Pour mieux s'y retrouver
DĂ©codage des Ă©tiquettes & Point de vue
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« Etre ou ne pas être: « Officiel »
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De l’épineuse question et rivalité entre versions dites « officielles » et versions dites « indépendantes » ou « de négoce »…
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Mise Ă jour du 15/09/2013
Réponse sous forme d’un point de vue et d’un pour ou contre, à partir de l’exemple écossais :
Préambule:
Cette épineuse question, qui revient régulièrement dans les propos et interrogations des internautes passionnés de whisky, comme chez les critiques, ou chez les professionnels du métier, est traitée de temps à autre, par des sociétés de distribution et vente de whiskies comme par des écrivains du whisky, mais n’est pas toujours sans arrière-pensées partisanes, surtout lorsqu’on est juge et partie, et, nombre de questions restant sans réponses, nous allons tenter ici d’y répondre sans tabous.
Comme nous le verrons, il n’y a pas de réponse radicale et manichéenne à cette question, mais plutôt de nombreuses nuances à apporter, et un certain équilibre entre les avantages et les inconvénients des versions officielles et des versions indépendantes ou de négoce, je dirais même que la sagesse voudrait qu’elles se complètent en réalité, plutôt qu’elles ne s’opposent, mais cela dépend des distilleries comme des négociants, mais aussi des moyens d’accès (via des dégustations ou des achats) à ces versions. Pour s’y retrouver dans le vaste monde des distilleries d’Ecosse, vous trouverez ci-dessous un Tableau des propriétaires des principales distilleries d’Ecosse, puis un Tableau des principales sociétés de négoce (non exhaustif).
Avertissement, à propos des FAUX AMIS : Hormis quelques whiskies de contrebande ou des faux (courants sur certains sites de vente en ligne) qui peuvent s’avérer réellement très dangereux pour la santé, tous les whiskies en vente chez les différents type de points de vente habituels dûment contrôlés sont des mises en bouteille de whiskies en provenance directe (« officielle ») ou indirecte (de négoce, ou dite « indépendante ») d’une distillerie. Ce qui change dans une version de négoce, c’est, à quelques exceptions près (comme ceux qui font entièrement vieillir le whisky dans leur propres chais), tout ce qui concerne la fin de la chaîne de la vie d’un whisky avant sa vente (au minimum la manière dont il est mis en bouteille : type de filtrage –à froid, à température douce, etc…- , type de mise en bouteille, additifs de coloration ajoutés ou non, type de réduction – avec quelle eau, à quelle vitesse – ou pas de réduction du volume d’alcool, etc.. et au maximum une deuxième maturation dans d’autres types de fûts dans les chais du négociant ou ceux d’une distillerie dans un carré réservé (avec souvent des types de stockage et de mise en bouteille, voire de forme de bouteille spécifiques), les affinages légers mais marqués (vins, alcools), voire encore d’autres facteurs.
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â–şA propos des embouteillages dits OFFICIELS:
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Lorsqu’il s’agit notamment plus particulièrement de single-malts, le terme officiel signifie qu’il s’agit d’un whisky mis en bouteille par la distillerie elle-même, soit sur place, mais il ne reste plus que trois ou quatre distilleries qui pratiquent cela, soit, comme la plupart, ailleurs. En effet, beaucoup la font exécuter par des sociétés d’embouteillage dans les Lowlands, à grande échelle, à Glasgow, généralement. C’est là ou, de même, les plus gros volumes d’assemblages de blended whiskies sont réalisés.
Le terme officiel signifie aussi que la distillerie a eu la maîtrise de son élaboration, en tout ou partie, à chaque étape ou presque de sa production, dont notamment la majeure partie, voire l’intégralité de son vieillissement et de la réduction éventuelle à environ 40 % d’alcool par ajout d’eau. Généralement, il s’agit d’un assemblage de nombreux fûts (jusqu’à parfois plus de 200), parfois d’un plus petit nombre, voire de peu de fûts (on parlera alors de« Small Batch »), nombre qui peut aller de 2 ou 3 à plus d’une dizaine environ, voire d’une mise en bouteille sans assemblage, donc provenant d’un seul fût (on parlera alors de « Single-Cask »), il est alors l’usage de l’indiquer sur la bouteille. Les termes « first fill » (premier remplissage, et donc le seul) ou « 2nd fill » (deuxième…), ou encore « refill » (de 3 à davantage…jusqu’à 6 fois) désignent le nombre de remplissages du fût, depuis qu’il ne contient plus l’alcool d’origine. Un fût de Bourbon désigné comme « Refill cask », par exemple, laisse entendre que le fût, après avoir été utilisé neuf pour faire vieillir du bourbon, a été vidé, rincé, et rempli à 2 reprises au moins, 3 plus certainement, voire parfois plus (ce qui n’est pas recommandé), avec du whisky, avant l’utilisation actuelle pour ce whisky. Plus il y a d’utilisation, moins les extraits naturels qui sont contenus dans le bois vont interagir avec le whisky. D’où également souvent un whisky de couleur très claire, même s’il est très âgé. Mais attention, cela peut être le cas pour d’autres raisons non péjoratives (comme pour certains fûts de bourbon).
Voir également à ce sujet le glossaire français du whisky dans ce site.
Important: La mention « Official bottling » n’apparaît pas en général, mais les coordonnées de la distillerie, si. Le nom de la distillerie est toujours écrit en gros en haut de l’étiquette, avant ou aux alentours des mentions d’âge, du type de whisky, de la région, de l’âge ou du millésime (il n’y a parfois aucune indication à ce sujet), etc…Sur certaines versions limitées, en vente uniquement à la distillerie, la mention « Distillery bottling » est une garantie.
