F.A.Q / Le Quizz Vrai ou Faux...

 

...Ou Balayons quelques idées reçues sur le whisky :

 

Article mis à jour le: 16/10/2016

 

A Noter: Vous trouverez en fin d'article, un sujet consacré à la conservation (conseils),

récemment révisé et augmenté.

 

 

1/ POUR LES NEOPHYTES :

 

« BLEND, PUR MALT, SINGLE-MALT, tout ça c’est pareil, il n’y a que l’âge qui compte Â» FAUX !

 

Non, suivant la dénomination sur l’étiquette, vous saurez qu’il s’agit d’un whisky de malt (à base d’orge maltée) provenant de plusieurs distilleries, mais en petites quantités, puis mélangé avec un whisky de grain (ex. blé, maïs, avoine, seigle, etc., sauf l’orge), soit un BLENDED WHISKY, d’un assemblage de plusieurs single-malts, mais sans autre grain (BLENDED MALT ou anciennement "PUR MALT"), ou d’un whisky de malt provenant d’une seule distillerie (SINGLE-MALT), voire de plus d’un seul fût (Single-Cask ou Single-Barrel), etc...

 

Un BLEND (ou BLENDED WHISKY) de qualité très âgé peut s’avérer infiniment plus agréable et accessible à quelqu’un qui débute dans ce type de dégustation, qu’un Single-Malt jeune et très typé ou qu'un vieux Single-malt trop boisé, l’inverse étant vrai également. Lorsque la maturation d’un whisky est réussie, par la conjugaison du savoir faire autant du tonnelier que de la personne qui sélectionne les fûts jusqu’à celui qui décide le bon moment pour le mettre en bouteille, sans parler de la qualité du distillat, le résultat est perceptible et emporte l’adhésion par rapport à des whiskies plus jeunes. Le bois a été maîtrisé, et a donné son maximum à un whisky par ailleurs déjà de qualité. L’exemple d’un BALBLAIR 38 ans, dégusté au Salon du Whisky 2005 est là pour le prouver. Essayer lors d’une "verticale", de tester le même whisky par ordre croissant d’années de maturation (ex. 10 ans, 15 ans, 18 ans, 25 ans, etc..,) et vous pourrez constater de vous même ce  phénomène de vieillissement qui peut varier d’un whisky à l’autre.

D'un autre côté, et sans tomber pour autant dans le nouveau crédo des grandes marques de whisky qui ne peuvent ou ne veulent plus indiquer de compte d'âge sur les étiquettes de single-malts, certains whiskies très jeunes peuvent être réellement de qualité au bout de 3 à 4 ans d'âge (certes, c'est généralement davantage le cas pour les 7 à 8 ans d'âge), mais j'ajouterais aussi, que, pour peu que les ingrédients utilisés soient les bons, les méthodes de production les plus artisanales possibles et les fûts de la meilleure qualité possible, ce qui est hélas de moins en moins le cas, hormis chez les distilleries artisanales et/ou familiales, et quelques autres noms.

 

 Â« Le whisky donne mal à la tête, c’est un alcool fort Â» : VRAI & FAUX

 

Oui, c’est un alcool fort, mais contrairement à d’autres, il est obligatoirement vieilli au moins 1 à deux ans (aux USA), 3 ans (minimum légal et courant pour les blends écossais) et souvent davantage pour les whiskies écossais (notamment davantage pour les single-malts, l’usage et le soucis de qualité font qu’une maturation de plus de 7 ou 8 ans étant préférable, même si aujourd’hui, l'on a affaire à des whiskies de plus en plus jeunes, qui, parfois, il est vrai peuvent être de qualité. Les alcools dits blancs ou neutres, comme par exemple la vodka, sont distillés en alambics à colonne, distillés souvent qu’une fois, reçoivent  des addditifs comme le sucre et sont assemblés en cuve. Ils ne nécessitent pas de vieillissement. Ils seront beaucoup plus forts en sensation d’alcool de ce fait, pour un même pourcentage d’alcool plus faible annoncé. Sans parler d'éventuels additifs, dont le premier demeure le sucre. De même, un whisky très sec (ou très jeune) donnera une impression d’alcool beaucoup plus forte qu’un whisky rond (et plus âgé), moelleux en bouche.

 

    « Tous les whiskies des îles d’Ecosse sont tourbés Â» VRAI, mais…

 

En règle générale, oui, mais les deux whiskies du Nord de l’ïle, à savoir  BRUICHLADDICH – sauf certaines versions, comme les anciens « 3D Â», les « INFINITY Â» et le « MOINE MHOR Â», etc...sans parler des expérimentations du projet du « PERILHOUS WHISKY Â» ou des marques « OCTOMORE Â» & « PORT CHARLOTTE Â», et BUNNAHABHAIN, (jusqu'à certaines versions récentes; comme le "TOITEACH", très tourbé) en général, ne comportent pratiquement pas de tourbe (pour les connaisseurs, moins de 2 p.p.m.). Il y a aussi des distilleries qui  choisissent de tourber plus ou moins leurs single-malts, suivant les goûts supposés du public. Ces versions commercialisées ne portent pas toujours la mention du caractère très tourbé ou  non, ou indiqueront « PEATED Â» - tourbé Â» - ou « HEAVILY PEATED Â» -très tourbé.

