IRLANDE

Brève présentation :

 

 A NOTER : Article encore en construction & plus seulement pour la partie illustration, Ă©tant donnĂ© les changements rĂ©cents dans le whisky irlandais, aussi merci de votre patience !

 

Mise Ă  jour le: 29/01/15

 

1/ Les différents types de whiskeys

2/ Les régions du whiskey irlandais

3/ Petit panorama historique du whiskey irlandais


 

 

 

1/Les différents types de Whiskeys irlandais :

 

 Les BLENDS (ou BLENDED WHISKEYS):

 

 

Il s'agit d'assemblages de whiskies de grain et de PURE POT STILL (distillĂ©s dans des « alambics-marmite Â», Ă  base d’orge maltĂ©e ou non maltĂ©es), sans sĂ©chage sur feu de tourbe - sauf exception - ex. INISHOWEN –et distillĂ©s trois fois,  ils sont le fruit d’une triple distillation. Leur vieillissement est plus rapide que les scotchs. Les types de fĂ»ts utilisĂ©s sont les mĂŞmes en revanche, sauf que l’affinage dans d’autres fĂ»ts est plus rare. La dilution, contrairement aux scotchs, est peu recommandĂ©e, et très dĂ©licate (tout glaçon est bien entendu proscrit ici) hormis pour les brut de fĂ»t, bien entendu. Ces whiskeys sont rĂ©alisĂ©s en quantitĂ© industrielle (en tout cas pour ceux provenant de MIDLETON) dans les mĂŞmes alambics (de plus grande capacitĂ© que ceux d’Ecosse)  et peuvent prendre des formes (marques) parfois très diffĂ©rentes, ce avec une qualitĂ© constante. Les plus fins peuvent concurrencer certains single-malts par leur fruitĂ© unique, leur finesse et leur complexitĂ©.

 

 

Les PURE-POT STILL (ou SINGLE POT STILL):

 

Les Pure POT STILL, eux, sont distillés trois fois, mais combinent deux types différents d’alambic - continu et à repasse. Ils sont composés de 50 % d’orge maltée et 50 % d’orge non maltée…toutes ces différences exacerbent leur caractère fruité (notamment riches en fruits rouges et en agrumes), et adoucissent les notes de céréales. Ils sont très appréciés des connaisseurs, mais étonnent et séduisent également souvent les néophytes….car ils sont assez faciles d’accès et très gourmands.

 

Les SINGLE-MALTS:

 

Ils s'agit de whiskeys provenant d’une seule distillerie, distillés trois fois (sauf chez COOLEY, notamment pour le CONNEMARA) au lieu de 2 pour les écossais, et constitués de nombreux fûts d’années différentes (si la bouteille porte une mention d’âge, ce sera celui du plus jeune entrant dans la composition, millésimé, ou non), ou d’un assemblage de fûts de la même année (il est alors millésimé) ou d’un petit nombre de fûts (small batch) ou proviendront d’un seul fût (single-cask), ce qui est plus rare en Irlande, et souvent hors de prix. Ils sont généralement réduits par adjonction d’eau à 40 ou 43 % d’alcool par volume, par l’évaporation avec les années ou non réduits (cask strength, ou en français brut de fût). Contrairement à la grande majorité des whiskies écossais, ils arrivent à maturité plus rapidement que les écossais, souvent dès 7 ans d’âge. Un seul est tourbé (le CONNEMARA de la distillerie COOLEY) mais au XIX ème beaucoup l’étaient…

 

2/Les régions du Whiskey irlandais :

 

Les trois principales régions productrices d’IRLANDE:

 

 

En EIRE :


 

Distillerie MIDLETON   (Ă  Cork)    

 

-Blends JAMESON, POWER’S, MIDLETON Very rare

-Pure Pot Stills POWER’S, GREEN SPOT, YELLOW SPOT et RED BREAST

 

 

Distillerie TULLAMORE DEW   (Ă   Clonminch, Offaly)

 

-Blend TULLAMORE DEW

-Single-Malt TULLAMORE DEW

 

 

Distillerie COOLEY   (Ă   Riverstown, Dundalk)

 

 

 

-Blend INISHOWEN

 

-Single-Malts CONNEMARA (tourbé), THE TYRCONNELL (non tourbé)