Un embouteillage officiel de la distillerie CAOL ILA pour le 12 ans d’âge.
pour:
Un embouteillage 100 % officiel est le plus souvent la garantie de plusieurs assurances concernant la qualité du whisky, comme par exemple la régularité du style du whisky sur une longue période (de plusieurs années, voire de décennies). Ne serait ce que pour des raisons commerciales de réputation à sauvegarder et de mise en œuvre lourde pour produire un whisky (coût et technicité des installations mais aussi de la main d’oeuvre, multiples contrôles légaux, etc…) les distilleries, obsédées par la pérennisation de leur statut et de leur éventuel succès, ne peuvent pas souvent se permettrent des options audacieuses autant que les négociants, et évitent de ce fait, généralement, les modifications aventureuses, mais il y a toujours des exceptions. Un embouteillage 100 % officiel est aussi la garantie (sauf mention contraire sur l’étiquette) qu’il s’agit d’un assemblage de nombreux fûts de la distillerie permettant de fusionner les caractères propres des différents fûts en un tout qui donne le style maison dans toute sa complexité et sa typicité. Dans le cas d’un single-cask, il s’agira pour la distillerie de choisir une des typicités que la distillerie veut voir mettre en avant, pour un temps et un public nécessairement limité : En effet, on ne peut guère tirer qu’un nombre limité de bouteilles d’un seul fût, et cela dépends aussi de l’âge du whisky et du type de fût. L’on parle en général de quelques centaines de bouteilles par fût, mais le nombre peut descendre à quelques dizaines de bouteilles seulement si le whisky est très âgé (par exemple plus de 40 ans), si les chais sont traditionnels et les anges…gourmands.
contre:
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A contrario, un embouteillage 100 % officiel peut se révéler pour certains trop aseptisé, trop dans le goût standard des études marketing. Cela dépendra aussi de la position de la marque sur le marché. Une distillerie d’échelle et de procédés quasi-industrielle qui produit des dizaines de millions de bouteilles par an aura rarement les mêmes choix, les mêmes exigences sur ses single-malts d’entrée de gamme (voire même sur la majorité de la gamme ?) qu’une petite distillerie artisanale qui certes ne pourrait pas produire plus 10000 litres par an, mais doit se concentrer sur la recherche de la qualité, sans forcément y parvenir. Elle cherchera davantage à se distinguer par un marketing plus présent, une recherche excessive de nouveauté ou de tenter de coller à la mode (affinages à gogo, éditions artificiellement limitées, etc…). Les décideurs du type de whisky produit dans la distillerie lambda ne voudront parfois pas prendre de risques, ni sur un pourcentage d’alcool plus élevé, parfois plus à même de révéler les qualités du whisky, ni sur l’arrêt du recours au caramel ajouté le cas échéant, ou à celui de la filtration à froid. En effet, à base température, à environ - 4 °, certes les impuretés et le phénomène de trouble du whisky lors de forts changements de température disparaissent, mais aussi les plus délicates et les plus grasses des saveurs contenues dans les « corps gras ».
► LISTE des Principaux (groupes ou non) Propriétaires de Distilleries d’ECOSSE :
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Propriétaires |
Pays |
Egal.t NĂ©go. |
Single-Malts |
Blended Whiskies |
Blended Malts |
Raymond AMSTRONG |
GB |
 |
BLADNOCH |
 |  |
ANGUS DUNDEE Distillers |
GB |
Oui |
GLENCADAM, TOMINTOUL |
 |  |
BACARDI Inc. John DEWAR’S & Sons |
ITA |
 |
ABERFELDY, AULTMORE, CRAIGGELACHIE, MAC DUFF / GLEN DEVERON |
DEWAR’S, WILLIAM LAWSON |
 |
The BenRiach Distillery Cie Ltd via Intra-Trading |
ECO |
 |
BENRIACH, GLENDRONACH |
 |  |
RĂ©my COINTREAU |
ECO |
 |
BRUICHLADDICH distillery ltd & co, PORT CHARLOTTE NĂ©gociant MURRAY McDAVID |
CELTIC NATIONS |
 ISLAY TRILOGY |
BURN STEWART Distillers |
ECO |
 |
BUNNAHABHAIN, DEANSTON, LEDAIG / TOBERMORY |
BLACK BOTTLE, Scottish Leader |
 |
CAMPARI |
ITA |
 |
GLEN GRANT |
 |  |
THE EDRINGTON Group inc. BERRY BROS & RUDD |
ECO |
Oui |
THE GLENROTHES, et celles du groupe The HIGHLAND Distillers : HIGHLAND PARK, THE MACALLAN, TAMDHU, GLENTURRET, NORTH BRITISH (joint venture avec Diageo) |
CUTTY SARK, FAMOUS GROUSE Â |
BLUE HANGER |
FORTUNE Brands |
USA |
 |
ARDMORE, LAPHROAIG |
 |  |
GORDON & MacPHAIL |
ECO |
Oui |
BENROMACH |
GLEN CALDER, AVONSIDE |
 |
Ian Mc LEOD |
ECO |
Oui |
GLENGOYNE |
HEDGES&BUTLER, ISLE OF SKYE |
 |
INVERHOUSE Distillers |
ECO |
 |
AN CNOC / KNOCKDHU, BALMENACH, BALBLAIR, OLD PULTENEY, GARNEATH (single-grain) |