Attention, le caractère plus ou moins fumé peut aussi jouer sur la perception que l’on a du whisky. Un whisky très fumé et un peu tourbé peut apparaître plus typé qu’un malt moins fumé et plus tourbé, mais plus délicatement tourbé. Il y a aussi le cas particulier de TALISKER dont on confond souvent le caractère marin et légèrement fumé avec le caractère tourbé des malts de l'île d'Islay...Et puis de plus en plus, des distilleries "continentales" produisent des whiskies tourbés...en tout cas au sein d'une petite partie de leur gamme, comme BENRIACH (avec le "Curiositas", par exemple, ou le "Birnie Moss"), ARRAN (avec le "Machrie Moor"), EDRADOUR (avec l'utilisation d'un autre nom pour son single malt, à savoir le BALLECHIN), AN CNOC (avec plus d'une demi-douzaine de références,  dont le dernier né "Stack") ou encore ARDMORE...

 

 

  « Le whisky est bon pour la santé »  : VRAI & FAUX

 

Le whisky, enfin je veux dire les whiskies de provenance déterminée satisfaisant à des normes et soumis à un minimum de contrôles de qualité et de salubrité, parce que c’est  plutôt un alcool en principe non sucré (là encore plutôt les malts écossais, irlandais, japonais, que les autres, et encore, voir liste intégrale pour en savoir plus), a moins d’effets nocifs en ce sens que des alcools blancs par exemple, qui par ailleurs pour les moins chers sont souvent médiocres (une seule distillation, ajout de sucre systématique, colorant ,etc..) et très jeunes mais pas toujours. Bien sûr il y a des exceptions et une nette amélioration ces dernières années, mais pas toujours dans les entrées de gamme. Mais le whisky demeure toujours un alcool fort et à ce titre mérite une attention particulière aux quantités susceptibles d’être absorbées, que l’on conduise ou non !

Une consommation modérée de ce type d’alcool est possible, selon les normes de prévention et de santé (d'après l'O.M.S.) en vigueur (pas plus de trois unités d’alcool - traduire moins de 3 verres de 4 cl à 40 %  - par jour pour les hommes, deux pour les femmes), en évitant si possible une consommation quotidienne qui pourrait entraîner un comportement plus ou moins addictif et dévié de son but initial (l’habitude, la compensation à des soucis de la journée plutôt que le plaisir de la dégustation…de préférence entre amis raisonnables plutôt que seul). Voir ci-dessous, lien vers ma page "Prévention".

 

« Le whisky aide à déboucher les artères »  : FAUX

 

Concernant l’idée reçue selon laquelle le whisky contribue à déboucher  les artères et réguler l’activité cardiaque, il faut savoir que comme tout autre alcool, sa consommation régulière, même en petites quantités, a une influence sur le corps en matière de risques de développement de maladies cardiovasculaires: Infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, myocardiopathie, troubles du rythme cardiaque et artérite des membres inférieurs….

 

 

*Voir ma page consacrée à la PREVENTION (HEALTH CARE) ici :

cliquez ici/please click here

 ou lire déjà le résumé ci-dessous, merci:


 

Addendum spécial SANTE:

          L'on entend souvent qu’ Â« un demi de bière ou une coupe de champagne est moins dangereux qu'un verre d'alcool fort comme le whisky Â». C'est faux ! Il existe un principe d'équivalence entre les différents alcools. Par exemple, dans les bars et les restaurants, plus l'alcool est fort, plus la quantité servie est petite (ex. un whisky, un cognac). D'ou les contenants adaptés à la quantité ordinairement servie du contenu. Vous me suivez? Inversement, moins l'alcool est fort, plus la quantité servie sera grande (ex. une chope de bière, une coupe de champagne). Au final, il faut retenir que le whisky est un alcool plus fort que la bière (45° en moyenne contre 5° en moyenne), mais le verre standard de bière (25 cl) est plus grand que le verre standard de whisky (2,5 cl) : En  réalité, la dose par verre standard est la même, quel que soit l'alcool consommé.

 J’attire aussi votre attention sur les dégustations. Tout comme pour le vin, même si l'on risque de rater une étape importante (la rétro-olfaction lorsque l'on a avalé une gorgée de whisky), une dégustation "dans les règles" signifie cracher « in fine Â» l’alcool qui est proposé en dégustation, un crachoir (ou un seau) étant mis à disposition à cet effet dans toute dégustation digne de ce nom, sérieusement faite, et ce normalement pour tout type de boisson alcoolisée.

