prix: Autour de 3000 € il y a 8 ans, il faut semble t’il, compter près de 4 fois cette somme en 2016. Merci encore mille fois à l’ami (qui se reconnaîtra) d’avoir partagé ce sample payant avec moi.
Note (sous réserve): 99/100 & Hors Catégorie
-KARUIZAWA Millésimé « 1967 » (Bottled 17/08/2009: 42 ans), emb. NUMBER ONE DRINKS, SINGLE-CASK (SHERRY Butt, Cask N° 6426 ayant donné 229 Bouteilles), CASK STRENGTH, 58,4 % (JAPON, Honshu) : 99/100 & Hors catégorie
(KARUIZAWA est une distillerie fondée en 1955, sur l’île d’HONSHU-Elle fut fermée en Octobre 2011, après un arrêt de la production en 2000, et son stock de fûts a été racheté par la société de négoce Number One Drinks en 2012, une société dirigée par d’anciens responsables de Whisky Magazine Japon et G.B. ) :
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Cuivrée, à reflets acajou intenses.
Nez: Vraiment impressionnant. Très bien équilibré, témoignant d’une patiente maturité. D’une complexité difficile à décrire : Boisé, fruité, légèrement fumé, malté, floral, avec un SHERRY intimement lié au bois.
Bouche: Du grand art. Très complexe, très raffinée, parcourant au fur et à mesure presque toute la palette aromatique possible et imaginable pour un whisky…et toutes ces notes sont très bien fondues et parfaitement équilibrées : Du boisé très fin, des notes délicatement fumées, du fruité très complexe, des notes herbacées, des épices variées, des fleurs, du cacao, des notes d’orge maltée, des notes fruitées aussi bien de fruits rouges que de fruits exotiques, des fruits secs et des fruits confits d’une finesse qu’on a du mal à concevoir. Sans parler de l’interminable finale. N’en jetez plus !
Tenue à la dilution: Attention, respect ! Très peu d’eau ici, mais, avant cela, une certaine aération est à conseiller, ne serait ce que pour en prendre toute la mesure…
Conclusion: Sans aucun doute l’apogée de cette splendide distillerie ! Un chef d’œuvre…. On n’ose imaginer d’autres mises en bouteille d’un âge comparable ! Prix 239 €, MdW en 2009, plus de 15000 € sans doute de nos jours (enchères)-Dégusté au WHISKY LIVE PARIS 2009 (Merci à Mathieu K. pour ce beau geste de partage, Slainthe !) -Note Sous Réserve : 99/100 & Hors Catégorie.
-LONGMORN 39 ans (Distilled in 1969-Bottled in 2009), emb. GORDON & MacPHAIL, gamme “Cask” for T.W.E., Single-Cask (Cask N° 5305-Refill Sherry Butt), 57,7 % (ROYAUME-UNI, ECOSSE, Speyside): 99/100 & Hors catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Ambre, Ă reflets acajou.
Nez: Complexe, dense, sublime, d’une incroyable richesse. Il est marqué par le sherry, avec une combinaison de notes fruitées variées & boisées plus « américaines » (si j’ose dire) que d’habitude: Notes d’érable, d’épices de type cannelle, muscade, girofle. Fleurs capiteuses. Bois précieux.
Bouche: Envoûtante, elle reprend fidèlement les notes du nez: Des tonnes de fruits de tout ordre, mûrs, frais & secs. Mûres, confiture d’oranges mûres, dattes, pruneaux, abricots à l’Armagnac, raisins de Corinthe, mais aussi fruits exotiques (papaye, goyave, maracuja). Bois précieux dont bois de santal, érable (plus inattendu !), mais aussi de très belles notes de fleurs capiteuses (dont du lilas, probablement de la violette aussi, et du lys). Epices variées (cannelle, muscade, girofle, mais aussi gingembre en infusion), notes végétales (sous-bois, thé noir & thé vert assez infusés). Légère touche de fumée de tourbe, très bien intégrée. Interminable et puissant…mais aussi, à ma grande surprise, tout à fait buvable sans ajout d’eau. Du concentré du meilleur sherry (pourtant il est de deuxième remplissage) et du concentré du meilleur bois possible. On frise la perfection…
Tenue à la dilution: Avec un peu d’eau, le whisky devient un rien plus aisé à boire pour les palais les plus délicats, mais il perd un peu en concentration et en équilibre (juste un peu). Comme souvent avec les élevages de ce type, éviter de le diluer plus que quelques gouttes.
Conclusion: Avec « son frère » du même négociant & du même millésime (Single-Cask N°5295, distillé en 1969 aussi, mais mis en bouteille en 2008), mais sur un profil assez différent, ce sont les deux plus beaux LONGMORN que j’ai jamais dégustés…(pour précision, celui-ci a été dégusté à l’aveugle), tout simplement….Ce LONGMORN est quelque part comme une synthèse entre un Bourbon très âgé et brut de fût et un single-malt écossais de 40 ans de premier ordre…
Indication de Prix: Plus de 600 € au moins de nos jours, voire plutôt une somme à quatre chiffres (épuisé). Note (sous réserve): 99/100 & Hors Catégorie
-PORT ELLEN Officiel/"The Rare Malts Selection" 22 ans (1979-2000), Natural Cask Strength, 60,50 % (ROYAUME-UNI, Ecosse, Islay) : 99/100 & *Hors catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2017)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Vieil or.
Nez: Somptueux et complexe, on y entre comme dans un rêve. Voulez-vous de la badiane, des embruns, du sel, des algues, des harengs fumés, des agrumes, de la cire, du miel, du tabac, des herbes séchées, des feuilles de thé noir, vert mais aussi de l'Earl Grey? En voilà ! Le tout sur un (léger!) tapis de fumée de tourbe...Le fondu au nez est déjà incroyable. Petite note fermière (modérée) fondue avec le reste...on la retrouvera en bouche mêlée aux herbes et aux épices.
Bouche: Elle reprend fidèlement les notes du nez, les développe avec une maîtrise et un équilibre vraiment impressionnants. Que dire d'autre? C'est presque buvable tel quel, sans eau. La finale est interminable, mêlant toutes les notes précédemment évoquées. Un palais très fondu qui rend difficile une description trop détaillée, sauf à y revenir bien sûr (nous verrons si cela est possible !).
Tenue Ă la dilution: Avec juste quelques gouttes, c'est un vrai bonheur "multi-facettes" en bouteille...Que dire de plus?
Conclusion: Tout simplement l'un des 4 ou 5 meilleurs PORT ELLEN jamais dégustés ! Une version lorgnant un peu par son caractère en partie fermier vers les vieux BRORA officiels...
Indication de Prix: Autour de 1500 € à davantage.
Note chiffrée (sous réserve): 99/100 & Hors catégorie.
-PORT ELLEN de 25 ans (1982-2007), emb. BERRY BROS & RUDD/Berry’s Own Selection, S.C. (N°2469), 46 % (ROYAUME-UNI, Ecosse, Islay) : 99/100 & *Hors catégorie (*un oubli)
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-YOICHI Officiel/pour La MDW de 19 ans millésimé « 1987 » (bottled 2006), « Peaty & Sherry », Single-Cask (N°113200-First fill Sherry Puncheon, 478 bouteilles), 63 % : 99?/100
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Notes de dégustation au WHISKY LIVE PARIS 2006 : Absolument fantastique, ce Tsunami de tourbe, de fumée, d’épices et de plantes, camphré même, dont la puissance est sans faille tout au long de la dégustation, vous transportera aussi rapidement que le SHINKANSEN (l’équivalent du TGV au Japon) jusqu’au bout de la nuit pour votre plus grande satisfaction. Aussi décoiffant et impérial que le puissant des ISLAY d’Ecosse, comparable à ses meilleurs bruts de fûts....Attention, place à la toute puissance du Soleil Levant ! = 99?/100
Nouvelles notes de dégustation (hors contexte de Salon, sur échantillon):
Couleur: Robe ambrée, aux reflets cuivrés, soutenus, jambes grasses, corps huileux.
Nez: Incroyable, du sherry, de la tourbe, de la fumée, de l’iode et des algues en arrière-plan, du fruit, le tout avec une rare intensité, expressivité, en définitive, un nez de vainqueur !
Bouche (dégusté sec): Absolument fascinante, flamboyante, intense. Malgré le degré élevé, les épices assez présentes (poivre aux 5 baies), sa concentration et son âge (sa maturation est parfaite !) lui permettent de restituer toute la complexité et la suavité contenue en promesse dans le nez.Il contient tout ce que l’on aime habituellement dans les whiskies tourbés, et même davantage. Tourbe et fumée (thé fumé, et légère cendre) mêlées à la puissance 10, s’intègrent parfaitement aux autres saveurs, que ce soit du sel, de l’ iode et des algues en moindre quantité, des fleurs (dont du lilas), des notes boisées très fines et assez présentes, ainsi que de très agréables et complémentaires notes de fruits à volonté (confits, secs, agrumes - dont de l’orange – et une pointe de fruits rouges, voire de cerise noire ?). L’ensemble est magnifiquement assemblé. Un festival de saveurs plus que satisfaisant, rassasiant même. La tourbe est présente sur toute la durée, avec une constance, une finesse et une suavité inouïe, elle débouche sur une finale qui s’adoucit progressivement, sur un fruité / fumé/ tourbé de toute beauté (peut être en toute fin de bouche peut on regretter une légère baisse de régime, et encore…).