MAC ARTHUR’S, PINWHINNIE,… |
BLAIRMHOR, HANKEY B. |
Isle of ARRAN & co Distillers ltd |
ECO |
 |
ISLE OF ARRAN |
LOCHRANZA, Robert BURNS |
 |
J. & G. GRANT |
ECO |
 |
GLENFARCLAS |
MASON’S |
 |
J. & A. MITCHELL & société CADENHEAD |
ECO |
Oui |
SPRINGBANK / LONGROW / HAZELBURN |
Campbeltown Loch, MITCHELL’S |
 |
LOCH LOMOND Co… |
ECO |
 |
LOCH LOMOND, GLEN SCOTIA, LITTLEMILL* ( détruite ) |
LOCH LOMOND |
 |
La Martiniquaise |
FR. |
 |
GLEN MORAY ( depuis 2009 seulement ) |
LABEL 5 |
 |
MOET-HENNESSY / DIAGEO = ex. U.D.V., et D.C.L. dont les « CLASSIC MALTS » * = Inclue la société GLENMORANGIE Plc qui possède ces distillleries  |
INTER |
 |
ARDBEG ( en partie* ), AUCHROISK (The Singleton of ), BENRINNES, BLAIR ATHOL , CAOL ILA, CARDHU, CLYNELISH, CRAGGANMORE, DALWHINNIE, DUFFTOWN, GLEN ELGIN, GLEN ORD, GLEN SPEY, GLENKINCHIE, GLENDULLAN, GLENLOSSIE, GLENMORANGIE*, INCHGOWER, KNOCKANDO, LAGAVULIN, LINKWOOD, MANNOCHMORE ( en sommeil ), MORTLACH, OBAN, ROYAL LOCHNAGAR, STRATHMILL, TALISKER, TEANINICH + Nb autres fermées : BANFF, BRORA, COLEBURN, GLEN ALBYN, GLEN ESK, GLENLOCHY, GLEN MHOR, GLENURY ROYAL, MILLBURN, NORTH PORT, PITTYVAICH , PORT ELLEN, ROSEBANK, ST MAGDALENE /Linlithgow + 4distilleries de grain : CAMERON BRIDGE, NORTH BRITISH (joint venture avec The Edrington Group), NORTH OF SCOTLAND, PORT DUNDAS |
JOHNNIE WALKER, J& B, BELL’S Et via la société GLENMORANGIE PLC les blends : HIGHLAND QUEEN, B.N.J.      |
J.W. « GREEN » |
 |
 |  |  |  |  |
NIKKA whisky distilling co ltd |
JAP |
 |
BEN NEVIS |
DEW OF BEN NEVIS |
 |
PERNOD-RICARD |
FR |
 |
ABERLOUR, ALLT-A-BHAINNE, BRAEVAL / Braes of Glenlivet, GLENALLACHIE, GLENBURGIE, GLEN KEITH, The GLENLIVET, GLENTAUCHERS, IMPERIAL (en sommeil), LONGMORN, MILTONDUFF, SCAPA, STRATHISLA, TORMORE, et des distilleries fermées, dont : CAPERDONICH, LOCHSIDE, DUMBARTON + de grain (STRATHCLYDE ) |
BALLANTINE’S, CHIVAS REGAL, CLAN CAMPBELL,  |
 |
SIGNATORY VINTAGE |
ECO |
Oui |
EDRADOUR |
PRESTONFIELD |
 |
SPEYSIDE dist. co |
ECO |
 |
SPEYSIDE |
 |  |
SUNTORY * |
JAP |
 |
AUCHENTOSHAN, BOWMORE, GLEN GARIOCH / *= via MORRISSON BOWMORE Distillers Ltd |
HIBIKI |
 |
TAZARA, SHUZO & OZURA & co ltd |
JAP |
 |
TOMATIN |
THE ANTIQUARY |
 |
TULLIBARDINE Ltd |
ECO |
 |
TULLIBARDINE |
 |  |
M.H.-Diageo (depuis 2013) via le groupe WHYTE & MACKAY |
ECO |
 |
DALMORE, ISLE OF JURA, FETTERCAIRN ( OLD ), TAMNAVULIN + dist. de grain INVERGORDON |
WHYTE & MACKAY |
 |
William GRANT & Sons |
ECO |
 |
GLENFIDDICH, THE BALVENIE, KININVIE, GIRVAN (grain)... |
William GRANT’S |
MONKEY SHOULDER |
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â–şA propos des embouteillages dits INDEPENDANTS / de NEGOCE:
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Embouteillage de négoce, dit aussi « indépendant » de négoce »,
Independant bottling, ou Un-Official Bottling
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A propos des single-malts, mais aussi des blended-whiskies ou blended-malts : La mention du nom du négociant en plus gros caractères que la distillerie signifie que la distillerie a négocié l’achat par un négociant, un courtier ou une société d’assemblage le ou les fûts dont est issu ce whisky, avec autorisation ou non, de mention du nom de la distillerie. Il y a de nombreuses sociétés de négoce en Grande Bretagne, parmi elles, citons les suivantes (pour une liste plus élaborée, se référer à la liste ci-dessous –une liste exhaustive étant quasi-impossible à établir, car toute petite société ou caviste peut arriver à se faire faire des embouteillages quasi-confidentiels sans que le fait soit trop diffusé) :
Gordon & MacPhail, Cadenhead, Douglas Laing, Murray McDavid, Ian McLeod, Adelphi, Compass Box, Berry Bros & Rudd, Duncan Taylor, Signatory Vintage, Hart Brothers, M & H, Black Adder, etc....
Aux sociétés qui ont l’habitude depuis de nombreuses décennies ou des siècles du commerce des vins et spiritueux, comme Gordon & MacPhail (depuis 1895) ou Berry Bros & Rudd (depuis 1698, et plus récemment pour les spiritueux), s’ajoutent d’autres sociétés, plus récentes, et souvent plus petites, qui soit effectuent à la fois un travail de sélection de fûts et d’assemblage important, en créant des gammes à thème, en tentant de faire revivre d’anciennes distilleries, soit se contentent de mettre en bouteille avec plus ou moins de réussite et de talent en éditions limitées (en single-cask et en brut de fût, généralement) les fûts qu’ils ont acquis et choisis à partir d’échantillons de whiskies qu’ils ont pu obtenir, voire en achetant du distillat (« new make » et en le faisant vieillir dans ses propres chais.