Les risques principaux pouvant amener à un décès sont : Le cancer (des lèvres, de la cavité buccale, du pharynx, de l’œsophage, du larynx et du foie), et bien sûr les cirrhoses ou les maladies du système nerveux. De manière globale, directes ou indirectement (accidents, suicides, homicides…), il faut savoir que l'alcool est impliqué dans 45000 décès annuels, responsable d’un décès sur neuf (dont  40% des décès sur la route, 25-35% des accidents de voiture non mortels, 64% des incendies et des brûlures et à 48% des hypothermies, cas de gelure), mais aussi de 40% des chutes et 50% des homicides (qu’ils en soient victimes ou en tant qu’auteurs de crimes).

 

 

« Le meilleur whisky est toujours le plus cher Â»  : VRAI & FAUX

 

En vous reportant aux listes thématiques, vous pourrez constater vous-mêmes que vous pouvez trouver des whiskies de qualité pour des sommes raisonnables (25 à 35 € par exemple) en grandes et moyennes surfaces, mais aussi ailleurs. Pour environ 35 à 45 €, l'on peut accéder à un single-malt très « rassembleur Â» et presque parfait comme le HIGHLAND PARK 12 ans, aussi délicat que le GLENMORANGIE 10 ans, gourmand comme le DALWHINNIE 15 ans, etc….Pour obtenir une certaine qualité, il est vrai qu’il faut compter 50 à 60 € assez souvent. Bien sûr, et notamment systématiquement dès que l’on a affaire à des Single-malts âgés de 20 ans ou plus , je déplore que la barre des 100 € soit presque toujours franchie (alors qu’un 18 ans de la région du Speyside comme le KNOCKANDO peut se trouver parfois à 35 € !), et souvent celle des 150 €….que ce soit pour une distillerie prestigieuse encore en activité car les TALISKER 20 ans par exemple, - magnifiques au passage -sont aussi des brut de fûts donc il faut payer le degré d’alcool, mais il n’y a pas que cela) ou une distillerie mythique fermée dont on s’arrache les rares stocks restants (vous avez dit PORT ELLEN ???-et hélas il faut rajouter désormais à cette liste des noms comme....KARUIZAWA). Jusqu'à il y a peu les versions de négoce permettaient d'accéder à des fûts de distilleries côtées de manière moins onéreuse que les versions officielles, mais cela a tendance à diminuer, certes cela vaut le coup de faire quelques recherches sur la toile, et sur les forums en particulier.. Depuis le début de la rédaction de cet article, il faut bien dire désormais que cette époque est révolue. 

 

D’où la réponse VRAI et FAUX….Il faut savoir aussi que certains whiskies de plus de 100 € peuvent également s’avérer médiocres….alors, prudence, comparez et si vous le pouvez déguster le single-malt qui vous tente avant d’acheter…vous éviterez de douloureuses surprises.

 

  « Seul le whisky écossais est de qualité Â» :  FAUX

 

Non, certes il est traditionnellement produit avec des techniques très contrôlées, vérifiées, homologuées, davantage que dans nombre d’autres pays, et d'autre part les connaisseurs sont attentifs à ce que cette qualité ne baisse pas. Mais le whisky japonais est produit avec la même exigence, et le whiskey irlandais, par ailleurs vraisemblablement antérieur historiquement au whisky écossais, est lui aussi de grande qualité, et qui plus est dans la grande majorité des cas distillé trois fois au lieu de deux pour la plupart des whiskies écossais (ce n'est pas une garantie sinequanon de qualité, mais ici un plus). Ce sont les deux pays dont les whiskies sont les plus réputés, j’y ajoute personnellement bien que n’étant pas le premier à le dire, dans l’ordre le Japon, dont les méthodes de fabrication s’inspirent des méthodes écossaises, et ensuite les Etats-Unis, puis enfin dans une catégorie qui engloberait tous les autres pays les whiskies canadiens, belges et français par exemple, avec des réserves et des exceptions (voir liste intégrale). Les whiskies canadiens étant autorisés, mais ne le faisant pas forcément, à ajouter 9 % d’additif ou boisson quelconque à leur whiskey, on est en droit par définition de douter du caractère traditionnel et sérieux de celui-ci, même si par exemple le populaire CROWN ROYAL répond, dieu merci, à des critères plus classiques !

 

 

« On ne devrait pas boire un SINGLE MALT avec des glaçons Â» : VRAI

 

La glace, c'est-à-dire toute opération  visant à descendre brutalement la température d’un whisky en dessous de 0° voire plus (il est souvent encore filtré à froid à -10 °), annihile les arômes les plus délicats, les plus subtils (que l'on nomme des "congénères", ou "corps gras"). Ce qui est supportable dans le cas d’un blended whisky courant l’est car cette boisson est conçue pour résister au choc thermique du glaçon, sans éliminer les saveurs principales, suffisamment expressives (traduire portées par la rudesse des whiskis de grain majoritaires de l'assemblage) dans ce cas précis. Bien entendu, je parle d’un glaçon de taille raisonnable pour 4 cl de whisky.