-Single-Grain GREENORE

 

 

Distillerie KILBEGGAN   (Ă   Westmeath)

 

 

 

-Blend KILBEGGAN

 

 

Distillerie THE DINGLE WHISKEY Distillery   (Ă   Kerry)

 


Distillerie ALLTECK/CARLOW   (Ă   Bagenalstown)

 

 

 

 

En  IRLANDE DU NORD :

 

 

 Distillerie BUSHMILLS  (Ă  Antrim, près de Dublin)

 

 -Blends BUSHMILLS, BLACK BUSH

-Single-Malts BUSHMILLS        

 

 

 3/ Petit panorama historique du whiskey irlandais:

 

 

Rappel: La querelle entre écossais et irlandais sur la paternité de la production de whisky semble toucher heureusement à sa fin, depuis que l’on a établi semble t’il définitivement, et seulement en 2006, que c’est bien l’Irlande qui a, la première, bénéficié des connaissances sur l’art de la distillation ramenées du Moyen-Orient (mais aussi via d’anciens textes latins) par les missionnaires irlandais au V ème siècle.

 


Les celtes adaptent alors, aux environs du XII ème siècle, celle qui se nomme encore « aqua vitae Â» en « uisge beatha Â» et les premières traces Ă©crites, les premiers rĂ©cits apparaissent, comme celui ou l’on signale que Sir Robert Savage, seigneur du comtĂ© de Bushmills, utilise Ă  cette Ă©poque (XIII ème) de l’ Â« uisge beatha pour fortifier ses troupes Â». Plus tard, on rapporte que l’explorateur Walter RALEIGH qui se rendait en Guyane, embarque Ă  bord de son navire, un tonneau de whisky Ă  Cork  (ville ou sera situĂ©e plus tard la distillerie de MIDLETON). On raconte aussi que tant la Reine Elizabeth d’Angleterre que Pierre le Grand de Russie apprĂ©ciaient beaucoup  l’uisge beatha…et la lĂ©gende veut enfin que ce soit Saint-Patrick qui soit le « passeur Â» de la technique du whisky, non seulement entre l’Orient et l’Occident, mais aussi entre l’Irlande et l’Ecosse (plus prĂ©cisĂ©ment, dit on de l’Irlande vers d’abord les Ă®les de Skye et d’Islay). Evidemment, les traces Ă©crites sont fort peu nombreuses et toutes ces informations difficiles Ă  vĂ©rifier.

 NĂ©anmoins, parmi les faits Ă©tablis avec certitude, l’on sait maintenant que sur accord du Roi James, le 20 avril 1608, le gouverneur d’Ulster, Sir Thomas Philips accorde la première licence officielle de distillation, Ă  la rĂ©gion du ComtĂ© d’Antrim, en actuelle Irlande du Nord (rĂ©gion qui abritait nombre de distilleries clandestines), comprenant le village de Bush (aux nombreux moulins), qui va devenir Bushmills et accueillera la distillerie du mĂŞme nom, distillerie dont la grand historien des distilleries Ă©cossaises Alfred BARNARD prĂ©cise qu’elle existe mais est encore illĂ©gale en 1743. Ce n’est qu’à la fin du XVIII ème siècle que l’essentiel des distilleries clandestines obtiennent une licence. Elles sont alors au nombre de 1228, parmi dit-on plus de 2000. C’est seulement en 1784 qu’officiellement la « OLD BUSHMILLS Distillery Â» est enregistrĂ©e, y compris avec son procĂ©dĂ© de distillation, ses alambics de type Pot Still, dits Ă©galement « alambics-marmites Â».

 

 

 Photo distillerie Bushmills

 


La distillerie BUSHMILLS, une des plus anciennes d’Irlande…

 

En 1830, Aeneas COFFEY (un dublinois nĂ© en France en 1780) perfectionne le procĂ©dĂ© de distillation continue inventĂ© par l’écossais Robert Stein en 1826, procĂ©dĂ© dit « patent still Â» , ou « Coffey still Â», et au lieu de l’appliquer au whisky de malt (ce qui n’intĂ©resse pas alors les irlandais, les Ă©cossais Ă  l’époque ayant, eux, vite compris le parti qu’ils pourraient en tirer pour concevoir des blended whiskies de moindre coĂ»t et Ă  plus grande Ă©chelle), le rĂ©serve Ă  la distillation en continu d’alcool de grain. Parallèlement, en 1825, les trois frères Murphy fondent la distillerie de Midleton, près de Cork, dans l’actuelle rĂ©publique d’Irlande, l’Eire. Cette ancienne manufacture, puis caserne deviendra plus tard un musĂ©e du whisky.