A ces deux catégories principales, j’ajouterais personnellement une troisième, personnifiée pour le moment par une seule figure, celle de John GLASER et sa société Compass Box : En effet, celui qui se dit lui-même « artisan fabricant de whisky » n’est rien d’autre pour moi qu’une sorte d’artiste moderne, tenant à la fois de l’état d’esprit du créateur de parfum de luxe que de l’audace nécessaire au créateur de mode Haute-Couture, par l’inventivité dont il fait preuve, par son esprit artistique (qui soigne autant le contenant que le contenu, le concept que le résultat final, le tout dans un esprit de partage unique (voir son interview exclusive dans ce livre), en proposant des prix abordables pour une partie de sa gamme ,et en assemblant qu’un petit nombre de distilleries différentes à chaque nouveauté. Une démarche exigeante encourageante pour l’avenir du « whisky indépendant ».
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Le Vatted-Malt (Blended-Malt) « OAKCROSS » de la société COMPASS BOX. Notez ici l’accent mis sur la présentation du whisky lui-même, sur le concept, le nom, les principales caractéristiques aromatiques (il est juste fait mention de la région des principaux whiskies mis en œuvre).Puis viennent les autres mentions (pourcentage d’alcool, volume, nom du négociant). Enfin les distinctions qu’à obtenu le négociant (logos et éventuels intitulés de catégorie ou le whisky a concouru)
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En France, il en existe aussi, mais en nombre plus limité, et bien entendu surtout depuis les années 1980 (ex. Jean Boyer, Michel Couvreur, Celtic Whisky Compagnie, etc…). Certains cavistes, chaînes de distribution et magasins de luxe, font réaliser eux aussi des assemblages pour eux par des négociants, anonymement ou non, mais il s’agit d’éditions très limitées le plus souvent. La législation française, très contraignante pour créer quelque société que ce soit, ne favorise pas cet exercice.
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IMPORTANT : Le nom et/ou le logo de la société de négoce doit être, par disposition légale, toujours écrit trois fois plus gros sur l’étiquette que le nom de la distillerie. Vous trouverez le nom de la distillerie écrit plus discrètement sur l’étiquette, ainsi que les autres mentions utiles. Parfois, comme chez Ian McLeod, par exemple, c’est le nom de la gamme (ici, « Chieftain’s ») qui est écrit plus gros que celui du négociant.
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Un embouteillage de la gamme « CHIEFTAIN’S » du négociant Ian Mc Leod. Ici la distillerie est celle de GLENLOSSIE. Le nom de la gamme (Chieftain’s) du négociant apparaît en premier, puis celui du type de whisky, puis ensuite seulement le nom de la distillerie, sa région, les mentions d’âge, pourcentage d’alcool, mentions liées à son caractère naturel (non filtrage à froid, non coloration), voire nombre ou numéro du ou des fûts, le volume, le nom des personnes qui ont réalisé cette mise en bouteille, etc…et enfin l’adresse du négociant. Attention depuis le packaging de cette gamme a changé.
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Embouteillage de la gamme « Berry â€s Own Selection » de BERRY BROS & RUDD, Ici la distillerie est celle de GLENLIVET. Notez qu’ici les armoiries de la Reine & du Prince de Galles certifiant un rĂ´le de fournisseur privilĂ©giĂ© de ce nĂ©gociant vis-Ă -vis de la cour d’Angleterre est mis en avant en premier lieu. Puis suivent les mentions du caractère Ă©cossais du spiritueux, ensuite le millĂ©sime, une autre mention plus affectueuse indiquant que ce whisky est vraiment fait par les Ă©cossais et pour eux (« Scots whisky » - une mention rare telle qu’elle est Ă©crite ici). Ensuite seulement, vient la mention discrète du nom de la distillerie concernĂ©e (GLENLIVET –notez que dans le cas d’une version 100% de nĂ©goce, le prĂ©fixe « The » de « The Glenlivet » disparaĂ®t alors par convention. Puis viennent les autres informations, comme la mention de la rĂ©gion, de la date d’embouteillage, numĂ©ro du fĂ»t, les volumes et pourcentage d’alcool, etc …et toujours Ă la fin l’adresse complète du nĂ©gociant.
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Un single-malt de la distillerie CAOL ILA, dans une version indépendante, du négociant MURRAY McDAVID, dans sa gamme « A.C.E. » (« Additional Cask Enhancement »- littéralement « amélioration supplémentaire du fût », en fait cela signifie une maturation supplémentaire du whisky dans un autre fût, dite aussi affinage, ici dans un ou des fûts ayant auparavant contenu du vin, ici un Zinfandel, un vin américain de Californie). On notera, outre les mentions habituelles (ici d’abord l’âge, le nom du négociant – nom qui au passage est un nom composé fictif en hommage aux noms des parents des fondateurs, ensuite le type de whisky, la distillerie, les mentions liées à son caractère naturel (la « Non Chillfiltered » & « Colouring-Free » pour la non filtration à froid & non coloration), ensuite le type de fûts utilisé d’abord puis celui pour la 2 ème maturation, le nombre de bouteilles produites, etc…
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pour :
Les sociétés qui ont exercent un travail de longue haleine (ou depuis quelques années seulement mais avec le même état d’esprit) en respectant le caractère de la distillerie, même lorsqu’il s’agit de mises en bouteille de fûts uniques. Le meilleur négociant est en général selon moi un nez hors pair et un intuitif. Son but est souvent de donner à l’amateur de whisky, outre des versions abordables de « leur malt préféré », le meilleur d’une distillerie déjà connue, au point parfois de dénicher des fûts exceptionnels que la distillerie n’a pas souhaité embouteiller elle-même, l’on pourra s’en convaincre aisément à la lecture des notes de dégustation par exemple des single-malts des distilleries (The) GLENLIVET ou CAOL ILA.
