SULLIVANS COVE « American Oak Cask Matured », Single-Cask (HHO182), 2011, 47,5 %

SULLIVANS COVE « American Oak Cask Matured », Tasmania distillery, Single-Cask (HHO182), 2011, 47,5 %

Catégorie: SINGLE-MALT

Pays : Australie

Région : Tasmanie

Version : Officielle

Gamme : (référence récente en version diluée à 47,5 %)

Age: Non précisée, mais environ 10,5 ans

Date de distillation : 22/02/2000

Date de mise en bouteille : 21/06/2011

Millésime (Vintage) : 2000

Maturation (en fûts de): Chêne américain (ex-Bourbon Cask)

Affinage : Non

Remplissage : Non précisé (en général 1 er)

Nombre de Fûts : 1 (Single-Cask)

Numéro(s) de Fût(s) : HHO182

Nombre de bouteilles :   278

A.B.V. (% d’alcool) : 47,5 % (réduit)

Filtration (type de) : Non filtré à froid

Coloration (caramel ajouté) : Non

Contenant (remarque) : Etui carton

Contenant (volume) : 70 cl*

Fourchette de Prix: 107 € à sa sortie, 118 € maintenant, bien plus cher auprès de la distillerie pour certains fûts…

A Noter : 

Cette version date de 2011 et fut, avec la version « French Oak Cask Matured » (Porto), pour la première fois présentée

en France au Whisky Live Paris 2012 en version réduite à 47,5 %.

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Résumé:

Note confirmée: 89/100

Une version intéressante pour découvrir cette distillerie, typique, probablement la meilleure distillerie australienne aujourd’hui. Cette version n’est cependant peut être pas la plus aboutie car trop diluée. Pour ceux qui ne connaissent pas la distillerie, ce whisky présente un caractère fortement boisé proche d’un Bourbon, un peu fruité, un peu floral, assez épicé et malté, avec des notes de torréfaction (orge et café) prononcées.

A typical SULLIVANS COVE single-cask malt from Tasmania distillery, probably the best distillery of Australia today. This one is a much more reduced expression compared to previous American Oak bottlings that used to be at 60 % A.B.V.: Surprisingly, because it is more diluted (maybe too much?), it loses a bit its strength, its “straight forward burnt wood & full spice” profile, but beware, it may sound/taste like it is a Bourbon, but it is not one. It has also the qualities of a Scottish single-malt (in terms of floral, fruity, malty subtlety). All in all this offering remains a good way to discover the distillery, but I hope the 60 % will be back soon, as it seems to fit well with the style.

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Description:

Couleur: Jaune doré soutenu.

Nez : Boisé (fortement toasté), fin, relativement jeune, avec comme une note de pin. Epicé (gingembre, piment d’Espelette), vanillé, typique de la distillerie mais en plus timide.

Bouche: Complexe, fine, fortement boisée, mais également marquée par des notes de fruits exotiques, du café moka, une puissante note de torréfaction (malt, café), des épices (gingembre, piment d’Espelette, voire muscade, cannelle, mais pas de girofle). Evoque également une salade de fruits (incluant des fruits exotiques comme l’ananas), et un bouquet de fleurs en arrière-plan. Traces de solvant (huile de lin, de tournesol), de noix de pécan et curieusement de savon (au nez également pendant un temps).

Tenue à la dilution: Correcte si effectuée avec précaution. Ne pas trop diluer sous peine de perdre le charme du style maison. En effet pour ceux qui comme moi étaient habitués aux versions quasi-brutes de fût (réduites à 60 %), cette version est un sacré changement…J’avais suggéré une dilution à 50 %, on en est pas loin, mais déjà à 47,5 % il semble que ce soit un peu trop. Certes, quelques gouttes rendront la dégustation plus aisée, mais un peu plus la noiera dans le bois.

Conclusion: Une version de qualité, mais pas exceptionnelle (j’ai peut être été personnellement trop habitué à certains fûts hors du commun !), et qui m’a surpris par sa timidité, un côté incertain, peut être par une trop grande dilution. Ce qui me fait penser, peut être pour la première fois, que, pour les whiskies de ce type, voire même pour ceux des autres distilleries australiennes testées, comme pour un certain nombre de Bourbons du Kentucky, ce sont les versions brutes de fût ou très peu diluées qui exprimeraient le mieux le caractère de la distillerie…Ce n’est qu’une hypothèse, mais je vois là une piste à étudier.