Bouche (diluée par étapes): Le nez est encore plus généreux en notes fruitées, ce que confirme la bouche là encore. De très agréables notes d’orange (en infusion sucrée, voire rappelant les gâteaux de marque Chamonix, avec leur redoutable glaçage au sucre !) marquent cette bouche, ainsi que des notes vanillées et herbacées parfumées à l’amande voire avec une pointe de guimauve. Ce fondu presque satiné donne en bouche une texture pas réellement crémeuse mais presque, et lui donne du relief. Cet aspect et ces dernières notes aromatiques font penser un peu au CONNEMARA Brut de fût, sauf qu’il y a davantage d’unité, d’équilibre et de profondeur ici. Après quelques minutes, et quelques gouttes d’eau en plus, cette générosité ne faiblit toujours pas. Ce NIKKA ainsi « allongé» n’en finit pas de séduire et appelle une autre gorgée. On frise la perfection, là !!
Conclusion : Que les ISLAY prennent garde, l’Empire du Soleil levant avance à grands pas et les toise de front, tant il est maintenant en mesure de regarder d’égal à égal les meilleurs whiskies écossais d’Islay. Evoquant un mariage improbable entre un LAPHROAIG CASK STRENGTH et un BOWMORE « MARINER » ou « DAWN », ce NIKKA est le signe d’une réussite éblouissante de cette distillerie, et au-delà , du whisky japonais dans son ensemble. Un des plus grands single-malts jamais dégustés. L’avenir a un nom, et il s’appelle NIKKA. Oui, il y a d’excellents whiskies japonais, Il faudra donc compter avec ses single-malts, ses purs malts et ses blends, sans nul doute ! Confirme la note de la première dégustation. 109 €, MdW/Whisky Live Paris 2006, bien plus maintenant (sans doute x 10), si vous arrivez à le trouver.... aux enchères. –Note confirmée : 99/100 & H.C. (Hors catégorie)
(Pas de photo disponible pour cette version, merci de votre compréhension)
98,5/100 & Hors Catégorie
-DALMORE officiel 50 ans, mise en bouteille autour de l'année 1978/1979 (indication sous réserve), version à 42,1 %:
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
A Noter: Cette version exceptionnelle, reconditionnée à plusieurs reprises, est en fait un assemblage de fûts de Dark Sherry datés de 1868, 1922, 1926 & 1939. Mise en bouteille en 1978 ou 1979 (indication sous réserve). En théorie, si la date de mise en bouteille est correcte, il ne peut s’agir légalement d’un 50 ans d’âge, mais plutôt d’un 39 ans.
Couleur: Ambrée.
Nez: Intense, très profond, magnifique. Fruits mûrs, tannins fondus, cuir, caramel dur, chocolat à l’orange, etc…difficile de détailler la complexité de ce « très grand cru ».
Bouche : Su-bli-ssi-me ! Il n’y a pas d’autres mots….Une symphonie de fruits mûrs, de fruits secs & de fruits confits (orange, dattes, raisins secs, abricots) mais aussi de moka, de chocolat truffé à l’orange et aux noix, de pudding très fin (oui, je sais c’est un peu contradictoire), presque de glace rhum-raisin, de vieux bois profondément imprégné de Sherry de la meilleure qualité, un véritable « baba-au-sherry » qui par son âge n’a rien à avoir avec nombre de sherry single-casks de nos jours. Quelle claque gustative !
Tenue à l’aération : Excellente, on ne se lasse pas d’humer ce nez qui évolue et se développe chaque minute. Il faut là , comme dit Richard, prendre son temps ! Tenue à la dilution : Non tentée, car ç’eut été un crime, pour ce vénérable ancêtre d’un centilitre !
Conclusion : Je n’ai pas eu la chance de déguster le recordman du whisky le plus cher et le plus âgé en circulation, à savoir le DALMORE 62 ans, mais ce petit-frère là , on l’adopterais sans problème. Un chef d’œuvre incontestable, de raffinement, de gourmandise, de maîtrise, de tout ce que vous voulez, chapeau, maître Paterson !
Prix (pas en vente en France, sauf parfois en échantillon/carafe de 10 cl), et à prix dissuasif – A titre indicatif, la carafe de 70 cl était à 7500 £ sur le site web de « The Whisky Exchange » il y a quelques années de cela..... Dégusté au Whisky Live Paris 2009, Un grand merci au maître Richard Paterson pour cette dégustation exceptionnelle.
Note Sous Réserve : 98,5/100 & Hors Catégorie
-GLEN MORAY Officiel (Distillery cask sample-Hors commerce/Not for sale) de 37 ans millésimé 1971 (bottled 2008), Bourbon & Sherry Hogshead, Natural Cask Strength, approximatively 54 % = 98,5/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
A Noter: Ce « DISTILLERY MANAGER’S CHOICE » sampler, présenté au Salon DUGAS 2008, n’a, à ma connaissance, jamais été commercialisé.
Couleur : Ambrée.
Nez : Très marqué par le Sherry, mais quel Sherry ! Très riche et très fin, c’est un Sherry qui apporte des notes de fruits mûrs, de fruits secs, avec de très belles notes vineuses intégrées à un boisé superbement maîtrisé une fois encore, et avec le bénéfice ici de l’âge, qui apporte une très belle profondeur à l’ensemble. L’orge maltée, le chocolat et un très léger voile de fumée complètent ce séduisant tableau, rendu plus complexe par l’apport des fûts de Bourbon, semble t’il. Très bel équilibre.
Bouche : D’une grande magnificence. L’élégance, la maîtrise, la générosité sont les maîtres mots ici. La noblesse des notes issues de l’élevage en fûts de Sherry s’ajoutent à celles issues de l’élevage en fûts de Bourbon, un mariage pour le meilleur ! Sherry et malt sont donc à l’unisson, et de manière générale toutes les notes sont fondues de manière exemplaire, avec une belle générosité fruitée et une profondeur boisée abyssale. La finale est tout aussi gourmande, très longue et quasi-extatique !
Tenue à l’aération : C’est en effet un malt qui a besoin d’un peu de temps pour dévoiler ses trésors !
Tenue à la dilution : Fantastique, vraiment…Tout y est magnifié, amplifié, mais attention n’abusez pas de l’eau, s’il vous plaît, car ce serait dommage, servez la plutôt en parallèle, et dosez votre whisky « au bouchon », il n’y a rien de mieux et de plus accessible à tous…
Conclusion : La légion d’honneur pour le maître-distillateur qui a créé ce bijou ? Sûrement, mais restons calme ! Disons au minimum qu’il doit impérativement le mettre en bouteille, sinon ce serait du gâchis ! Attention, chef d’œuvre…Non commercialisé pour le moment (octobre 2008) / Note sans aucune réserve !
Note = 98,5/100 & Hors Catégorie
Graham & Fay Coull, de la distillerie GLEN MORAY, ici au Salon Club-Expert Dugas 2014. © Photo: G.Sarafian
-HIGHLAND PARK Officiel/Ambassador’s Cask N°5, 34 ans (1974-2008), 228 bouteilles, Natural Cask Strength, 41,5 % = 98,5/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-MIYAGIKYO officiel 18 ans (Distilled in 1992-Bottled in 2010 for Whisky Live Japan 10th Anniversary in Tokyo), Single-Cask (Cask N°114675-Sherry), 54 % (JAPON, Honshu): 98,5/100 & Hors catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Ambre profond, à reflets rougeâtres.
Nez: Capiteux, floral, fruité, marqué par un très beau sherry, incroyablement riche et gourmand déjà au nez.
Bouche: Splendide, absolument somptueux, extrêmement gourmand et gourmet. Le fût de sherry est sublime, avec des notes de fruits mûrs variés, de fruits rouges, de fruits secs (dattes, pruneaux, abricots), mais aussi de cire, de liqueur de noix, de fruits charnus, de cerises au marasquin, de chocolats divers (comme si c’était du sherry de type Pedro Ximenez). La bouche est marquée par de légères notes végétales & épicées, mais aussi par le plus beau bois précieux imaginable. Comme une petite note fumée en arrière-plan, discrète et bien intégrée. Un whisky très direct, sans détours, à la fois d’une puissance aromatique indéniable ET parfaitement équilibré, et qui doit absolument être dégusté dans de bonnes conditions, à la bonne température (disons entre 16 et 20° maximum), en prenant le temps. D’une longueur en bouche hallucinante…
Tenue à la dilution : Parfaite, pourvu qu’on y ajoute que quelques gouttes. Devient presque soyeux.
Conclusion : Un chef d’œuvre. J’ai rarement connu un profil aromatique de ce type en dégustant des MIYAGIKYO, je dois dire. Il est difficile à reconnaître à l’aveugle (tel que je l’ai dégusté). Il me rappelle un peu certains KARUIZAWA, mais curieusement davantage le YAMAZAKI 1995-2005 « Century Vintage » (à 56 %-noté 98/100 & H.C.), voire certains GLENFARCLAS parmi les plus gourmand et les plus équilibrés, mais avec, en sus, un charme typiquement japonais. A noter, lors de la session à l’aveugle au cours duquel il a été dégusté une deuxième fois et dans de bonnes conditions (en août 2016, loin de Paris-merci encore à cet ami, qui se reconnaîtra…), il a écrasé tous ses concurrents, tous plus âgés que lui…dont un 35 ans d’âge pourtant vraiment excellent.
