BOWMORE Officiel 17 ans, Edition circa 2006, 43 %

BOWMORE Officiel 17 ans, Edition circa 2006, 43 %

Catégorie: SINGLE-MALT

Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse

Région : Islay

Version : Officielle

Gamme : Régulière, puis limitée depuis 2007

Age: 17 ans

Date de distillation : Non précisée

Date de mise en bouteille : Autour de 2006

Millésime (Vintage) : Non

Maturation (en fûts de): American Oak (ex-fûts de Bourbon) & European Oak (ex-Oloroso Sherry)

Affinage : Non précisé

Remplissage : Non précisé

Nombre de Fûts : Non précisé (nombreux, mais édition limitée depuis 2007)

Numéro(s) de Fût(s) : (assemblage)

Nombre de bouteilles :   Non précisé

A.B.V. (% d’alcool) : 43 %

Filtration (type de) : Filtré à froid

Coloration (caramel ajouté) : Oui

Contenant (remarque) : Tube métal, puis, depuis 2007 plutôt en tube ou étui carton

Contenant (volume) : 70 cl (parfois disponible en 1 litre).

Fourchette Prix: 65 € encore vers 2004, plus chère désormais…

Disponibilité : Plus limitée depuis 2007 et réservée essentiellement aux boutiques hors-taxe (Travel retail shops).

A Noter : 

Cette version officielle, assez bien cotée, était de diffusion relativement large, mais, depuis le changement de conditionnement de 2007, cette version a été remplacée sur le marché national par le 18 ans d’âge (totalement différent de la version dégustée ici), et à nouveau remise sur le marché, probablement légèrement revisitée (sa couleur déjà est aujourd’hui nettement plus foncée que celle-ci-dessus), et réservée exclusivement au marché hors-taxe (travel retail edition). Note de dégustation en attente de cette nouvelle version.

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Résumé:

Note confirmée (confirmed rating): 95 à 97/100

Pour la version d’avant 2007, avec ancienne étiquette (mais pas de gravure), un des BOWMORE les plus charmeurs et les plus fins, sur un registre assez floral et fruité, légèrement tourbé, se rapprochant de certains CAOL ILA de négoce. Très subtil, très équilibré, c’est une petite merveille de délicatesse.

A stunning crystal clear floral, sweet & subtle old style BOWMORE. It seems to have changed since 2007 & the repackaging (as the one tasted here is clearer than nowaways reissues). Complex, subtle, very floral, a bit fruity, with more peat than smoke, it is one the most delicate BOWMORE I have come across.

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Description:

(Note révisée en 2013, mais basée sur la version d’avant 2007 en dégustation au Bar Le Forum en 2008, en attendant celles basée sur une bouteille en attente d’ouverture) :

Couleur : Vieil or, à reflets ambrés soutenus, trahissant à la fois la part importante (voire unique ?) de fûts de Sherry et vraisemblablement hélas, également, le….caramel ajouté. Et pourtant quelle beauté !

Nez : Très, très fin ! Extrêmement sophistiqué, et très emblématique de la distillerie : Un accord quasi-parfait de notes fumées (modérément s’entend), florales (violette, voire lavande, mais surtout badiane), épicées (poivre, anis), finement boisées. Un nez un tantinet alcooleux, mais restant très accessible et énormément charmeur. Vraiment superbe.

Bouche : Du même acabit ! C’est magnifique, presque magique, très élégant, c’est BOWMORE, à son meilleur (bien sûr je voulais parler de son meilleur…accessible). D’une complexité confondante, d’une très grande finesse, ce BOWMORE déploie ses charmes fruités (fruits mûrs divers), floraux (violette, soupçon de lavande, badiane) et d’épices (anis – ah, toujours cette note de bonbons de l’Abbaye de Flavigny !), ses notes marines (embruns, sel, iode, mais peu d’algues), très modérées & équilibrées, sa légère note tourbée très bien fondue dans l’ensemble, ces notes un rien épicées (poivre noir, gingembre ?), un boisé fumé, fin et sucré (le sherry ?), et enfin, au terme de ce petit bonheur une vague sensation sucrée qui aplanit et affadit légèrement le relief (notes de caramel, probablement ajouté). Malgré cela, encore l’impression d’approcher encore un peu plus du paradis, et de…PORT ELLEN (je pense à certains 21-25 ans réduits de négoce), pour toute cette délicatesse.

Tenue à la dilution : Plus qu’enthousiasmante, divine ! Devient crémeux, fascinant, féminin, élégant. Dévoile des notes de multiples notes de chocolat (noir, blanc, au lait), exalte la violette, garde un petit picotement poivré mais l’atténue, chante sur un air anisé les louanges de la mer. Une vraie berceuse !

Conclusion : Une petite merveille de finesse, d’expression, de complexité, d’élégance absolue, un rêve incarné, très légèrement atténué par la présence de caramel ajouté, et hélas brisé par son remplacement par le nouveau 18 ans.

Si c’était une actrice de cinéma : La beauté gracieuse, l’élégance glamour de Grace KELLY dans « Fenêtre sur Cour » d’Alfred HITCHCOCK. Inoubliable…