 

C’est dans les annĂ©es 1850 que les whiskeys irlandais commencent Ă  avoir une certaine notoriĂ©tĂ© internationale, et notamment aux Etats-Unis (ou se trouve une forte communautĂ© irlandaise), mais de nouvelles taxes sur l’orge maltĂ©e poussent la plupart des distilleries irlandaises Ă  avoir recours Ă  la fois Ă  l’orge maltĂ©e, Ă  l’orge non maltĂ©e, et Ă  d’autres cĂ©rĂ©ales, mĂŞme si longtemps la distillerie BUSHMILLS rĂ©sistera longtemps Ă  cette tendance. Elle sera dĂ©truite par un  incendie en 1885, puis reconstruite. Elle a depuis de nombreuses annĂ©es un certain succès grâce Ă  ses whiskies distillĂ©s trois fois, dont son blended whiskey « BLACK BUSH Â» (très riche en malt, il en contient 80 %), et depuis plus rĂ©cemment (en France, en tout cas !) une somptueuse cuvĂ©e anniversaire nommĂ©e « 1608 Â» (Ă  90 % de single-malt), et bien sĂ»r ses single-malts « BUSHMILLS MALT Â» 10, 12 ans et les 16 et 21 ans, très complexes, et dont les plus âgĂ©s comportent trois maturations successives (nommĂ©s « THREE WOODS Â» , car vieillis en ex-fĂ»ts de Bourbon, Sherry et Porto pour le 16 ans, Bourbon, Sherry et Madère pour le 21 ans). Elle produit aussi un autre single-malt, plus lĂ©ger, le KNAPPOGUE CASTLE.

 

Après avoir résisté, BUSHMILLS est rachetée en 1972 par la société française PERNOD-RICARD, comme par ailleurs, plus tard, en 1988, tout le portefeuille des IRISH DISTILLERS, MIDLETON et son blend JAMESON en tête. Les irlandais, craignant une prise de contrôle de leur société par des capitaux anglais, préfèreront en effet la céder à des français. Par la suite, BUSHMILLS fera cavalier seul, hors de Pernod-Ricard, et, après avoir tenté de demeurer indépendante, d’après les dernières informations en date, intègre en partie le puissant groupe Moët-Hennessy-Diageo (M.H.-DIAGEO). Des éditions limitées de la distillerie (en particulier des single-casks et bruts de fût) sont elles commanditées et distribuées par la société française La Maison du Whisky.

 

Photo bouteilles Bushmills

 

Progressivement, le whiskey irlandais va connaître un certain déclin à partir de la fin du XIX ème siècle. Il ne subsiste officiellement plus que 12 distilleries lorsque le succès des blends en provenance d’Ecosse commence à faire pencher la balance en la défaveur de l’Irlande, puis en 1920, l’handicape sévèrement face à son concurrent, lorsque la guerre civile fera rage et que l’Irlande se retrouve divisée en deux pays distincts, avec un voisin, l’Angleterre, peu disposé à la laisser vendre ses whiskeys chez elle. Le salut semble pouvoir venir alors des irlandais d’Amérique du Nord, mais la Prohibition y fait rage notamment aux Etats-Unis depuis 1905 (et surtout 1916). Après la seconde guerre mondiale, seules quatre distilleries demeurent en activité, Cork distillery, Jameson et Power, en Eire, et Old Bushmills en Irlande du Nord.

 

Les distilleries COLERAINE (ne pas confondre avec le blend de BUSHMILLS du mĂŞme nom), KILBEGGAN, DUNDALK, ALLMAN’S RANDON, et COMBER fermeront, tandis que les distilleries NORTH MALL, WATERCOURSE, THE GREEN et DALY’S fusionnent en la « CORK distiller’s company Â».

 

John POWER Ă©tablit en 1791 une distillerie Ă  Dublin, et son blend, le  « POWERS Â», doux et fruitĂ©, devient vite très populaire. C’est aussi une des premières distilleries Ă  embouteiller elle-mĂŞme ses whiskeys.