Par ailleurs, un des points forts important en faveur des grands négociants réside dans le fait que, concernant un certain nombre de distilleries, certaines maisons de négoce parmi les plus réputées prennent en charge soit la totalité du vieillissement dans leurs propres chais, soient font réserver certains chais ou zones particulières dans les distilleries aux fûts qu’elles souhaitent faire vieillir pour elles, et permettent ainsi au public d’accéder à des versions, âges ou millésimes rares, tous embouteillages qui sans cela ne seraient pas effectuées par les distilleries elles-mêmes, ce qui fait que dans ce cas précis on peut parfois parler de versions « semi-officielles » ou quasi-officielles, comme c’est le cas notamment avec la maison GORDON & MacPHAIL pour la mise en bouteille de versions âgées et/ou en single-cask de single-malts des distilleries GLEN GRANT, GLENLIVET, MACALLAN (les préfixes « The » disparaissent dans ce cas) ou encore STRATHISLA.
Un autre atout majeur des négociants, bien sûr, est de faire découvrir des distilleries disparues sous le meilleur jour possible, au-delà de versions officielles devenues hors de prix du fait d’une certaine spéculation ou pour d’autres raisons (le meilleur exemple en est peut être celui des mythiques distilleries PORT ELLEN ou BRORA).
Enfin (mais certes on pourrait encore trouver d’autres arguments), l’un des plus grands points positifs concernant le commerce de négoce réside dans le fait que ces sociétés ont permis l’accès au public à bouteilles provenant de distilleries qui produisent des single-maltsque les distilleries refusaient de sortir elles-mêmes pour les réserver aux seuls blends. Les exemples sont très nombreux, mais citons par exemple la distillerie The GLENROTHES, « sauvée » en tant que single-malt en quelque sorte par le négociant Berry Bros & Rudd, ou bien la société de négoce Murray McDavid, qui a permis de faire renaître des distilleries fermées depuis quelques années comme par exemple, BRUICHLADDICH sur l’île d’Islay, et bientôt celle de PORT CHARLOTTE.
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contre :
Il faut savoir que, comme souvent les négociants achètent fût par fût ou par lots de fûts très différents, et qu’ils embouteillent de même, pour diminuer les coûts, il s’agit souvent de single-casks, de whiskies provenant d’un fût unique, plutôt que d’assemblages, et ces single-casks correspondent à des fûts dont les distilleries ont bien voulu se séparer, pour des raisons variées. Or, hormis quelques transactions certainement « juteuses » et sans états d’âme, les très bons fûts, les ventes de fûts de grande qualité à des négociants réputés et dont les distilleries savent que leurs mises en bouteille ne feront pas d’ombre à l’image de la distillerie, il est communément admis que ce sont trop souvent des fûts de qualité moindre, moyenne, faible, voire parfois même médiocre, qui sont vendus aux négociants. Ce qui expliquerait le nombre d’affinages réalisés ces dernières années sans aucune retenue, l’on tenterait en effet parfois de dissimuler la faible qualité du whisky en y ajoutant une saveur différente par le biais de d’un affinage (vin, alcool) arbitraire. Bien sûr, en moyenne, si tous les fûts étaient médiocres, le public même non initié s’en apercevrait tôt ou tard, donc il est raisonnable de penser que quantitativement, la moyenne des fûts est correcte, sans plus.
Par ailleurs, il faut noter que ces fûts sont donc plus ou moins typés du caractère original de la distillerie, et que certaines opérations peuvent le compromettre encore davantage : Un filtrage mal effectué, une réduction (par ajout d’eau de qualité diverse !) parfois faite avec précipitation, peut « violenter le whisky », le rendre très alcooleux et instable d’une dégustation à l’autre ou sur une durée plus importante. Une deuxième maturation dans un autre fût de qualité moindre ou inadaptée peut aussi faire des dégâts sur le whisky. De même, la maturation ou stockage dans des chais modernes de type « rack » peut s’avérer catastrophique : Comment escompter la même qualité en effet entre une maturation dans un chai traditionnel, de type dit « Dunnage warehouse », un lieu inscrit dans son terroir, avec un sol en terre battue (avec maximum trois étages de fûts, voire jusqu’à cinq), un éclairage semi-naturel, les portes du chai parfois ouvertes sur la mer non loin, ou sur la campagne environnante, et une maturation dans des chais modernes, qui tient plus du stockage d’usine, dans un entrepôt au sol en béton, éclairé aux néons qui chauffent par trop l’ambiance, sans compter les racks de fûts sur parfois plus de 10 mètres de haut (soit 10 à 15 étages de fûts, dont on sait que les plus hauts placés seront surchauffés) ? Ce dernier type de stockage ayant pour effet de donner au whisky un caractère particulièrement alcooleux et violent, très sec et conservant un degré d’alcool très élevé sur une longue durée (ce qui commercialement est intéressant pour certains négociants, évidemment, car on peut obtenir plus de bouteilles en les diluant, ou afficher un titrage alcoolique plus élevé pour vendre plus cher ou en mettre plein la vue aux « têtes brûlées » qui cherchent plus l’ivresse que le plaisir raisonné).
Voici donc quelques unes des raisons qui sont susceptibles de changer le caractère connu d’une distillerie (par les versions officielles d’assemblage, mais parfois même aussi en comparaison des brut de fût et single-casks !), et ce jusqu’à être parfois méconnaissable : Le whisky devenant alcooleux, plus sec, et parfois imbuvable même dilué, caractère plat, maigre, etc…. La disparition totale du terroir est une chose triste, quant elle n’est pas explicable de manière naturelle, car on peut aussi perdre en effet une partie de la typicité d’un malt par le choix de fûts de type particulier, comme par exemple des fûts de premier remplissage, d’excellents fûts, certes, mais qui renforcent certaines notes aromatiques (les notes d’esters, c'est-à -dire de bonbon anglais/fruits exotiques/solvants, etc… ) au détriment d’autres, mais c’est sans commune mesure avec ce qui précède.
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Embouteillage confidentiel, dit ANONYME
(« Undisclosed Bottling », en anglais)
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Important : L’on considère par convention un embouteillage confidentiel ou dit « anonyme » un embouteillage effectué par une société de négoce ou une association ou société privée dans le cadre d’une transaction au cours de laquelle il a été négocié à une distillerie officielle l’achat du ou des fûts dont est issu ce whisky, à la condition que le nom de la distillerie n’apparaisse pas. Il est donc remplacé par un pseudonyme.