Indication de Prix : n.c./ Aux enchères, comptez de nos jours une somme à 4 chiffres à mon avis. Note confirmée : 98,5/100 & Hors Catégorie
-PORT ELLEN Officiel de 32 ans, Special Releases/12th Release (1979-2012), Natural Cask Strength, 52,5 % : 98,5/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur : Vieil or.
Nez : Fin, fondu, complexe, typé PORT ELLEN (marin, floral, fruité, herbacé, tourbé, fumé), avec une belle note de cire en filigrane. Nettement plus expressif que le 1979 McKILLOP’S CHOICE à 43 %, mais ayant en commun avec lui ce caractère plus fondu que les PORT ELLEN de 21 à 25 ans d’âge.
Bouche : Superbe, et impressionnante, en cela qu’elle réalise la synthèse entre tous les PORT ELLEN dégustés jusqu’ici (hormis ceux qui sont déséquilibrés car trop marqués par le sherry-je pense à un ou deux PORT ELLEN de négoce), avec cette séduction très féminine apportée par de belles notes de badiane (limite de guimauve/lavande), ces notes d’agrumes en sorbet, cette note de sucre d’orge, ces notes d’embruns, mais aussi cette force peut être plus virile de notes herbacées, épicées et fumées, également un rien végétales, et une charpente quasi-invisible autour de l’orge maltée, un peu comme chez certains vieux SPRINGBANK. Juste magnifique.
Tenue à la dilution : Avec un peu d’eau, le festival de sensations continue, avec juste un peu plus de recul et « un éclairage tamisé ». Très charmeur.
Conclusion : Peut-être le PORT ELLEN ultime, archétypal ? Certes je n’ai pas testé d’autres éditions officielles âgées (comme les 10, 11, 13, 14, 15 ème éditions) pour faire un comparatif, mais par exemple je le trouve aussi équilibré que la 9 ème édition, mais plus expressif, plus équilibré et plus serein que la 5 ème ou 6 ème, moins exubérant que la 2ème, et quelque part finalement proche de la 3 ème, une de mes préférées.
Indication de Prix : Plus de 2000 € de nos jours. Note (sous réserve) : 98,5/100 & Hors catégorie
-YOICHI de 26 ans (1982-2008), emb. S.M.W.S. (The SCOTCH MALT WHISKY SOCIETY) « 116.16/Almond slices & cricket bats », (Refill Hogshead, 261 bouteilles), Natural Cask Strength, 59,6 % : 98,5/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
A Noter: Il s’agit là officieusement d’un whisky japonais issu de la distillerie YOICHI. La Sélection des fûts, pour cette société (qui n’est pas vraiment en fait un négociant en whiskies), est assurée par un panel de dégustateurs mené par Charles MacLean.
Couleur : Vieil or à reflets ambrés.
Nez : Majestueux. D’une grande maturité et d’un aboutissement certain. Complexe, équilibré, avec des composantes boisées (bois de santal), fruitées (prune), mais aussi fumées et tourbées, il est d’emblée supérieur à nombre de YOICHI dégustés jusque là .
Bouche : Sublime. A peine un rien soufré (et encore), elle est complexe, et comme satinée au « toucher ». Son harmonie, sa fusion des saveurs laisse rêveur. Comme du velours, elle témoigne successivement de notes tourbées, fumées, tapissant gentiment la bouche, avec ensuite un boisé maîtrisé et des notes plus végétales (humus, thé trop infusé, tabac –de type Cigare Havane Cohiba Pyramide), voire aussi un rien de cocktail d’agrumes (citrons et pamplemousse), mais avec peu d’acidité. Longue finale sur le tapis de fumée et de tourbe, atténué et mâtiné de fog londonien, avec à peine quelques épices (moutarde de Dijon, poivre noir). Oui, on se rapproche des vieux ARDBEG, mais il y a là un charme particulier aux whiskies japonais, et même au style YOICHI qui le rend vraiment unique.
Tenue à la dilution : Excellente, si on n’ajoute pas trop d’eau. Frise l’indécence par son caractère parfaitement buvable sans eau tellement il est équilibré et élevé avec harmonie, malgré ses 59,6 %.
Conclusion : Surclasse sans peine le YOICHI 20 ans officiel, voire toute version plus jeune. Cette étonnante mise en bouteille, par son harmonie et son respect pour le distillat de départ (vieillissement parfait, pas de caractère alcooleux, ni de déséquilibre), sa finesse et sa profondeur, son élégance infinie, rejoint les plus grands malts écossais, rien de moins. Une très grande distillerie, excellemment servie par cette mise en bouteille pour le club S.MW.S., un travail de sélection particulièrement inspiré et talentueux (avec Charles MacLean pour sélectionner les fûts, ça peut aider !). On en veut encore, des fûts comme cela, mais on n’ose y croire tant celui ci est exceptionnel. Qu’on se le dise !
Prix conseillé (achats privés réservés aux membres du Club) = 151 €- à l'époque (snif...), vous pouvez ajouter un 0 désormais... -Merci à O., pour cette exceptionnelle dégustation privée….
-Note confirmée (plusieurs dégustations) = 98,5/100 & Hors Catégorie
98,5/100
-DALMORE Officiel de 32 ans millésimé « 1974 », élevé en Mathusalem Sherry Butt, Natural Cask Strength, 52 % = 98,5/100
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur : Ambre foncé.
Nez : Somptueux, riche en fruits mûrs, fruits confits.
Bouche : Un régal divin, entre crémeux et onctueux, extrêmement expressif et riche en notes fruitées (orange, fruits confits divers, fruits confiturés, fruits cuits ou mûrs, pruneau, abricot, dattes ?), miel, bruyère, des épices également. En fait, il oscille constamment entre sécheresse et moelleux, mais on s’en aperçoit à peine, tant ce DALMORE tapisse la bouche de ses multiples trésors jusqu’à une finale interminable toujours aussi concentrée en fruits et dont on n’osait rêver ! Tenue à l’aération : Bonne, ce DALMORE il a besoin de temps.
Tenue à la dilution : Correcte, mais très peu d’eau suffit.
Conclusion : Le « clou » du Salon du Whisky 2006, pour les single-malts non tourbés et accessibles à tous(il ne serait détrôné que par la complexité et maturité que par le DALMORE 50 ans d’après les « collègues-dégustateurs » qui ont eu la chance de suivre le séminaire avec verticale DALMORE….). 198 €, MdW en 2006, bien plus cher maintenant / dégusté au WHISKY LIVE PARIS, Sept 2006
-Note (sous réserve) : 98,5/100
98/100 & Hors Catégorie
SINGLE MALTS (Tous pays):
-BOWMORE Officiel/Distillery Limited Edition de 13 ans « MALTMEN’S SELECTION » (1995-2008). Small Batch (assemblage des fûts N° 1551, 1552, 1553, 1559 & 1560 -Sherry Butts, 3000 bouteilles), C.S., 54,6 % = 98/100 & Hors Catégorie
Notes de dégustation à venir/Tasting notes coming up asap...
Remarque: Un grand single-malt sur lequel j'aurais je l'espère, l'occasion de revenir bientôt. Un des plus grands BOWMORE jamais dégustés à ce jour, gourmand, complexe, marqué par le Sherry pour le meilleur...Son prix de lancement avoisinait les 100 £, mais quelques années après seulement, il fallait hélas multiplier ce chiffre par 10.
-BRORA Officiel/Special Release collection, 30 ans (1974-2004), 3rd Release (3000 bouteilles), 56,6 % (ROYAUME-UNI, ECOSSE, Highlands du Nord):
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Vieil or
Nez: Complexe, très fin et semble t'il gourmand. Dégusté à l'aveugle, impossible dans un premier temps de deviner qu'il s'agit d'un BRORA. Il y a des éléments marins, sucrés, fruités, floraux et le tout est remarquablement fondu. Ce n'est que dans un deuxième temps qu'une note fermière (étable, mais note modérée) viendra pointer son nez et me donner un indice. N'ayant pas encore récupéré à 100 % mes capacités olfactives à l'époque de la première dégustation (ce qui est le cas désormais), mais pas loin tout de même, ces commentaires sont malgré tout sous réserve, surtout pour la phase du "nosing".
Bouche: La claque, d'entrée de jeu ! Mais qu'est-ce que cet OVNI, avec les marqueurs à la fois de PORT ELLEN, voire de CLYNELISH très vieux, voire d'autres malts écossais...??? Je suis submergé par une complexe & sublime vague de sensations toutes plus agréables les unes que les autres....de la tourbe grasse, mais modérée, des herbes mais modérément sèches, des épices douces, de la badiane (limite de la lavande façon marshmallow), de la pâte d'amande sucrée proche d'un coussin de Lyon (une spécialité régionale de confiserie, "une ganache de chocolat enrobée d'une fine couche de pâte d'amande candie discrètement anoblie d'une touche de Curaçao"-je cite le chocolatier Voisin qui l'a conçue dans les années 1960). J'ai aussi comme une note de sorbet multi-fruits (multi-vitamines) et quelques fleurs capiteuses, pour terminer encore sur cette sensation nuageuse (pour ne pas dire post-orgasmique !) liée à une note de pâte d'amandes alcoolisée (et avec une pointe de tourbe très légèrement fumée) qui revient...