Au-delà de deux glaçons, il s’agit d’une toute autre boisson pour moi, un whisky allongé, une base de cocktail etc…(avec des techniques plus sophistiquées au Japon-je pense au "highball" et au "iceball" -qui permets pour ce dernier de faire fondre la glace plus lentement et donc atténue la cassure de l'alcool).

Dans le cas d’un single-malt de bas de gamme pudiquement appelé « d’entrée de gamme Â» par le marketing, mais pas forcément mauvais, il en va de même, mais vous savez qu’il sera moins dénaturé pur ou allongé d’un trait d’eau (un bouchon d’eau minérale pour 2 cl). Une solution possible et ingénieuse (et "ancestrale") est l'utilisation de pierres à whisky, rappelant celles des premiers temps du whisky, ou les consommateurs prenaient à cet effet des pierres dans le lit de la rivière avoisinante, toujours fraîche. Cette solution (aujourd'hui l'on mettrait ces pierres un quart d'heure au congélateur, par exemple) est intéressante dans la mesure ou elle n'ajoute pas d'eau au whisky, mais, en revanche, trop froide, elle pourrait toujours l'altérer.

Après, je ne ferais de procès à personne si l’on ajoute des glaçons dans son whisky devant moi. Maintenant, s’il s’agit d’un produit raffiné, d’âge vénérable et de qualité supérieure, et que vous découvrez le whisky pour la premières fois, évidemment, c’est une autre affaire, mais sachez qu’il s’agirait d’un gâchis équivalent à celui effectué dans un verre de grand vin de Bordeaux, par exemple, ou d’un vieux Cognac ou Armagnac…

 

 Â« Il y a parfois du caramel dans le whisky Â» : VRAI

et

« L’ajout de caramel ne change rien au goût du whisky Â»  : FAUX

 

Oui, la loi autorise les producteurs de whisky à ajouter du colorant au caramel (E150a, en France) à hauteur de 0,01 %,pour donner une couleur ambrée « standard Â» censée rassurer le consommateur néophyte sur la qualité, études de marketing oblige, mais la loi oblige aussi à le déclarer, ce qu’habilement les producteurs font en utilisant la langue allemande, hollandaise, ou grecque pour ne pas trop heurter le consommateur trop curieux.

Les mentions « Mit farbstopff Â» ou « Zucker color Â», "met Karamel justereit", etc…indiquent donc l’utilisation de ce colorant, qui, à faible dose, d’après les producteurs, n’aurait pas d’influence sur le goût. Pour preuve, disent-ils, il est présent dans de nombreux blends et Single-malts de qualité. Par contre, il se dit parmi les spécialistes que certains whiskies sont adoucis et aseptisés/sucrés non plus par de l’essence de caramel, mais bien par du caramel liquide, voire de la saccharose liquide (ça c’est plus difficile à prouver) et il est difficile de savoir jusqu’à quel point.  Ce qui est sûr c’est que le goût est affecté par l'ajout significatif d'essence de caramel. Au goût cela est sensible, comme John Glaser de Compass Box (qui s’y connaît en matière d’assemblage !) le démontre à chaque visiteur qui veut bien l’entendre, preuves à l’appui. L’essence de caramel apporte une sorte de fondu des saveurs, une fadeur sucrée qui atténue souvent considérablement la qualité et le travail d’assemblage préalable, et c’est bien dommage. Cependant certains whiskies majeurs « passent au travers Â» malgré tout, mystérieusement. C’est le cas par exemple de l’ancien Highland Park 18 ans officiel (d’avant 2006) ou du Bowmore 15 ans « Mariner Â», le dosage dans ces deux cas ayant dû être très faible et sans autres additifs

Attention, d’un autre côté, il ne faut pas oublier que du caramel naturel peut se trouver naturellement dans la palette d’un whisky de part les saveurs rendues par la maturation en fûts de bourbon, au même titre que la vanille…

 

 Â« Les écossais sont les plus gros consommateurs de whisky au monde Â»FAUX

 

Non, ce sont les français qui en consomment le plus, mais...des blended whiskies, tandis que ce sont les américains qui consomment le plus de single malts (statistique 2015). La France, en volume global, achète le plus de whiskies, mais la part la plus importante  (près de 95 %-bien que le nombre ait semble t'il baissé à environ 90 % ces dernières années) de ces achats demeurent les Blended whiskies, le consommateur lambda privilégiant la quantité, le prix et la fonction conviviale (base de cocktail, boisson allongée de soda, d‘eau pétillante ou simplement consommée avec des glaçons…) à la qualité, hélas. Ensuite ce sont les américains, puis les Espagnols. L’ordre varie peu d’année en année.