Ce pseudonyme pouvant s’avérer plus (comme par exemple le surnom « LEAPFROG » d’un embouteillage fait par le négociant Murray McDavid, utilisé en lieu et place de LAPHROAIG) ou moins fantaisiste (comme par exemple FINNLAGGAN au lieu de LAGAVULIN), ou bien encore (voir ci-dessous) le surnom « SMOKEHEAD » d’un single-malt mis en bouteille par le négociant Ian McLEOD, concernant un single-malt de la région d’Islay, ou bien encore la collection des single-malts régionaux nommée « McCLELLAND’S » de Suntory, via Morrison-Bowmore - qui par ailleurs possède 3 distilleries écossaises, ce qui peut donner des indications sur la provenance éventuelle de ces whiskies.
La qualité du whisky peut être bonne, moyenne, très bonne, comme médiocre. Il s’agit le plus souvent de whiskies plutôt jeunes, mais pas nécessairement. Généralement, le secret est lié au fait que la distillerie n’a pas souhaité dans ce cas associer son nom à cette production, mais c’est souvent un secret de polichinelle, secret éventé souvent par le bouche à oreille ou aujourd’hui… « la toile ». A mon sens, les mêmes commentaires « POUR » ou « CONTRE » que pour les embouteillages indépendants ci-dessus s’appliquent à cette catégorie de whiskies, à peu de choses près.
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La qualité du whisky peut être bonne, moyenne, très bonne, comme médiocre. Il s’agit le plus souvent de whiskies plutôt jeunes, mais pas nécessairement. Généralement, le secret est lié au fait que la distillerie n’a pas souhaité dans ce cas associer son nom à cette production, mais c’est souvent un secret de polichinelle, secret éventé souvent par le bouche à oreille ou aujourd’hui… « la toile ». A mon sens, les mêmes commentaires « POUR » ou « CONTRE » que pour les embouteillages indépendants ci-dessus s’appliquent à cette catégorie de whiskies, à peu de choses près.
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Le single-malt « SMOKEHEAD » du négociant Ian McLEOD, provenant de l’île d’ISLAY.
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Conclusion :
IMPORTANT : Ne pas juger du style d’une distillerie simplement au regard d’une seule version de négoce, mais plutôt sur à la fois des versions de négoce et officielles, si elles existent. Ne pas systématiser le dénigrement envers les négociants ou les officiels, car de nombreux cas de figure existent, tout comme chaque fût est différent. Privilégier par contre les distilleries et négociants qui, à votre avis semblent effectuer un travail sérieux dans le choix et la réalisation de leurs différentes gammes aussi bien que dans leurs méthodes et état d’esprit, au-delà de tout discours préétabli.
Et bien entendu, s’il vous plaît, comparez ! C’est à ces seules fins que le tableau ci-dessous (non exhaustif, certes) a été conçu ! Faites en bon usage ! Et Slainthe !
Â
► SELECTION des Principaux NEGOCIANTS Ecossais ou non (et leur disponibilité éventuelle en France):
Négociant / Emb. Indép., Gr. , Gammes |
Date + Ville |
Nb SM + testés |
Principaux Whiskies testés |
Note Maxi |
Remarque |
Disp.. France |
Prix moyen |
Indice satisf. |
ABERKO Gamme « Deerstalker » |
1880? , Edinburgh, Ecosse |
2 |
Balmenach, Braeval |
- |
De qualité |
Peu |
30/60 |
+++ |
ADELPHI Jamie WALKER, à partir de l’ancienne distillerie nommée ADELPHI |
1993, Argyll, Ecosse |
+ 5 |
1 Blend + Single-Malts : « Breath of Islay », « Fascadale »,… |
94 |
PlutĂ´t dans la finesse Et le respect du style de la distillerie |
Peu |
- |
 |
ALCHEMIST Beverage Co Independent Scotch Whisky Company, fondé par Gordon WRIGHT (cf J. & A. Mitchell) |
Date non précisée (années 1990-2000 ?) Houston, Ecosse |
0 |
0 |
- |
Non testé |
Peu |
 |  |
ARCHIVES (Gamme du site Whisky Base.com) |
? |
5 |
Single-Malts (ex. Littlemill) |
 |
De qualité |
Non (int.) |
 |
++++ |
ANGUS DUNDEE Distillers plc |
Circa 1958, London |
1 |
Port Ellen |
- |
Non testé |
Non |
- |
+++ |
BERRY BROS & RUDD La plus ancienne maison de négoce de vins et spiritueux. : Plusieurs gammes, dont : -Berry’s Own Selection -John Milroy - Boisdale |
1698, London, mais plus récemment pour les whiskies, XX ème siècle. |
+ 10 |
Port Ellen, Caol Ila, Glenlivet, Glen Elgin, Glen Grant, Mortlach, etc…, (+ Single-Grains Carsebridge, Girvan) |
99 H.C. |
De premier ordre, pour la qualité de sélection des fûts, le soin dans la mise en bouteille, la finesse des single-malts & single-grains |