C'est véritablement une expérience unique, sensuelle (voire....) et inoubliable. Comme je déguste ce whisky à l'aveugle, je ne pense qu'à PORT ELLEN à ce moment là comme solution la plus vraisemblable, avant de tenter une légère dilution, mais c'est avec une grande surprise que j'apprends de la bouche de l'invité qui me convie (le saint homme !) à partager ce sample avec lui qu'il s'agit d'un BRORA officiel 30 ans, et de la troisième édition....Je suis très surpris, d'autant plus que j'ai davantage de marqueurs aromatiques de PORT ELLEN que de BRORA, tout au plus en effet, en y repensant, la note fermière au nez aurait du me mettre sur la voie. Par ailleurs je trouve cette édition très différente de celles que j'ai précédemment dégustées (à savoir la 5 ème édition, notée 98/100 & Hors catégorie, ou même la 6 ème édition, notée 96/100 & Hors catégorie), ces dernières étant excellentes, mais nettement plus agressives, herbacées et épicées, et sur un profil aromatique global beaucoup plus fermé et limité, me semble t'il, que cette troisième édition...
Tenue à la dilution: Avec quelques gouttes d'eau (il n'en faut pas plus), s'accentue le caractère sensuel et de madeleine de Proust de ce whisky. Il me revient agréablement à la mémoire ces précieux moments de mon enfance ou j'avais eu la chance, à quelques reprises seulement, de déguster ces spécialités de confiserie -ou devrais-je dire plutôt "de chocolaterie"?-que sont les coussins de Lyon). C'est là ou je tombe amoureux véritablement de ce whisky (est-ce grave Docteur???), et, l'instant d'après je me dis, "oh non", je sais que c'est un "collector", un whisky rare et cher (un peu plus de 1800 euros, je crois, au minimum pour une bouteille de ce divin élixir de plaisir!). Bon, pas grave, la part du rêve, on l'aura au moins eu, nous disons-nous, avec mon complice de dégustation, et quelle part !
Conclusion: Il n'est pas facile d'écrire sur un whisky que l'on a dégusté que deux fois, sur échantillon, dont une seule fois en solo. Il est encore moins facile d'écrire sur un whisky que l'on sent (si j'ose dire) exceptionnel, alors que l'on a pas récupéré encore 100 % de ses capacités olfactives, mais à 86 % d'après les conclusions du dernier spécialiste vu. Mais à en juger par la tête du partenaire de dégustation de ce jour là , je ne pense pas être dans l'erreur en affirmant que pour moi ce whisky m'a semblé être à tous points de vue exceptionnel. En y réfléchissant, après avoir dégusté une seconde fois (un fond d'échantillon) ce whisky, je me dis que, non, décidément, clairement, je n'ai pas dégusté meilleur whisky, pour moi en tout cas, et que sa plus-value sur d'autres c'est le fait qu'il me rappelle à la fois le meilleur des PORT ELLEN et le meilleur des BRORA dégustés à ce jour, mais en plus un souvenir d'enfance culinaire inoubliable....Que dire d'autre? Tenter de lui donner une note, peut être...
Dernière minute (02/12/2017): Lors d'une autre dégustation (certes collective), ce whisky m'a paru moins brillant qu'à la première (sans compter un léger doute sur le fait que le sample correspondait bien au même whisky!), toutes proportions gardées bien sûr, et plus proche des autres versions officielles de 30 ans d'âge, aussi je me dois d'impacter cela sur la note chiffrée qui va donc baisser, dans l'attente d'une possible troisième dégustation, éventuellement, en espérant que cela stabilise et confirme, dans un sens ou dans un autre, cette note.
Note chiffrée (tentant d'être objective) sous réserve: 98?, voire moins/100 & Hors Catégorie
(New rating lower than before & under reservations, but staying very high and still "Beyond Any Category"): 98 to less/100
LIENS UTILES :
http://www.chocolat-voisin.com/collections/specialites/coussin-de-lyon
http://whisky.over-blog.com/2015/01/face-a-face-tous-les-brora-30-ans-officiels.html
-BRORA Officiel 30 ans Special Releases/5th Release (1976-2006), N.C.S., 55,7 % = 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-BRORA Officiel/Rare Malts Selection), de 20 ans (1975-1995), N.C.S., 54,9 % = 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-BRORA 18 ans (1981-1999), dit « 81 », emb. SIGNATORY VINTAGE for LaMDW, Wine treaded Hogshead, 46 % (ECOSSE, Highlands du Nord): = 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-DALMORE millésimé « 1973 » (bottled circa 2008, 33 ans), gamme « Rare & Prestige », élevé en Mathusalem Sherry Butt, finition en fûts deCabernet Sauvignon (Saint-Estèphe, Château Haut-Marbuzet), 45 % (ECOSSE, Highlands du Nord): = 98/100 & Hors Catégorie
Richard Paterson, le magicien-blender de DALMORE, ici au Whisky Live Paris 2009. Photo © Grégoire Sarafian
-KARUIZAWA « 1968 » (42 ans), emb. N°1 DRINKS, coll. « Vintage Single-Cask Malt Whisky », Exclusivité La Maison du Whisky, SINGLE-CASK (Cask N° 6955- Sherry Butt, 210 bouteilles) CASK STRENGTH, 61,1 % (JAPON, Honshu): -Note Sous Réserve : 98/100 & Hors Catégorie
-KARUIZAWA (semi-officiel) “Prendre le rythme” de 30 ans (distilled in 1981-bottled in 2013 by Number One Drinks for La Maison du Whisky), Single-Cask (Cask N° 78-Sherry Butt ayant donné 365 bouteilles), Cask Strength, 60,5 % (idem) : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur : Ambre, à reflets acajou & éclats un rien verdâtre.
Nez : Dense, riche, bien chocolaté, pâtissier même, fruité (fruits mûrs, fruits secs, cerises au marasquin, etc…), avec une diabolique note très personnelle de pâtisserie grecque au chocolat très dense et morceaux de cacahuètes nommée « Halva noir » (spécialité de Thessalonique).
Bouche : Très bel équilibre, vraiment, entre les notes pâtissières et boisées & un sherry apaisé, sans agressivité, ni astringence, ni sécheresse. Beaucoup d’harmonie et de complexité (chocolat au lait, suisse, noir, dattes, cerises au marasquin, bois précieux, de belles notes modérément mais sûrement épicées), et une étonnante buvabilité sans eau.
Tenue à la dilution : Avec un peu d’eau, les épices ressortent, l’alcool aussi, paradoxalement, donc ne pas ajouter davantage d’eau.
Conclusion : Un très joli et très efficace KARUIZAWA, bien fruité et chocolaté, qui tranche un peu (un peu seulement) du style souvent musclé (herbes, épices, tanins en avant) de la distillerie.
Indication de Prix : Autour de 365 € à sa sortie, bien plus maintenant aux enchères (j’ai bien peur qu’il faille compter dix fois ce prix-j'ai même vu une enchère plus de 6000 € sur cette référence).
Note (sous réserve) : 98/100 & Hors catégorie
-KARUIZAWA de 33 ans millésimé « 1979 » (Distilled : 12/79-07/13), emb. Number One Drinks (import du Japon), Single-Cask (Cask N° 7752-Sherry), Cask Strength, 59,9 % (idem) : 98/100 & Hors catégorie
-KARUIZAWA 26 ans, « Vintage Single-Cask Malt Whisky », Millésimé « 1981 » (sélectionné et embouteillé le 15/05/2007, pour La Maison du Whisky, par la société NUMBER ONE DRINKS, SINGLE-CASK (Sherry CASK, N° 103), CASK STRENGTH, 58,1 % (idem) : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Belle robe ambrée, à reflets cuivrés.
Nez: Magnifique, très fin et subtil, mais aussi très généreux et franc. Les notes principales sont une certaine exubérance fruitée (abricot sec, prune, cerise confite, fruits des bois, voire reine-claude) et florale (violette, lilas ?), un boisé très subtil et un léger profil tourbé/fumé en arrière-plan très japonais, le tout dans une élégance inouïe ! (Mon ami Hugh, lui y voit également des notes de pruneau à l’Armagnac). Le nez nous donne déjà plusieurs indications: L’art japonais de la maturation d’un fût de Sherry porté à son maximum d’excellence, l’impression d’avoir affaire à un très grand whisky, qui justifie amplement la distinction de l’association des « Malts Maniacs » du meilleur whisky japonais de l’année 2007, et d’un des 10 meilleurs whiskies de l’année 2007, tous pays confondus.
Bouche: Tout aussi magnifique et généreuse, au-delà de mes espérances. Le taux d’alcool, tout de même assez élevé (58 %) n’est pas choquant en bouche, l’impression d’alcool n’est tellement pas agressive, que seule une légère dilution pourrait suffire. Les notes reprennent fidèlement celles du nez, avec une part généreuse pour les fruits mûrs et confits, les notes florales et boisées, mais dans un très bel équilibre qui permets le renfort discret mais efficace de notes fumées, végétales, épicées et légèrement tourbées (dans l’ordre d’importance quantitative). Tout ici est superbement maîtrisé, soigneusement pesé et soupesé pour concourir à une harmonie la plus parfaite possible. La finale est ainsi succulente, sur un nuage, prolongeant presque sans fin ce « plaisir d’automne » (si c’était un parfum !). Attention, chef d’œuvre !
Tenue à la dilution: A peine quelques gouttes d’eau, et le plaisir devient plus accessible encore, entre un léger picotement épicé-poivré (pour être plus précis : poivre 5 baies/gingembre) et le retour fruité/boisé/fumé, la bouche devient tapissée de toutes ces notes dévolues à votre plus grand plaisir, mhm !