Les single-malts, eux, étant encore trop méconnus du grand public, et leur prix plus élevé, ont plus de mal à s’imposer, malgré leur « démocratisation Â» quand des grandes marques ont distribué très largement leurs single-malts (que ce soit ABERLOUR, GLENFIDDICH, GLENLIVET ou d’autres), dans les grandes surfaces dans les années 1980 à 1990. Par ailleurs, pour des raisons de prestige et de calcul marketing, certaines répugnent à livrer sur les mêmes étals que ceux des blends médiocres (ou bons d’ailleurs !) leurs produits, et privent le consommateur qui ne va jamais chez le caviste de ce choix. Sans parler de la question du prix…

 

 

2/ POUR LES CONNAISSEURS :

 

 Â« Les meilleurs whiskies sont tous des single-casks ou bruts de fût Â»: VRAI & FAUX

 

Oui, dans la mesure ou, sur le papier du moins, un whisky non réduit à toutes les chances d’être plus parfumé, plus concentré en arômes et saveurs qu’un whisky réduit. Sauf que, dans la plupart des cas, l’alcool est brûlant et couvre la plupart des sensations, et il n’est guère aisé d’avoir accès à la palette des saveurs, à l’exception des vieux malts qui ont perdu en degré du fait de la « Part des Anges Â», ou qui l’ont conservé mais dont le travail du bois à émoussé leur « tranchant Â» pour un degré pourtant élevé (ex. les 20 à 30 ans d’âge de plusieurs distilleries). Aussi, c’est pourquoi une réduction par adjonction d’un peu d’eau s’avère nécessaire voire indispensable pour pouvoir apprécier pleinement ce type de bouteille qui par ailleurs est souvent onéreux, cela étant dû à la taxation des alcools suivant leur degré.

De même, on peut très bien avoir à faire à un "Cask Strength" (ou "brut de fût") officiel qui est un assemblage, millésimé ou non (ex. le CAOL ILA) de plusieurs fûts plus ou moins âgés et dont le plus âgé contribuera à abaisser le degré d’alcool final du mélange, pour les raisons expliquées plus haut.

Le Cask Strength, ou brut de fût est censé être (et l’est souvent !) la quintessence d’un Single-malt, son portrait « en pied Â» si j’ose dire ou, du concentré de ses qualités dans le meilleur des cas, du concentré de ses défauts dans le pire. Il faut qu’il soit équilibré et que l’alcool soit bien distillé, si ce n’est pas le cas on pourra parler d’un nez ou d’une bouche déséquilibrée ou trop alcooleuse.

 

 Â« Il n’y a plus d’orge écossaise dans le whisky écossais Â»  : FAUX

 

Pendant longtemps, la demande croissante et la fin de la fermeture annuelle de nombreuses distilleries ont entraîné une pénurie de l’orge dite « locale Â» ou « indigène Â» (phase dite « de repos Â», en clair d’arrêt de la production en vue de la révision des installations par exemple ou si la production est faible, le personnel peu nombreux, à cause de l’hiver, etc..), aussi pour suivre les demandes des distributeurs on a fait importer sur certaines îles de l’orge du « continent Â» (traduire du reste du Royaume-Uni), voire, moins avoué des Pays de l’Est…ou d'Europe centrale. Le tout dit on, de moindre qualité, et au rendement moins cher. Cela n’est plus d’actualité en 2006, semble t'il, et l'on assisterait au retour à l’orge locale (à en croire la S.W.A., en 2006)., mais j'émets quelques réserves. Depuis, de nombreuses distilleries tentent de proposer au moins une version parmi leurs gammes qui utilise de l'orge locale ("local barley") ou au moins écossaise ("Scottish barley"), c'est le cas de jeunes distilleries comme KILCHOMAN ou ARRAN, comme de distilleries plus anciennes comme GLENGOYNE ou BRUICHLADDICH, et bien entendu du pionnier en la matière qu'est SPRINGBANK.

 

 Â« Dans le monde, le whisky qui se rapproche le plus du scotch, c’est le whisky japonais Â» : VRAI

 

Vrai, car les japonais, au début du XXème siècle ont étudié de près les techniques écossaises, le « père Â» du whisky japonais, Masataka Taketsuru, qui s’est rendu sur place pour les étudier, en 1918, en sait quelque chose, voir l'historique du whisky japonais, ici : cliquez ici

Plus précisément, l’orge maltée est utilisée, des fûts de bourbon et de sherry, mais aussi des fûts de chêne japonais. Il y aussi double-distillation. Le whisky japonais est donc élaboré suivant des méthodes très proches du whisky écossais, parfois même pour certaines distilleries plus artisanalement que la plupart des distilleries écossaises actuelles !