Oui (via la MdW) |
35/180 |
+++ Ă +++++ |
BLACK ADDER Créé par Robin TUCEK, Ecrivain du whisky |
1995, … |
2 |
Highland Park, « Smoking Islay » |
94 |
Assez alcooleux, mais bon. Voir Sur la durée |
Peu |
- |
+++ |
BLADNOCH FORUM Micro-société de négoce de Raymond Amstrong, Dir. Distillerie Bladnoch |
? |
2 |
Invergordon Port Ellen |
+95 |
De premier ordre pour ce que j’ai pu tester |
Non (VPC) |
 |  |
CADENHEAD’S Appartient à la famille MITCHELL, pionnier : premier à proposer des whiskies non filtrés à froid |
1842, Campbeltown |
3 |
Arran, Bladnoch, Cragganmore |
93 |
Peu disponible en France, donc Ă approfondir - quelques belles bouteilles |
Peu |
90/300 |
+++ |
CELTIC WHISKY COMPAGNIE Nb gammes, pionnier : Premier affinage en fûts de Sauternes |
Date non précisée, à Pleubian, Bretagne |
+ 8 |
Ex. Speyside 15 ans, Sauternes finish, Cadillac Finish, ¼ de Chaume… |
95 |
Intéressant, audacieux |
Peu (VPC, rares cavistes) |
25/150 |
+++ |
COMPASS BOX Plusieurs gammes chez cet artisan créateur, pionnier : Premier à avoir assemblé des whiskies de grain, etc.. |
2000, London |
+ 12 |
Asyla, Eleuthera, The Peat Monster, Oak Cross, etc.. |
96 |
De grande Qualité et originalité ( recherche ) |
Oui |
30/150 |
++++ |
Cooper’s Choice Appartient à la VINTAGE MALTS Whisky Company |
1992 |
2Â ? |
Inchgower, Rosebank |
91,5 |
Inégal |
Peu |
35/70 |
 |
DEWAR RATTRAY Fondé par Andrew Dewar & William Rattray |
1868, et 2004 pour le whisky ( région Ayrshire) |
1 |
Port Ellen |
94 |
HonnĂŞte |
Non |
- |
+++ |
DOUGLAS LAING -The Old Malt Cask -Old & Rare ( ex- Platinum ) -Provenance |
1949, Glasgow (1998 = Wh.) |
20 |
Laphroaig, Port Ellen, Highland Park, Ardmore, etc.. |
96 |
Superbe gamme OMC, Â belles choses en Provenance |
Peu (via la MdW) |
40/400 |
OMC +++++, PROV ++++ |
DUGAS /Angostura -Natural Color -Dunn Eideann -Spirit of Cigar |
1983, Paris |
+ 5 |
Blend + Caol Ila, Glen Garioch, |
96 |
Très inégal, mais parfois de belles choses |
Oui |
38/200 |
NC+ Ă ++++ D.E. + Ă ++++ SC+++++ |
DUNCAN TAYLOR Plusieurs gammes, mais aussi desBlended-Malts & Single-Grain |
1938, Huntly |
7 |
Brora, Caperdonich, Port Dundas |
90-95 |
Plutôt alcooleux, Moyen… |
Oui |
60/200 |
 |
DUN EIDEANN (importé en France par la société Le Palais des Alcools / auj. vendu via Dugas/Angostura) -branche ancienne de SIGNATORY VINTAGE* |
? |
2 |
Auchroisk, Caol ila, Glenlivet, Inchgower, Linkwood, Macallan, Port Ellen, Etc…  |
+96 |
1 Port Ellen testé, superbe ; 1 Linkwood correct |
Oui, mais se fait rare |
 |  |
GORDON & MacPHAIL Nombreuses gammes / Le plus ancien négociant : -Connoisseurs Choice -Cask / -Secret Stills |
1895, Elgin |
+20 |
Bowmore, Glen grant, The Glenlivet, Millburn, Strathisla, Teaninich, etc.. |
97 |
En général un gage de qualité, et de large sélection de distilleries…. |
Oui (via la MdW) |
35/+500 |
CC+++ Ă ++++ Secr ST ++++/+ |
HART BROTHERS Distribué en France (en VPC) par la Celtic Whisky Compagnie |
1988, Glasgow |
0 |
0 |
- |
Non testé |
Non |
- |
 |
Ian Mc KILLOP Appartient à Angus Dundee (McKullick’s Choice) Fondé par Lorne Mac Killop |
1996 |
2 |
Dalmore, Port Ellen |
? |
A venir |
Peu |
45 |
+++ |
Ian Mc LEOD Plusieurs gammes : -Chieftain’s - Dun Bheaghan HEDGES & BUTLER -Vintage Malts(1992) |
1936, Edinburgh 1933 |
c.15 |
Clynelish, Brora, Glenlossie, “Smokehead”, Teaninich |
94 |
Entre inégal et bon (Gamme Chieftain’s). Belle ancienne gamme Hedges & Butler & gamme Dun Bheaghan |
Oui |
25/400 |
CHIEF ++ Ă +++ DUN B /VM ++++ |
Jack WIEBER Vente en ligne uniquement (sinon vendu en Europe) |
Berlin |
1 |
(& autres Vieux Malts rares) |
 |
1 Port Ellen testé (pas mal) |
Non |
 |  |
James Mac ARTHUR |
1982, Edinb. |
1 |
Tomatin 1976 |
93Â ? |
Excellent |
Non |
- |
+++ |
Jean BOYER Gammes « Best Casks… » Et « Gifted Stills » |
1993 (import. de whisky dès 1975, ex-société AUXIL) |
6 |
Auchentoshan, Benriach, Old Pulteney |
85Â ? |
Moyen |
Oui |
30/150 |
++/+ |
John MacDougall “Golden cask” Nouvellement disponible en France (en VPC) |
? |
0 |
Bunnahabhain, Clynelish, Glenrothes, Strahtmill |
- |
A venir |
Non (mais VPC) |
 |  |
La Part des Anges « Closed distilleries » Thierry Richard, Laurent Buob |
2006, Paris |
+ 6 |
Clynelish, Dallas Dhu, Hanyu, Kawasaki, Rosebank |
94 |
Mise en bouteilles de distilleries fermées - |
Oui (via la MdW) |
 |
A venir |
LOMBARD « The Jewels of Scotland » |
Années 1960, Isle of Man |
- |
0 |
 |
- |
Non |