Conclusion: Encore une preuve de plus que la « science » des maîtres-distillateurs japonais est à son apogée, que le Japon n’a plus rien à envier si ce n’est à apprendre, en matière de whisky, du grand frère écossais ! Chef d’œuvre après chef d’œuvre, les différentes distilleries de ce grand pays vont le faire savoir à toute la planète, année après année, et l’on ne s’en plaindra pas ! Epuisé, vendu environ 121 € à la Maison du Whisky en 2008. De nos jours, vous pouvez ajouter un 0, voire multiplier par 2 ensuite. – Merci à mon ami Hugh pour cette dégustation magique, le soir, sur la terrasse, avec juste ce qu’il faut de lumière et d’intimité pour l’apprécier ! (Août 2008).
Note confirmée : 98 à H.C. (Hors Catégorie)
-LAGAVULIN Officiel/Distillery Bottling, 25 ans (1977-2002), N.C.S., 57,20 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-PORT ELLEN Officiel de 24 ans, Special Releases/3rd Release (1973-2003), N.C.S., 57,3 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-PORT ELLEN de 21 ans (1977-1996) emb. SCOTT’S SELECTION, N.C.S., 53,50 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-PORT ELLEN 21 ans (1982-2003), emb. pour RYST-DUPEYRON/Captain Burn’s, France, 40 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-SPRINGBANK Officiel de 33 ans (1966-1999) « LOCAL BARLEY », Single-Cask, Cask N°507, Natural Cask Strength, 55 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur: Belle robe entre vieil or et ambre, à reflets légèrement cuivrés.
Nez: Magnifiquement complexe & envoûtant: Feuilles de menthe, fruits mûrs, vieux thé Earl grey très infusé, beurré-butterscotch (fudge également) et ciré (difficiles à décrire, ce sont typiquement des notes de vieux single-malts à l’ancienne), bois précieux, notes végétales de sous-bois, notes de chocolat noir, et peut être même au lait (suisse), fruits rouges en arrière-plan, timidement. Bouche: Wow. Toute la complexité du nez et plus encore en version liquide…avec de la profondeur et de la délicatesse. Très singulière et typée dans le domaine fruité, floral, végétal, boisé, etc…A peine peut être une note légèrement fumée, dans le lointain.
Tenue à la dilution: Excellente, mais ne pas en abuser. Note mentholée, de thé et mûres, de fruits des bois et peut être de sureau. C’est superbe et complexe.
Conclusion: Un remarquable SPRINGBANK de la grande époque & série « Local Barley », le même qui a servi à réduire le non moins remarquable mais différent 12 ans « 100 PROOF » des années 1990 déjà chroniqué par votre serviteur. Je suis impressionné par la myriade de saveurs (végétales, florales, fruitées, boisées) et la profondeur de celles-ci, il faudrait revenir dessus pour vraiment en prendre toute la mesure. Un whisky comme on en fait plus, clairement ! Prix: Je préfère oublier cette question, car là ou il y a encore moins de dix ans l’on pouvait encore en trouver à moins de 500 €, là il vaut mieux parier sur un prix 5 à 6 fois supérieur. Mille mercis à Christophe pour cet échantillon que je n’ai pu me résoudre à déguster seul, tellement il est rare. Dégusté en marge du Whisky Live Paris 2015 (dram en vente à 40 € au stand Collector’s du salon).
Note sous réserve (à confirmer, je l’espère un jour, grâce à une deuxième dégustation !) : 98/100 & Hors catégorie
-TALISKER de 38 ans (1955-1993), emb. GORDON & MacPHAIL/Cask Strength, assemblage de 3 Sherry casks (Cass N° 1310,1311, 1257), 35 cl, N.C.S., 53,6 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note:
Et ce whisky, me direz-vous ? Je vous répondrais qu’il a quasiment tout écrasé, survolé même, par son aura, sa sérénité, la maîtrise (toujours délicate !) de l’alliance entre Sherry casks et tourbe…D’un fondu remarquable, il s’est avéré presque plus fruité (dont de très belles notes d’orange sanguine) que tourbé, avec une touche de bois précieux, de laurier et de thé…et modérément épicé. Interminable, il a bien supporté deux gouttes d’eau (mais pas plus me conseille Salvatore, de la Maison du Whisky, qui a la lourde tâche de servir ces joyaux, et estime la bouteille à environ 1000 à 1500 €). Inoubliable…Non loin de là , en face de nous, sur l’étagère, un « BLACK BOWMORE », un ARDBEG 1967 « Dark Oloroso », ou encore un HIGHLAND PARK « 1973 » nous font de l’œil, mais il faut rester raisonnable… (Extrait du reportage du site consacré au Whisky Live Paris 2014 durant lequel il a été dégusté-au stand « Collector’s » -à 25 € le 1,5 cl-La demi-bouteille fut estimée à environ 1300 € par un spécialiste).
Note estimée à : 98/100 & Hors Catégorie…attention chef d’œuvre !
-SUNTORY/Century Vintage YAMAZAKI de 10 ans millésimé « 1995 » (b. 2005), 56 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Couleur : Acajou à ambre foncé, à reflets rougeâtres.
Nez : Somptueux. Toute la puissance, la classe et le caractère capiteux des meilleurs whiskies japonais, et toute la maestria de l’affinage en fûts de type Mizunara est perceptible dès le nez. Floral, fruité, boisé, fumé, tourbé, chocolaté, etc…
Bouche : Quasi-parfaite et très gourmande, elle reprend les notes du nez de bout en bout, et nécessite à peine une légère dilution. L’équilibre lui est parfait, et tout comme la complexité et la générosité expressive de ce single-malt hors du commun. Une symphonie de fruits (fruits rouges, dont la fraise, mais aussi la papaye, la cerise à l’eau de vie), puis du bois précieux, du pudding au chocolat. D’une grande finesse.
Tenue à la dilution : Quelques gouttes d’eau suffisent, en option. Et là c’est vraiment comme une bonne confiture, on en redemande.
Conclusion :Un des plus beaux whiskies japonais jamais dégustés, et un des plus beaux sherry casks aussi. Il surclasse bon nombre de KARUIZAWA sur leur terrain (sherry, épices, fumée, bois précieux) car faisant preuve de plus d’équilibre.Dégustation sur place au “The Dutch Connection” stand du « Spirit in the Sky » Festival de Leuven, 06/11/2011(puis sur sample acheté sur le stand). / Prix n.c. (épuisé ?)-Comptez au moins 500/800 € aux enchères, si jamais vous le trouvez...
–Note confirmée = 98/100 & H.C. (Hors catégorie).
Au centre, le plus beau YAMAZAKI jamais dégusté à ce jour...Ici sur le stand "The Dutch Connection", salon Spirit in the Sky 2011.
Photo © Grégoire Sarafian
-TALISKER Officiel/Limited edition 20 ans (1982-2002), Bourbon barrels, N.C.S., 58,8 % : 98/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Commentaires et Note initiale, 2006, révisés en 2016:
A Noter : Il existe aussi une version SHERRY du 20 ans d’âge, titrant elle 62 %.
Couleur : Or vif, à reflets mi-dorés, mi-pâles, et cristallins, évoquant la minéralité d’un vin blanc.
Nez : Très fumé, puis de plus en plus cendré avec le temps, marin (les embruns, surtout), il est envoûtant tout en demeurant ferme.
Bouche : Un chef d’œuvre!Magnifique, riche en saveurs, et étonnamment doux pour un brut de fût. Grande générosité et suavité. La finale, fruitée, presque minérale, presque liquoreuse et aérienne à la fois, très finement tourbée, est très longue et inoubliable. A la longue la tourbée cendrée et le « vin blanc sec et minéral » l’emporte sur le moelleux/liquoreux. Agrumes, tourbe sèche. Tout de même un peu raide sans eau (il a le tempérament pimenté du 10 ans d’il y a vingt ans, en plus complexe et profond), en tout cas après un certain temps d’aération dans la bouteille.
Tenue à la dilution : Plus facile d’accès à la dilution, qui révèle mieux son équilibre et sa complexité. Quelques notes d’agrumes (citron, pamplemousse) s’expriment alors, et tout le tempérament volcanique de la distillerie, à peine domestiqué.
Conclusion : Ce fantastique TALISKER prodigue à nos papilles le même genre de sensations exquises qu’un vin blanc d’Alsace moelleux, voire liquoreux (Gewurztraminer), c’est dire ! Je m’incline…Du Mozart ! (à associer au Requiem ?). En tout cas ce furent mes premières impressions (fin 2005). D’autres dégustations, à plusieurs reprises depuis, confirmeront en partie ces impressions, mais nuanceront fortement ce caractère sucré (on est plus proche d’un Tokay Pinot Gris, là ), pour revenir vers une « bête tourbée » plus typique de la distillerie. 148 €, MdW à l’époque, un peu plus cher chez les cavistes, plus du double maintenant. Il me faut remercier le Caviste Rouge Blanc & Bulles (ex.- Le Champagne ) 12 bis, Rue Parrot, PARIS 12ème) pour cette sublime verticale TALISKER, fin 2005. Mémorable ! ! !
-Note confirmée : 98/100 & Hors catégorie
-YOICHI Officiel 12 ans, édition de 2006 (Batch 22E18A), 45 % : 98/100, voire Hors Catégorie
Note de dégustation (inédite sur le site, 2016)/Tasting Note (previously unpublished):
Avertissement: Il s'agit bien d'une note consacrée à un lot particulier mis en bouteille en 2006. D'autres lots ultérieurs se sont avérés très bon également (car la distillerie est connue -et à été récompansée à ce titre par votre serviteur "Distillerie de la Décennie" (2003-2013), mais pas à ce point, voir à cet effet ma note sur un lot ayant obtenu 95/100, ce qui est déjà très bien! Note sur un lot de 2011
Couleur : Belle robe cuivrée aux reflets ambrés, semblant par instants rosés. Oscille entre pâle et soutenu.