 Les whiskies d’Irlande procèdent différemment, car pratiquant majoritairement la triple-distillation (hormis la distillerie COOLEY), et utilisant tant l’orge maltée que non maltée, mais aussi d’autres céréales. Ce n’est pas le même type de goût qui est recherché. De même, les whiskeys américains sont distillés une seule fois (sauf exception), les fûts ne sont pas les mêmes (ils sont neufs) et traités différemment (profondément brûlés). Dans le monde, on pourrait dire que certaines autres distilleries élaborent également du whisky comme en Ecosse, mais il s’agit souvent de petites structures (comme en France la distillerie GLANN AR MOR, par exemple, et dans une certaine mesure la distillerie indienne AMRUT, la distillerie PENDERYN au Pays de Galles et la distillerie américaine CLEAR CREEK produisant le single-malt McCarthy’s).

 

 Â« Les Blends japonais ne comportent que des single-malts et single-grains japonais »: FAUX

 

D’abord rumeur, puis confirmée par des écossais, puis par des japonais, elle est maintenant une quasi-certitude, admise par nombre de japonais aux-mêmes: Leurs superbes BLENDS & « PURS MALTS Â» comportent bel et bien un pourcentage (non révélé) de whisky de malt écossais: Le groupe dirigeant NIKKA possédant dans son porte feuille la distillerie BEN NEVIS. Quand au groupe SUNTORY, via Morrisson-Bowmore, il possède à la fois AUCHENTOSHAN, BOWMORE et GLEN GARIOCH…

Depuis quelque temps, des sous-marques apparaissent en Europe (pour éviter les procès j'éviterais de citer des noms !) ou l'on nous propose à des prix parfois assez substantiels, des whiskies dont rien nous garantit qu'ils soient à 100 % ni même à 50 % japonais...Ce ne serait pas bien grave s'ils n"étaient pas aussi quelconques, aseptisés, sans âme, comme certains dégustés récemment. J'incite donc le consommateur à la prudence, et, lorsque c'est possible, à déguster les whiskies avant de les acheter, pour ne pas engendrer une légitime déception...

 

« Comme c’est un alcool fort, il se conserve indéfiniment une fois la bouteille ouverte Â» : FAUX

 

Très délicat et peu typé, il perdra peu à peu (par évaporation, oxydation) de ses nuances les plus subtiles au bout de quelques mois seulement si vous l’ouvrez trop souvent, ou jusqu’à plus d’un an (voire plusieurs années si le bouchon est d’excellente qualité) pour un whisky plus typé et puissant. La qualité du bouchon et l’atmosphère ambiante peuvent influer aussi sur le goût, certes pas autant que pour un vin, mais tout de même significativement. Bien sûr, si une bouteille est conservée correctement, et pas souvent ouverte, elle peut conserver ses qualités organoleptiques plusieurs mois, voire années, mais vérifiez-le de temps à autrer, ou sinon, par prudence, n'hésitez pas à le reconditionner, ainsi que vos fonds de bouteilles, dans des contenants plus petits autant que possible si vous voulez préserver leurs qualités gustatives. Voir plus bas à ce sujet...

 

« Les vrais connaisseurs choisissent soigneusement l’eau avec laquelle ils coupent leur whisky Â»: VRAI, parfois

 

Oui, car par définition, l’eau de la source ayant servi à réduire le cas échéant le degré du whisky qu’il vous intéresse de déguster est la plus adaptée pour ne produire des altérations de goût susceptibles de vous tromper sur la nature de celui-ci. Or, même hors d’Ecosse, il y a parfois moyen de mettre la main sur des bouteilles d’eau minérales écossaises s’approchant de celle utilisée pour les réductions ou celle même utilisée par la distillerie. Sans faire de publicité pour une marque quelconque, on signalera que certaines moyennes surfaces de luxe proposent de l’eau en grande ou demi-bouteille provenant de la région écossaise la plus fournie en nombre de distilleries, alors, à bon entendeur…

 

LA CONSERVATION : 

 
 

*AVANT L'OUVERTURE DE VOS BOUTEILLES:

 

Quelques conseils pratiques pour la conservation des bouteilles de whisky:

 

Veillez bien à garder les bouteilles verticalement, surtout celles pourvues de bouchon de liège (nommés "cork" en anglais) quitte à humecter légèrement le bouchon de temps à autre avec le whisky en  basculant la bouteille verticalement un court moment (ceci est surtout conseillé pour une bouteille que vous n’ouvrez pas souvent et qui est destinée à durer un certain temps), afin que le bouchon ne casse pas à la prochaine ouverture. Cela n’a pas d’importance pour les bouteilles à bouchon à vis (nommées "screw cap" en anglais) si elles ferment bien, elles peuvent être couchées sans problème, sauf si elles comportent une partie non métallique sous le bouchon. Cependant, si ces dernières comprennent des whiskies non filtrés (avec un léger dépôt au fond de la bouteille, des résidus de fûts), mieux vaut les stocker également verticalement.