 

La première distillerie de John JAMESON, également dublinoise, date de 1780 (d’où la date reprise sur les étiquettes de l’ancien 12 ans d’âge). Mais les locaux de Bow Street fermeront en 1971, après le regroupement au sein du complexe Midleton.

 

La distillerie TULLAMORE, elle, est crĂ©Ă©e en 1829, puis sera lĂ©guĂ©e plus tard, en 1957, Ă  la famille Daly. En 1881 dĂ©jĂ , la capitaine Daly, qui gère dĂ©jĂ  cette sociĂ©tĂ©, charge Daniel E. Williams de reprendre le flambeau  (il y travaillait depuis l’âge de 15 ans !), et c’est lui qui va marquer la distillerie de son empreinte. Il agrandit celle-ci, et trouve un concept Ă  partir des ses initiales, D.E.W., en donnant son nom Ă  un blend fruitĂ© et lĂ©ger, un assemblage de Pot still et de grain, distillĂ© trois fois, nommĂ© TULLAMORE DEW, arguant qu’il fallait « donner Ă  chaque homme son dĂ» Â» (qui est aussi un des sens du mot « dew Â» en anglais), donc lui donner son whiskey ! C’est un succès. Plus tard paraĂ®t un 12 ans d’âge, très gourmand et fruitĂ©. La distillerie ferme ses portes en 1954, puis est rachetĂ©e en 1965 par John Power & son, avant d’intĂ©grer le groupe IRISH DISTILLERS l’annĂ©e suivante. Mais l'histoire de cette distillerie ne s'arrĂŞte pas lĂ , puisque un projet de son propriĂ©taire William Grant & Sons lui permet de revivre aujourd'hui (Ă  complĂ©ter).

 

Un autre événement, en effet, plus significatif encore, a lieu en 1966, lorsque, pour faire face à la concurrence écossaise, les distilleries restantes et les compagnies de production de whiskeys en général (Cork distillers company –qui possède Midleton-John Jameson & Son, John Power & Son) choisissent de s’unir au sein d’un groupe nommé IRISH DISTILLERS.

 

Spectaculairement, la nouvelle sociĂ©tĂ© choisit alors de fermer toutes les distilleries du groupe, pour concentrer la production dans un gigantesque complexe, situĂ© Ă  Midleton, juste Ă  cĂ´tĂ© de l’ancienne distillerie (devenu musĂ©e, et une attraction Ă  vocation touristique sur le thème du whisky). Ultra-moderne, la nouvelle Midleton, pourvu de 13 gigantesques alambics-marmites, commence sa production en 1975, en Ă©laborant les diffĂ©rents whiskeys du groupe grâce Ă  une subtile combinaison entre les diffĂ©rents types d’alambics, d’orge et d’autres facteurs encore. Sa capacitĂ© de production en dit long sur les ambitions Ă©conomiques du groupe : 19 millions de litres d’alcool par an.

 

Photo alambic Midleton (old)

 


Le blend « JAMESON Â», d’entrĂ©e de gamme, produit par Midleton, est toujours le whiskey le plus vendu d’Irlande, tandis que les Ă©ditions plus ambitieuses (et j’ose dire, bien plus consĂ©quentes) comme le 12 ans (sous ses diffĂ©rentes variantes, dont la fameuse « Distillers Selection Â» de 2005, distribuĂ©e en France par la Maison du Whisky, ou encore le « CRESTED TEN Â» qui est aussi un JAMESON), ou surtout comme le 18 ans, très richement fruitĂ© et joliment boisĂ©, ne sont pas encore considĂ©rĂ©es Ă  leur juste valeur car catĂ©gorisĂ©s comme blended whiskeys et non single-malts.