Nez : Complexe, suave et superbe, évoquant un vieux SPEYSIDE à dominante boisée/végétale (STRATHISLA pour ne pas le nommer), mais ce YOICHI est aussi caractérisé par des notes fumées, cendrées, et une très légère âcreté tourbée (il est plus fumé que tourbé, mais il est modérément tourbé tout de même, disons environ 25 p.p.m., (soit un peu moins qu’un LAPHROAIG 10 ans officiel-mais il est tellement plus équilibré et mûr !). Des épices sont aussi perceptibles. C’est un nez très bien équilibré, même si par instants il semble un peu soufré, notamment avec le temps, lorsque l’oxydation s’accélère comme dans le cas de nombre de bouteilles en fûts de sherry dont le contenu descend en dessous des 50 %.
Bouche : Très belle, souple, d’abord ronde, puis s’asséchant un peu, passant des fruits cuits aux fruits secs, avec des notes chocolatées (chocolat noir à l’orange), de thé légèrement fumé, notes végétales mais discrètes (sous-bois) des notes florales très douces en arrière-plan (de violette semble t’il), des notes fruitées plutôt légères (mirabelle, prune) ou un peu plus parfumées (fruits exotiques, dont papaye, et aussi de l’orange confite, du miel doux) qui reviennent en finale. Le milieu de bouche est un peu plus sec, plus ferme, mais sans excès (notes très agréables de cake aux fruits confits). Le Sherry assure une présence notable, mais très savamment contrôlée. Ce YOICHI est avant tout finement boisé (notes de bois précieux, notamment, dont du chêne japonais- dit Mizunara) et épicé (poivre noir, une pointe de gingembre et de discrètes notes de clou de girofle & de cannelle à l’arrière–plan). La finale, de longueur moyenne à longue, sur les fruits mûrs ou non (pomme, poire, abricot, coing… plutôt confiturés) est surmontée de notes délicatement miellées, encore assez épicées. Elle s’évanouit savoureusement et très progressivement, dans une grande sérénité et suavité…pour ne pas dire dans la béatitude.
Tenue à la Dilution : Avec quelques gouttes d’eau et un peu de patience, il développe encore son expressivité, et d’abord paradoxalement davantage de notes épicées, poivrées, mais aussi dans le même temps plus de douceur miellée et de rondeur fruitée (c’est contradictoire, oui, mais cela en dit long sur sa complexité !). La bouche s’arrondit alors délicatement pour donner une finale un peu plus longue, la fumée résonnant faiblement dans le lointain. Au bout d’un quart d’heure, elle devient de plus en plus fine et ronde. Proprement impressionnant...et succulent ! Appelle une autre gorgée, ou à en savourer précieusement chaque goutte…
Conclusion : Un très grand single-malt, tous pays confondus, qui n’a donc rien à envier aux single-malts écossais de plusieurs régions, dont celle des Iles Orcades, évoquant à plusieurs égards le HIGHLAND PARK 18 ans (plus précisément les mises en bouteilles officielles des années 2000-2006, avant le changement de packaging), par sa complexité boisée, fumée, sa délicatesse et sa finesse et son équilibre. Un magnifique YOICHI, très subtil, et à suivre de près (je verrais bien une version 100 % BOURBON BARREL pour voir ? – car il est ici élevé en fûts de SHERRY visiblement, et en HOGSHEADS, donc en fûts reconstruits en partie avec des douelles neuves). Chaque gorgée est sereine comme une petite ballade dans un jardin japonais le jour déclinant, au bord de l’eau, avec encore les belles couleurs des érables, des fleurs de cerisier ou « les blanches fleurs du prunier » qu’affectionnait le grand poète et moine zen Bashô, et…quelques feuilles par terre, en un savant désordre… Un malt d’un raffinement spécifiquement japonais. 84 €, La Maison du Whisky / Whisky Live Paris 2006 (note révisée et augmentée depuis le Salon du Whisky)-98 € en 2012, référence arrêtée fin 2015. On peut encore le trouver, mais plus cher évidemment...
-Note confirmée = 98/100, voire H.C. (Hors Catégorie)
98/100
SINGLE GRAINS (Ecosse) :
-CARSEBRIDGE 41 ans (1965–2006), SINGLE-GRAIN, emb. BERRY BROS & RUDD/ Berry’s Own Selection , Small Batch (5 fûts-Sherry Butts), 46 % : 98/100
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
SINGLE MALTS (Tous pays):
-ISLE OF JURA officiel « 1974 » (Bottled 2008 ? –Env. 35 ans d’âge), gamme « RARE & PRESTIGE », Limited Edition Sherry Cask, Natural Cask Strength, 44,5 % - Note révisée et augmentée (juin 2009) : 98/100 (Note précédente = 95/100).
-SULLIVANS COVE, TASMANIA Distillery, n.a.s. (7 ans), (Dist.14/04/00-B.17/01/08*), S.C.N° HHO254 ?* (433 bouteilles ?*), Rare Australian Single-Cask Whisky, “BOURBON Cask Maturation”(*= étiquette erronnée “PORT Cask Maturation”) , « CASK STRENGTH », hand bottled, hand labelled, n.c.f/n.c., 60 % : 98/100
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
97,5/100 & Hors Catégorie
SINGLE MALTS (Tous pays):
-CLYNELISH Millésimé « 1973 » (1973-2011 = 38 ans) emb. The Single Malts of Scotland, 42,1 % :
Note de dégustation/Tasting Note (inédite sur le site):
Notes succintes/Autres Notes de Dégustation peut être à venir (je l’espère en tout cas).
Couleur : Or clair, à reflets à peine dorés. De la densité. Nez : Extrêmement charmeur, comme chez certains Brora peu tourbés. Herbes, sorbet citron & moutarde blanche allégée. Bouche : Séductrice en diable, d’une grande pureté et dans la douceur. Diantre ! Voilà un grand Clynelish, c’est certain. Attention, le titrage faible et le profil aromatique est ici plus proche d’un certain Brora « 81 / Wine treated Hogshead » de chez Signatory Vintage (et une exception pour la douceur…chez ce négociant) que du Clynelish « 1972 /Book of Kells » de Gordon & Macphail de l’an dernier, toutes deux étant excellentes. Ici l’on a affaire à un Clynelish assagi, pas trop sur les épices, et quasiment pas tourbé. Les notes citronnées légèrement meringuées sont très fines, mêlées à une fine note de camomille et de moutarde douce au lointain. Du sucre glace par-dessus tout cela et vous aurez une idée de cette caresse pour la bouche qu’est ce grand malt. Tenue à la dilution : Légère, obligatoirement (le titrage étant faible). Très positif à petite dose (renforce son caractère crémeux-vous avez dit Brora ?). Conclusion : Une petite merveille de finesse et de fondu, un des meilleurs Clynelish dégustés à ce jour, à réserver cependant à ceux qui recherchent la subtilité plutôt que la puissance à tout prix (ces derniers seront déçus). Sa disponibilité, par contre, me semble assez aléatoire. Note subjective chiffrée = 97,5/100 & Hors Catégorie
-GLEN KEITH de 38 ans millésimé 1967 (b. 2006), emb. GORDON & MacPHAIL for LaMDW, 53 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
-GLENFARCLAS Officiel/The Family Casks de 47 ans « 1960 » (bottled 2007), S.C. (N°1767-Sherry Oloroso Hogshead), 228 bouteilles, N.C.S., 52,4 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note (inédite sur le site) :
Couleur: Entre bois de merisier et brun foncé, à reflets verdâtres. Nez : Sublime, d’une très grande profondeur. Evoque un très vieux vin cuit (Sherry, Porto, autre), développant une profusion d’arômes de fruits mûrs (fruits rouges, dont fruits des bois, mûres, mais aussi pruneau, abricot confituré, orange confite, cerises griottes macérées dans l’alcool, etc…). Beau boisé, enrichi de notes de tabac, de thé noir & Earl Grey trop infusé. D’un très bel équilibre. Le nez est exceptionnel. Bouche : Douce, comme du velours, magique, puis plus « dure », plus charpentée et beaucoup plus boisée en son milieu avec une pointe d’amertume. Notes de cèdre, d’eucalyptus assez marquées, il faut aimer le boisé intense, même si le fondu des tannins est superbe. Notes de noix, de noisettes, d’herbes sèches. Le fruité est très présent, reprenant les complexes notes du nez, avant d’être encadré tant par les épices (gingembre, girofle, muscade, voire piment d’Espelette) que par les notes boisées. La finale est très longue, persistante durant de longues minutes. Tenue à l’aération : La bouche évolue sans cesse à l’aération. Trop d’aération le rend encore plus boisé, trop peu ne lui rend pas justice. Un quart d’heure suffit amplement. Tenue à la dilution : Quelques gouttes ne sont pas interdites, ni inutiles, mais prudence, comme avec tout vénérable whisky longuement vieilli en fûts de sherry, celui-ci ne supporte pas trop d’eau, sinon il devient raide, très tannique et horriblement déséquilibré question boisé…Personnellement, je ne recommande pas d’ajout d’eau dans ce whisky. Conclusion : Un remarquable GLENFARCLAS et un remarquable whisky tout court, dans la cour des grands, d’une belle complexité, d’un équilibre encore préservé (mais c’est parfois limite), pour les amateurs de grands malts boisés élevés en fûts de sherry. Et le meilleur GLENFARCLAS dégusté à ce jour. Prix : 695 € à sa sortie, puis actuellement entre 750 et 800 €,MdW –Merci infiniment à mon ami Hugh pour cette exceptionnelle dégustation.Note confirmée (sur deux dégustations-cf sample) = 97,5/100 & H.C. (Hors Catégorie).