Veuillez également à les conserver dans un endroit ni trop frais ni trop humide ni trop chaud, et à l'abri des odeurs de cuisine, de tabac, ou encore de produits ménagers. Ceci afin que le bouchon "ne travaille pas trop" et que celui-ci et donc le whisky ne se dégradent pas à la longue. Les différences de température trop grandes ne sont pas recommandées non plus, même si, je vous rassure, cela n'est pas aussi critique que pour le vin. Si vous avez le choix, conservez-les assez bas, maximum à mi-hauteur du plafond de votre pièce de stockage, pas davantage. Ils seront moins chauds à l'ouverture et "le bouchon souffrira moins".

Gardez vos whiskies à l'abri de la lumière. Si nombre de cavistes gardent leurs bouteilles à la lumière du jour ou d'un néon, c'est parce c'est plus facile pour eux de les vendre ainsi que de présenter l'étui ou le tube de chaque bouteille qui les contient, mais ce qu'il faut garder également à l'esprit, c'est qu'en général ces whiskies se vendent relativement rapidement (mais si ce n'est pas le cas, méfiance) et que donc la menace d'oxydation des bouteilles est moindre que celle qui est chez vous si vous exposez ces bouteilles à l'air libre (ou en tout cas qu'ils sont prêts à en prendre le risque) et que vous ne les consommez pas rapidement. Hormis l'oxydation du contenu principal (le whisky), l'autre raison de ne pas les laisser à la lumière c'est lorsqu'il y a suspicion ou présence indiquée d'additifs tels que le caramel ajouté ou E150a en France, E150d ou ailleurs (par l'inscription sur la contre-étiquette des formules suivantes: "Mit farbstoff", "met farven justeret", "zucker colour"). Le caramel ajouté se dégrade rapidement au contact de la lumière.

 

Concernant les phénomènes liés au stockage durable des bouteilles, il faut savoir plusieurs choses:

 

1/ Le niveau d'une bouteille peut être plus bas que la normale, pour reprendre la terminologie des bouteilles de vin de Bordeaux, au "bas goulot"-presque à la normale, c'est un petit défaut de remplissage, rien de plus, en général. S'il est plus bas, de "très légèrement bas" à "bas" (soit un manque d'environ 4 à 10 cl), et que la capsule qui surmonte le bouchon est intact (d'ailleurs n'achetez jamais aux enchères ou en boutique une bouteille dont la capsule n'est pas intacte, la bouteille peut être soit un faux, soit dégradée car possiblement déjà ouverte auparavant), cela est un signe d'évaporation naturelle, et c'est le cas de bouteilles "collector's" plus ou moins anciennes (mais en général il faut entre 30 et 60 ans pour arriver à cela).

2/ L'effet dit "O.B.E." (ou "Old Bottle Effect"), qui découle directement de ce que je décrivais pour les très vieilles bouteilles (et j'ai eu l'occasion de la constater sur de nombreuses bouteilles que j'ai eu la chance de déguster), à savoir que comme le niveau a baissé, l'air est rentré et a provoqué l'augmentation (plus ou moins conséquente) de la fusion des saveurs, que ce soit pour un blended-whisky ou un single-malt, donc un "lissage" de celles-ci. Lorsque cet effet est modéré, il sera en faveur du contenu de votre bouteille, et ne fera pas trop bouger le profil aromatique de celui-ci, voire même lui sera bénéfique dans le cas d'un whisky assez vif et alcooleux ou trop typé. En revanche, lorsque cet effet "O.B.E." sera trop important, le whisky que vous dégusterez n'aura plus grand chose à voir avec ce qu'il était au moment de sa mise en bouteille. Ceci étant dit, vous dégusterez une pièce historique et souvent vous n'aurez pas le choix de la déguster autrement avec, tout de même, souvent, "de beaux restes". Attention, dans le cas des whiskies tourbés, il est possible que la tourbe ne soit plus qu'une infime présence, voire disparaisse véritablement.

3/ Concernant les bouchons (j'y reviendrais ci-dessous), n'attendez pas trop avant d'ouvrir une bouteille "de collection" ou simplement une que vous aimez et possédez depuis longtemps, car mieux vaut la déguster "dans ses  belles années" que bien plus tard dégradée par le temps, et surtout, sachez que changer son bouchon (si cela est fait correctement) si besoin ne peut lui être que bénéfique. Ainsi, avis aux collectionneurs de certaines marques commençant par exemple par un K ou un S (je ne veux pas de soucis avec les producteurs donc je ne préciserais pas plus, mais certains forums en parlent...), vérifiez bien l'état du bouchon avant son ouverture autant qu'après, car ces dernières années de nombreux flacons (fermés!) ont vu plusieurs cas de délitement du bouchon (dont des morceaux finissent par tomber tous seuls dans le whisky sans aucune action de votre part) signalés, et j'en suis par ailleurs le témoin direct. Pour éviter l'oxygénation du whisky, certains utilisent des films plastiques ou faits d'autres matériaux comme le "parafilm" (plus résistant que le film alimentaire, que j'utilise parfois, notamment pour protéger les verres de dégustation des odeurs-autre conseil que je vous recommande au passage, pour garder vos verres intacts), mais les films trop hermétiques ont le défaut de supprimer tout échange d'air entre le contenu de la bouteille et l'extérieur, or le whisky tout comme le vin est quelque chose de vivant, et retirer tout air pourrait conduire, à terme, au pourrissement du bouchon, puis à la dégradation du whisky lui-même. Je n'ai pas de certitude à ce sujet, mais je sais que personnellement je ne prendrais pas ce risque, à vous de voir.