 |  |
Malts of Scotland, de Thomas Ewers (en VPC) |
?, Royaume Uni |
+3 |
Glenburgie, Port Ellen |
- |
A venir |
Non (mais VPC) |
 |  |
Master of Malt |
?, Royaume Uni |
0 |
(nb réf.) |
- |
A venir |
Non (mais VPC) |
 |  |
M & H (Mario & Hubert) |
? |
1 |
Port Ellen |
96 |
A suivre |
Peu |
120 |
+++ |
MURRAY Mc DAVID -Maverick (A.C.E.) -Mission -Mission Gold Series |
1996, Islay |
+ 12 |
Caol Ila, Clynelish, Cragganmore, Linlithgow |
97 |
Inégal, car trop d’affinages mal faits. MISSION : la plus prestigieuse… |
Oui, (Via distr. Dugas) |
38/300 |
ACE ++ Ă +++/+ MISSION ++++ |
“THE NECTAR” The Daily Dram series |
Société Bresser & Timer (Bel./Holl.) |
+ 5 |
Clynelish, Tomatin |
 |
Variable |
 |  |  |
Number One Drinks Fondé par David Croll & Marcin Miller de Whisky Magazine (whiskies du Japon) |
2006 |
c.10 |
Karuizawa, Hanyu, Chichibu, etc.. |
98 /HC |
Très beaux KARUIZAWA, mais aussi des HANYU, etc… |
Oui (via la MdW) |
80/250 |
++++Â ? |
PRABA NA LINNE par Sir Iain Noble |
1976, Ile de Skye |
3 |
Poit Dhubh, Te Bheag… |
88 |
Te Bheag, MacNaMara Poit Dhubh, |
Oui |
28/70 |
+++ |
Robert SCOTT & CO - Scott’s Selection |
c.2000 |
1 |
Port Ellen 1977 |
100 H.C. |
Sublime (100/100) |
Rare |
+ 120 |
+++++ |
SAMAROLI Célèbre négociant italien d’origine, distribué depuis peu en France par la M.d.W. |
1968, en Hollande, par Silvano Samaroli |
1 |
Tomintoul |
94 |
Superbe |
Peu (via la MdW) |
??? |
+++++ |
SILVER SEAL (ex-SESTANTE) Depuis 2012 un peu distribué en France par la M.d.W. |
?; Glasgow |
0 |
(Single-malts) |
 |
Tb réputation (non testé) |
Peu (via la MdW) |
??? |
 |
SIGNATORY VINTAGE Nb gammes : -Very C. - Cask Str. Coll. - Un-chill filtered - The Prestonfield - voir aussi DUN EIDEANN |
1988, Edinburgh |
+ 20 |
Brora, Bunnahabhain, Clynelish, Cragganmore, Laphroaig, Port Ellen… |
96 |
Souvent alccoleux – Gammes à privilégier : The Unchill filtered & The Prestonfield |
Oui |
30/+500 |
VC ++ CSC+++ PREST +++++ |
S.M.W.S. * (*Club racheté récemment par M.H.-DIAGEO) Panel de sélection comprenant Charles McLean |
1983, Leith |
+ 20 |
Glenmorangie, Laphroaig, Yoichi, Talisker, H.Park, Hakushu, Yoichi |
97-H.C. |
De très grands whiskies à des whiskies plus timorés, moyens. |
Rare |
70-300 |
++++++ |
SPECIALITY DRINKS Ltd(fondé par Sukhinder SINGH) Gamme The S.M. of Scotland |
1999, London |
c.5 |
Braes of Glenlivet, Clynelish, |
92,5 |
De qualité, en général |
Oui (MdW) |
 |  |
The ULTIMATESingle-Malt Scotch Whisky Selectionde Han & Ben Van Wees |
A partir de 1963? |
0 |
(Single-malts) |
 |
A venir |
Peu- chez Nicolas (sinon VPC) |
 |  |
THE WHISKY AGENCYde Carsten Ehrlich (depuis circa 2009-Ă confirmer) |
?, Allemagne |
+ 5 |
Highland Park, Littlemill, Port Ellen, Strathmill, |
 |
De qualité, en général |
Oui (MdW) |
 |  |
THOSOPLancé par le belge Luc Timmermans |
?, Belgique |
1 |
Glenfarclas |
 |
De qualité |
 |  |  |
VINTAGE MALTS Par Brian Crook |
1992, Glasgow |
2 |
0 |
- |
 |
Peu |
- |
 |
VINTAGE & CO (Ryst-Dupeyron) « Captain Burn’s » |
? |
+5 |
Clynelish, Glenury,Port Ellen, Strathmill |
98 |
Travail soigné, finesse privilégiée |
Peu |
40/200 |
+++ Ă +++++ |
WEMYSS Vintage Malts |
? |
11 |
Incl. Anonymous scottish areas malts |
94 |
Travail soigné, nb whiskies de qualité |
Peu |
30/+150 |
+++ Ă +++++ |
WILSON & MORGAN * * = lié à CADENHEAD |
1992,Italie , par Fabio ROSSI |
2 |
Incl. Anonymous scottish areas malts |
 |
Barrel Selection |
Oui |
- |
+++ |
A NOTER : Depuis quelques années, de nombreuses marques de négoce sont apparues (que ce soit vraiment des embouteilleurs de négoce ou des cavistes faisant embouteiller anonymement leurs whiskies par des négociants connus) et il devient de plus en plus difficile de les lister de manière exhaustive. Il devient encore plus difficile de les déguster en France, du moins sans passer par des circuits particuliers d’achat de samples ou de bouteilles en vente par correspondance (par exemple il y a plus de choix chez les cavistes et dans les salons en Belgique, en Allemagne, ou encore en Hollande, clairement). Cependant, petit à petit, au fur et à mesure de mes dégustations, je vous ferais part de mon avis sur ces embouteilleurs. Quelques noms de négociants récents (hors marché français) pour terminer :
-Acorn
-Asta Morris
-C & S
-Carn Mor
-Clydesdale
-Kingsbury
-Kintra
-Norse Cask Selection
-Old Bothwell wine & Spirits
-Villa Konthor
-Whisky Fässle
-The Whisky Man
Â
Â
Â