-GLENFARCLAS Officiel/The Family Casks, limited edition (for The Whisky Shop Dufftown) de 40 ans « 1971 » (bottled 2011), S.C. (N°1767-First fill Sherry), 496 bouteilles, N.C.S., 51,4 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note (inédite sur le site, 2016):
Couleur : Acajou, à reflets rougeâtres. Nez : Très beau. Un « sherry monster tranquille ». Des fruits secs à foison (dattes, figues, pruneaux, abricots, raisins noirs), c’est superbe, vraiment. Bouche : Très harmonieuse, développant un beau boisé, un fruité pas loin d’être exceptionnel (notamment quant à son équilibre, sa fraîcheur). La bouche recèle aussi des qualités pâtissières (3 chocolats : blanc, au lait, noir, plus du caramel naturel) et maltées. Souple et gracieuse, elle est toute en gourmandise et séduction, onctuosité aussi. Tenue à la dilution : Avec un peu d’eau, le whisky se rapproche d’un vieux Cognac, mais aussi, côté whisky, d’un KARUIZAWA. Le tour de force, ici, c’est l’absence de tannins, un boisé non envahissant, donc, et un fruité charnu très sexy. Conclusion : Un des GLENFARCLAS à la fois les plus fruités et les plus équilibrés qu’il m’est été donné de rencontrer. Cette sérénité est véritablement bluffante et le mets à part dans les « Family Casks » dégustés à ce jour, et je le trouve même plus intéressant que le 40 ans officiel assemblé, et un peu plus équilibré que le « 1960 », certes un rien plus expressif. Indication de Prix : Autour de 600 € à sa sortie, probablement bien sûr davantage désormais, si jamais vous le trouvez. Note (sous réserve) : 97,5/100 & Hors catégorie
-HIGHLAND PARK Officiel/Dumpy-années 1990’s, 18 ans, 43 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
-ISLE OF JURA officiel 40 ans (Distilled 1966-Bottled 2007 ?), SINGLE-CASK (98 Bouteilles, finition 10 mois dans un fût de Sherry Matusalem), 45,1 % = 97,5/100 à Hors Catégorie
-LAPHROAIG officiel Millésimé « 1974 » (31 ans), Assemblage de 2 fûts de Sherry Oloroso, Edition limitée à 910 bouteilles, Exclusivité pour La Maison du Whisky, Natural Cask Strength, 49,7 % = 97,5 & H.C. (Hors Catégorie)
-The MACALLAN officiel « 1951 » Vintage (50 ans), version issue de 2 fûts N° 1541-1542 / fûts de Sherry, 632 bouteilles, Natural Cask Strength, 48,8 % = 97,5/100 à Hors Catégorie
-PORT ELLEN Officiel de 24 ans Special Releases/2nd Release (1978-2002), N.C.S., 59,35 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-STRATHISLA de 50 ans millésimé « 1957 » (b. 2007), emb. GORDON & MacPHAIL/Reserve, 43 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-YOICHI Officiel/pour La MDW de 19 ans (1991-2009), S.C. N°129374, 58 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
-YOICHI Officiel/pour la MDW de 25 ans (1988-2013), S.C. N°100215, 62 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-YOICHI de 22 ans (1986-2006), S.C. N°112112, 59 % = 97,5/100 & Hors Catégorie
97,5/100
BLENDED MALTS :
-« ELEUTHERA » (« Extra-matured ») Hors commerce (sample bottled 2010 = ± 11 ans), emb. COMPASS BOX, environ 46 % (Blended-Malt) = 97,5/100
AUTRES TYPES DE WHISKIES (Tous Pays):
-ELIJAH CRAIG 12 ans « BARREL PROOF », distillerie HEAVEN HILL, Edition limitée pour la MdW (2013), Natural Cask Strength, 68,5 %,(KENTUCKY STRAIGHT BOURBON WHISKEY) = 97,5/100:
97/100 & Hors Catégorie
BLENDED MALTS (Tous Pays) :
-BLUE HANGER 30 ans, « 3rd RELEASE » (Edition limitée 2007), conçu par le négociant BERRY BROS & RUDD, à partir des single-malts GLEN GRANT et GLENLIVET qui le composent exclusivement, 45,8 % (Blended Malt De Luxe) = 97/100 & Hors Catégorie
-BLUE HANGER 30 ans, « 4th RELEASE » (Edition limitée 2008), conçu par le négociant BERRY BROS & RUDD, à partir des single-malts GLEN ELGIN, GLENLIVET & MORTLACH qui le composent cette fois (âgés de 16 à 34 ans), 45, 6 % (Blended Malt de Luxe) = 97/100 & H.C.
-« THE FLAMING HEART » (Bottled 2012-moyenne d’âge 13 ans), Limited Edition, 4rd Edition, emb. COMPASS BOX, combinant différentes sortes de fûts (Refill American Oak, New French oak -heavily toasted- & Sherry Casks, 9147 bottles, non-chillfiltered, non coloured, 48,9 % (Blended-Malt) = 97/100, voire Hors Catégorie
AUTRES TYPES DE WHISKIES (Tous Pays):
-MICHTER’S « STRAIGHT RYE », 10 ans (Bottled 04/2014), Limited Edition, Single-Barrel (Barrel N°14C/176), 46,4 % (92,8 % US PROOF), Kentucky Straight Rye Whiskey = 97/100 & Hors Catégorie
SINGLE MALTS (Tous pays):
-BOWMORE Officiel « WHITE BOWMORE » 43 ans (1964-2008), Bourbon barrels, 43 % = 97/100 & Hors Catégorie
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
-BUSHMILLS officiel 12 ans « SELECT CASKS » (« Classic Double-Wood BUSHMILLS Malt, Married with Carribean Rum Casks”), Duty-Free only Limited Edition (Bottling 2008 ?), 1 litre, 40 %= 97/100, voire Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note (inédite sur le site):
A Noter: Il s’agit en fait d’une triple maturation (Bourbon, Sherry, puis Rhum): Couleur : Jaune paille, à reflets dorés. Nez : Très nettement floral, d’une subtilité et d’une douceur inouïe (lavande, iris, violette). Puis viennent l’orge maltée, la bouillie d’orge, une pointe de noix de coco peut être (ou de la canne à sucre ?). A la deuxième dégustation, ce sont des notes de bonbon anglais (acidulées), qui viennent assez vite au premier plan, puis la pêche blanche, le jasmin (nettement), le coing, et de l’ananas au sirop. Un nez exceptionnel. Bouche : Féminine, étonnamment florale, aérienne et consistante à la fois, elle est véritablement « bluffante »…Florale, puis très vite fruitée (fruits blancs), avant d’évoluer vers un profil plus irlandais (céréales croquantes, fruits rouges, fine amertume du malt), elle est souple, fluide, complexe, la bouche est remarquablement équilibrée, comme peut être jamais autant chez un BUSHMILLS (seul peut être le 21 ans est il à sa hauteur ?). La finale longue, très fine, savoureuse, d’une élégance incroyable et inégalée. Tenue à la dilution : Bien dosée (avec très peu d’eau) elle magnifie encore ce nectar ! Plus typé, plus aérien, plus influencé encore par les notes issues des fûts de Bourbon manifestement de premier remplissage qui font partie de cet assemblage. Conclusion : Un chef d’œuvre, rien de moins ! Le plus beau et le plus impressionnant BUSHMILLS dégusté à ce jour, avec dans un genre un rien différent, le 21 ans réduit (notez que je rêve toujours d’une version à 50 % de ce 21 ans qui, à mon avis, serait phénoménale). Tout est équilibre, charme, complexité et avec une élégance rare.Prix 49,50 €, Le Comptoir Irlandais, Paris (Tolbiac), Juin 2008- Epuisé- Note confirmée = 97/100, voire Hors Catégorie
-CLYNELISH Millésimé « 1973 » (2006-33 ans), emb. SIGNATORY VINTAGE, dans la gamme « THE PRESTONFIELD », SINGLE-CASK (8912), Natural Cask Strength, 54,3 % (exclusivité pour la Maison du Whisky, édition limitée à 405 bouteilles) = 97/100, voire davantage
-GLENFARCLAS (OB/dumpy square bottle) 15 ans (approx. 1975-1990), non- chill filtered, 75 cl, 46 % = 97/100 & Hors Catégorie
-LONGMORN Millésimé « 1969 », 37 ans (1969 -2008), emb. GORDON Mac PHAIL pour La Maison du Whisky, Single-Cask (Cask N° 5295 –Refill Sherry Butt – 515 bouteilles), Un-Chill filtered, 50 % = 97/100 & Hors Catégorie