 

Du cĂ´tĂ© des blended whiskeys de type Pure Pot Still, qui dont un type intermĂ©diaire entre le blend et le single-malt, et une production typiquement irlandaise, des whiskeys comme le « POWER’S Â» 12 ans ou plus connu encore, le « RED BREAST Â» 12 ans obtiennent dans les annĂ©es 2000 un beau succès auprès des amateurs de scotch comme de whiskey dans le monde entier, mais Ă  une Ă©chelle plus modeste, par la richesse de leurs saveurs, dont un fruitĂ© exceptionnel, sans rĂ©elle concurrence. Elle produit Ă©galement un autre Pure Pot Still, le « GREEN SPOT Â», ainsi que des blends « de grande consommation Â» comme le « PADDY Â». En très haut de gamme, elle propose Ă©galement depuis 1984 et presque chaque annĂ©e le « MIDLETON VERY RARE Â», un assemblage luxueux et millĂ©simĂ© d’une sĂ©lection de 100 fĂ»ts de la distillerie considĂ©rĂ©s comme les meilleurs. Un blended Ă  fort pourcentage de Pure Pot Still rĂ©putĂ©, mais parfois difficile d’accès.

 

Photo whiskeys distillerie Midleton

 


En 1987, le groupe COOLEY, crĂ©Ă© par John TEELING, propriĂ©taire de la distillerie du mĂŞme nom, refuse de s’intĂ©grer au groupe « THE IRISH DISTILLERS Â», et tente au sien d’une structure plus modeste que celle de Midleton, de rĂ©crĂ©er une autre idĂ©e du whiskey irlandais, Ă  travers notamment plusieurs single-malts, que ce soit le CONNEMARA, le seul whiskey tourbĂ©, ou le TYRCONNELL, plus floral et fruitĂ©.

 

 Il tente de faire revivre Ă©galement des whiskies provenant de noms de distilleries fermĂ©es, comme LOCKE’S (la distillerie, elle est devenue un musĂ©e) ou KILBEGGAN, mais pas nĂ©cessairement sous forme de single-malts.  Elle Ă©labore Ă©galement un blend sucrĂ© et lĂ©gèrement tourbĂ©, nommĂ© « INISHOWEN Â», et un autre nommĂ© « MILLAR’S Â». Elle a rĂ©cemment dĂ©veloppĂ© Ă©galement la production de plusieurs single-grains, dont le « GREENORE Â», en 8 ans d’âge, puis le dĂ©veloppera en versions âgĂ©es de  10, 15 ou 16  ans et 18 ans.

 

 

 2011-2012, LE TOURNANT: LE BOOM DU WHISKEY DE NEGOCE

& LE REVIVAL DES DISTILLERIES IRLANDAISES:

 

 

Parallèlement au rachat de la distillerie COOLEY fin 2011 par le groupe Jim BEAM Global, Ă©galement propriĂ©taire de la distillerie Ă©cossaise LAPHROAIG et de distilleries nord-amĂ©ricaines de Bourbon whiskey, John Teeling prĂ©fère tenter l’aventure de son cĂ´tĂ© en montant sa propre sociĂ©tĂ© de nĂ©goce (« The TEELING WHISKEY co Â»), Ă  partir, l’on imagine cela aisĂ©ment, des stocks de la distillerie, mais aussi, probablement celui d’autres distilleries d’Irlande. Les premières mises en bouteille sont encourageantes sur le plan de la qualitĂ©. Une aventure Ă  suivre, assurĂ©ment…

 

Photos bouteilles de chez Cooley

Autre sociĂ©tĂ© de nĂ©goce Ă  suivre, THE IRISHMAN, de Paul Walsh, nĂ©e en 1999, produit les blended-whiskey "WRITER'S TEAR" et le blend THE IRISHMAN "Founder's Reserve", composĂ© de 70 % de single-malt et 30 % de pure-pot still whiskey, ainsi qu'un single-malt nommĂ© "Single-malt", en version rĂ©duite et "Cask Strength". 

 

A cela il faut ajouter les maisons de négoce européennes, notamment, qui commercialisent des single-malts ou des blended-whiskeys de manière anonyme, fait de plus en plus courant entre 2011 et 2015.


Conclusion : L’avenir du whiskey irlandais, diffĂ©rent du whisky Ă©cossais, semble se situer Ă  mon sens du cĂ´tĂ© de la recherche de la qualitĂ© et de la tradition, plutĂ´t que dans un type de surenchère (certains affinages excessifs), et certains flacons de l’annĂ©e 2008 (que ce soit chez les uns ou les autres, quelques affinages compris) dĂ©montrent qu’il est plutĂ´t radieux !

 

photo bouteille de Greenore...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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