 

*APRES L'OUVERTURE DE VOS BOUTEILLES:

 

Si le bouchon de liège casse au cours de l’ouverture d’une bouteille, pas de panique, il y a des solutions pour le « sauvetage Â» de votre whisky préféré. Il faut pour cela idéalement disposer de plusieurs bouchons de rechange de différentes tailles (afin de parer à toute éventualité-la forme du goulot des bouteilles différent parfois d’un whisky à l’autre). Un autre conseil d'ailleurs, lorsqu'une de vos bouteilles est terminée, ne jetez pas son bouchon (surtout s'il est en liège ou apparenté), mais gardez le, et essayez de vous faire au fur et à mesure une petite réserve de bouchons de taille différente. Si d'aventure le bouchon d'une de vos bouteilles casse par la suite, vous n'aurez pas à courir chez le voisin (pas sûr qu'il collectionne le whisky comme vous!) ou chez un caviste, car vous pourrez ainsi y remédier rapidement.

Par ailleurs, il vous faudra vous munir de filtres à café et d’un porte-filtre (afin de filtrer le whisky qui aura certainement réceptionné des morceaux du bouchon que vous aurez du mal à sortir intact de la bouteille, exploit qui si vous y arrivez ne nécessitera aucune des étapes suivantes), d'une ou plusieurs tailles d'entonnoir et bien sûr d’une carafe à eau ou contenant de 70 cl ou plus (c'est mieux d'avoir de la marge) et d’une ou plusieurs bouteilles de 70 centilitres.

En résumé, il vous faudra donc en cas de casse du bouchon le retirer délicatement, puis contrer la chute de morceaux de liège dans la bouteille en filtrant le whisky à travers un filtre à café (ou quelque chose d'aussi fin et neutre en goût), verser le whisky désormais sans impuretés dans une carafe/bouteille intermédiaire (propre et neutre en goût), rincer la bouteille d’origine avec une eau neutre ou sans trop de goût, puis reverser délicatement le whisky dans cette bouteille (ou une nouvelle en cas de casse d'une partie de la bouteille), et enfin bien entendu trouver un nouveau bouchon adéquat, de préférence de la même marque que celui concerné. Et voilà !

*Une autre astuce (d'origine professionnelle) pour éviter la casse du bouchon ou sa dégradation (plus forte pour les bruts de fût semble t'il), une fois la bouteille ouverte, est de basculer quelques secondes la bouteille dans l'autre sens (bouchon en bas), en tenant bien le bouchon, tout en tournant la bouteille délicatement en lui donnant un tour complet, mais pas longtemps attention (car là aussi il y a risque de casse). A faire après dégustation. Cela aura l'effet d'humecter le bouchon suffisamment pour maintenir un certain temps un bon équilibre entre humidité et sécheresse. A ne surtout pas faire si vous n'êtes pas sûrs de vous ou si l'on ne vous a pas déjà montré comment faire !

Que faire si le contenu se dégrade au bout d'un certain temps (en général lorsqu'au moins 20 à 30 cl ont été dégustés) ? Hormis la possibilité que le whisky lui même soit instable et évolue mal (toujours possible), c'est le signe en général que le niveau de la bouteille a un peu trop baissé par rapport à son contenu, ou qu'elle est été trop souvent ouverte, bref, qu'il faut qu'il y aie moins d'air en contact avec le whisky. Il faut donc envisager, si vous sentez qu'il y a dégradation du profil aromatique de votre whisky, de le reconditionner, quitte à, si vous êtes un peu fétichiste, à garder la bouteille d'origine vide. Vous trouverez sur internet des adresses de sociétés qui vous vendront des contenants adaptés de toute capacité (en général vous aurez besoin, au début en tout cas, de flacons de 20, 25, 30, 35 et 50 cl). Par ailleurs certains whiskies sont déjà conditionnés en flacons plus petits que 70 cl (la taille la plus courante en Europe), donc une fois vidés gardez les pour cet usage. Autre astuce, l'eau de la marque Speyside-Glenlivet (qui est la même qui est utilisée pour réduire le whisky de la marque The Glenlivet) et conditionnée en bouteilles de 70 cl mais aussi de 33 cl, ce qui peut être bien utile.

 

 

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