Note de dégustation/Tasting Note (inédite sur le site):
Couleur : Ambre clair. Nez : Du Sherry, certes, à foison, mais aussi un très riche fruité, déjà bien perceptible au nez. Notes également florales, un peu masquées par la présence de notes intenses d’herbes et d’épices (poivre, gingembre, etc…). Bouche : Un fruité intense et gourmand qui remplit toutes les promesses du nez : Abricot, pêche, citron vert, fruits exotiques, contenues par un filet épicé herbacé et légèrement boisé. Une sensation de fraîcheur accompagne celle d’avoir l’impression de goûter au nectar du fruit, avec sa peau, et ce sans excès de sucre. La finale est somptueuse, de très belle longueur. Le pourcentage d’alcool retenu ici semble vraiment optimum. Tenue à l’aération : Ne cesse pas d’enchanter au fil des minutes. Les saveurs fruitées se développent constamment. Tenue à la dilution : Je n’ai pas tenté l’aventure. Mon intuition m’a conduit à y renoncer. Conclusion : Un magnifique LONGMORN, mon meilleur à ce jour. Vraiment superbe…Prix de lancement : 209 €, MdW / Dégusté au WHISKY LIVE PARIS 2008 (merci à Thierry Bénitah, de la MDW)= 97 & H.C. (Hors Catégorie)
-PORT ELLEN 23 ans (1982-2005), CASK STRENGTH , emb. par M & H (Mario et Hubert, La Maison du Whisky Belgique), gamme « Cask Selection », S.C. (Bourbon Barrel), 55,7 % = 97/100 & Hors Catégorie
-PORT ELLEN 25 ans, (Dist. Nov. 1982 – Bottled Jan. 2008),emb. Douglas LAING/gamme « The Old Malt Cask », réf. OMC : 1496, Single-Cask (Refill BUTT, limited edition to only 589 bottles) , réduit à 50 % = 97/100 & Hors Catégorie
-PORT ELLEN de 22 ans millésimé “1976” (Bott. 1998), emb. SIGNATORY VINTAGE/Dun Eideann, (2 Casks : N°4758 & 4759-Bourbon casks), distribution Auxil, Non-chill filtered, 43 % = 97/100 & Hors Catégorie
-SUNTORY/Vintage Malt YAMAZAKI de 24 ans millésimé « 1980 » (bottled 2004 for LaMDW), 56 % = 97/100, voire davantage
97/100
BLENDED WHISKIES (Tous Pays) :
-JAMESON 18 ans « LIMITED RESERVE », Edition limitée numérotée, 40 % (Blended Whiskey) = 97/100
Note de DĂ©gustation/Tasting Note
BLENDED MALTS (Tous Pays) :
-« THE FLAMING HEART » sans précision d’âge (Circa 10 ans), 2nd Batch (Second Edition, fin 2007-2008), réf.« FH16MMVII », 48,9 % (Vatted-Malt) = 97/100
Note de dégustation/tasting note
SINGLE MALTS (Tous pays):
-AMRUT « PORTONOVA » officiel (env. 4,5 ans), Refill BOURBON & New American OAK, puis First Fill PORT Pipes, puis à nouveau BOURBON casks, Batch N°1/Octobre 2011 (2nd Edition), ncf, nc, CASK STRENGTH, 62,1 % (Single-Malt) = 97/100
-BENRIACH Officiel 21 ans « AUTHENTICUS » (PEATED), Edition 2003, (BOURBON Casks), édition limitée à 4800 bouteilles, Non-chill filtered, 46 % :
-BOWMORE Officiel 14 ans « DAWN » (Ruby Port Casks finish), Ed. c. 2006, 51,5 % = 97/100
-GLEN GRANT « 1950 » (50 ans-testé en 2008), gamme « RARE VINTAGE », Ancien embouteillage de GORDON & MacPHAIL, 40 %
-GLEN SCOTIA officiel 14 ans, (ancienne édition, années 1990 à 2000 ?), 40 % = 97/100
-GLENFIDDICH Officiel 30 ans, batch de circa 2007 (Assemblage de près de 55 % de fûts de Bourbon + 45 % de fûts de Sherry), 40 % = 97/100
-The GLENROTHES Officiel Millésimé « 1979 », Emb. circa 2006/2007, Natural Cask Strength, 55,2 % = 97/100
-LAPHROAIG 10 ans, officiel, dit « CASK STRENGTH », Un-chillfiltered (non filtré à froid), Edition d’avant 2009, réduite à 55,7 % = 97/100
-LINLITHGOW 25 ans (Dist. 1982-Bott. 2007), emb. MURRAY Mc DAVID, gamme « Mission Gold Series », Bourbon Casks (1000 bouteilles), non filtré à froid , non coloré, Natural Cask Strength, 51,4 % = 97/100
-STRATHISLA 25 ans, emb. GORDON & Mac PHAIL (semi-officiel), Edition circa 2006, (tall bottle), 40 %= 97/100
-SULLIVAN’S COVE, TASMANIA Distillery, n.a.s. (7 ans), (Dist.14/04/00-B.17/01/08*), S.C.N° HHO254 ?* (433 b.?*), Rare Australian Single-Cask Whisky, “PORT Cask Maturation”), « CASK STRENGTH », hand bottled, hand labelled, n.c.f/n.c., 60 % = 97/100
-TALISKER (OB/édition 2007) 18 ans, 45,8 % = 97/100 (ceci n'est pas valable pour certaines éditions d'après 2010, par exemple, excellentes, mais notées moins bien)
QUELQUES EXEMPLES DE WHISKIES NON RETENUS (Score inférieur à 97/100)
PARMI LES PREMIERS, MAIS DE GRANDE QUALITE (SĂ©lection) :
96,5/100 & Hors Catégorie
BLENDED MALTS (Tous pays):
-NIKKA 25 ans "Taketsuru"(« Pure Malt »), Edition 2013, 43 % (Blended-Malt) = 96,5/100
SINGLE MALTS (Tous pays):
-BEN NEVIS Officiel 15 ans millésime « 1998 » (Bottled 2013), S.C.- réf. cask N° 586 (Sherry Butt), Cask Strength, n.c.f, 56,1 % = 96,5/100 & Hors catégorie
-BOWMORE « SECRET STILLS » 16 ans, code/réf. de région « 4.2 », emb par GORDON & MacPHAIL, gamme « SECRET STILLS », Small Batch, « Remade HOGSHEAD », Edition limitée pour la Maison du Whisky (650 bouteilles), 45 % (ISLAY) = 96,5/100 & Hors catégorie
-BUNNAHABHAIN Millésimé « 1968 » (Dist. 1968-Bott. 2010 mais étiquette erronée indiquant 2008), 41 ans, Refill Sherry Butts (Casks N°12401/403, 2 fûts ayant donné 719 bouteilles), emb. ADELPHI, n.c.f, Natural Cask Strength, 41,2 % = 96,5/100 & Hors catégorie
-LAPHROAIG Officiel 18 ans, “European Oak” casks, Cask Strength 2010 sample (not for sale), 60 % = 96,5/100 & Hors catégorie
-TALISKER N° “14.17” , surnommé “EARTH SHAKING AND EYE WATERING” , 20 ans, emb. The SCOTCH MALT WHISKY SOCIETY, SINGLE-CASK (Refill Hogshead ayant donné 202 bouteilles), n.c.f/n.c., 57,2 % (ISLE OF SKYE)=96,5/100 & Hors Catégorie
96/100 & Hors Catégorie
BLENDED WHISKIES & Divers (Tous Pays) :
-BALLANTINE’S 30 ans, Edition 2006, 43 % (BLEND DE LUXE)= 96/100 à Hors Catégorie
-DEWAR’S « SIGNATURE », n.a.s. (les single-malts les plus âgés de l’assemblage ont 30 & 37 ans), Editions 2006 & 2008, 43 % (BLEND DE LUXE)= 96/100 à Hors Catégorie (les deux éditions)
SINGLE MALTS (Tous pays):
-ARDBEG officiel 30 ans « GUARANTED 30 VERY OLD » (version datant de la fin des années 1990), 40 % = 96 à 100/Hors Catégorie
-BALBLAIR officiel 38 ans, Edition circa 2005, 44 % = 96 à davantage/100 & Hors catégorie
-BEN NEVIS officiel 13 ans, « CASK STRENGTH » (inédit, dégusté en exclusivité au WHISKY LIVE 2005, Hors commerce/Advance sample), environ 60 % = 96/100 & Hors Catégorie
-BENRIACH officiel Millésimé « 1976 » (Bottled 2009 = 33 ans), For the Whisky Fair, Single-Cask N° 3558 (Hogshead ayant donné 162 bouteilles), 47,4 % = 96/100 & Hors Catégorie
-HANYU 17 ans « Quercus Mongolica » (Japanese Oak), emb. N°1 Drinks, Single-Cask (Cask N°9512 -10 months in Mizunara Wood-ayant donné 374 bouteilles), 61,2 % : Notes de dégustation à venir. = 96/100 & Hors Catégorie
-LONGMORN Millésimé « 1964 » (Bott. 2010/ 46 ans), emb. GORDON & MacPHAIL, Single-Cask (Cask N°3483-1st Fill Sherry Hogshead, 192 bouteilles), emb. exclusif La Maison du Whisky (Dumpy Bottle), 45 %= 96/100 & Hors Catégorie
AUTRES TYPES DE WHISKIES (Tous Pays):
-PAPPY VAN WINKLE 23 ans, « FAMILY RESERVE », SMALL BATCH (Bottled circa 2012), Edition limitée, 75 cl (US Market), 47,8 % (KENTUCKY STRAIGHT BOURBON WHISKEY)= 96/100 & Hors Catégorie
***
A suivre....
La LISTE de MES MEILLEURS COUPS DE CŒUR ABORDABLES de l'année 2015/2016...
Bonne lecture!