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HIGHLAND PARK Officiel 12 ans, éditions 2008 à 2012, 40 %
Note confirmée: 92/100
Une version idéale et abordable pour découvrir cette prestigieuse distillerie, un classique.
A good flagship for this impressive brand, and an affordable entry level single-malt, perfectly balanced.
HIGHLAND PARK Officiel 12 ans, éditions 2008 à 2012, 40 %
Catégorie: SINGLE-MALT
Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse
Région : Orkney (Islands)
Version : Officielle
Gamme : Régulière (en anglais = core range)
Age: 12 ans
Date de distillation : Non précisée
Date de mise en bouteille : 2008, et synthèse des éditions jusqu’en 2012-2013 environ
Millésime (Vintage) : Non
Maturation (en fûts de): Sherry casks (Spanish Oak) dont 20 % de 1st Fill
Affinage : Non
Remplissage : 80 % Refill, 20 % First fill.
Nombre de Fûts : Non précisé (nombreux)
Numéro(s) de Fût(s) : Assemblage
Nombre de bouteilles : Non précisé
A.B.V. (% alcool) : 40 %
Filtration (type de) : Filtré a froid
Coloration (caramel ajouté): Non (pas depuis fin 2006)
Contenant (remarque) : Etui carton, de forme propre à la distillerie (depuis fin 2006)
Contenant (volume) : 70 cl
Fourchette de Prix: 30-50 €
A Noter : C'est en 1979 qu'est sortie la première édition de ce 12 ans d’âge.
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Résumé:
Note confirmée: 92/100
Une version idéale et abordable pour découvrir cette prestigieuse distillerie, un classique.
A good flagship for this impressive brand, and an affordable entry level single-malt, perfectly balanced.
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Description:
(Note de 2008, réactualisée en 2013)
Couleur: Vieil or, à reflets ambrés soutenus, mais légèrement plus clairs que la précédente version 12 ans, retrait du caramel oblige, et c’est une bonne chose.
Nez: Suave, léger, précis, et très complexe. Très bien équilibré : Du miel bien sûr, de la bruyère (paraît-il d’après la distillerie même, de la bruyère séchée est ajoutée à la tourbe), mais aussi des fruits confits variés, des fruits mûrs dont de l’abricot sec, de l’orange (notes de chocolat à l’orange plutôt qu’en fruits frais), peut-être même une pointe de fruits rouges (issues des fûts de Sherry). Bien que plus retenu que la version 18 ans, ce très élégant nez présente des notes très discrètes mais présentes de fumée et de tourbe (en proportions infimes). ,et un boisé subtil. Petite sensation alcooleuse en fin de nez, de même qu’après aération ou dilution des notes soufrés peuvent apparaître, parfois de manière assez insistantes. Heureusement, dans les lots plus récents (2012,2013), je n’ai pas retrouvé cette note.
Bouche: De prime abord douce et fruitée, miellée, elle est d’abord souple, très fluide, agréable, puis devient un peu plus grasse, mais moins que l’ancienne version. Assez rapidement des épices surgissent ça et là (poivre, gingembre), puis s’intègrent à l’ensemble. Notes de fumée, de très légère tourbe, très bien équilibrées. Notes végétales discrètes (bois humide, sous-bois), mais c’est le Sherry (asséchant) qui l’emporte. Une sensation un peu plus « authentique » que l’ancienne version, à moins que cette impression d’homogénéité provienne de l’apport de bruyère séchée plus important ou bien de la part peut être plus grande du type de Sherry utilisé. La bouche devient un peu plus sèche et moins présente lors de la finale qui est de longueur courte à moyenne, quelque peu sèche et en de-crescrendo pour ce qui est de l’expressivité. Peut être une pointe de note de café, discrète et en arrière-plan. Les épices provenant de la maturation intégrale en fûts de Sherry donnent des notes fruitées presque acidulées, la finale redevient ainsi épicée (poivre 5 baies, avec une pointe de gingembre ou de la coriandre ?) comme le milieu de bouche, mais plus sereinement. Légèrement frustrant en finale, peut-être à cause du titrage à 40 %.
Tenue à la dilution/Nez: Développe les notes de fumée et de tourbe (un soupçon de tourbe, seulement !) sous-jacentes, de manière subtile, le rends plus typé, et fait apparaître clairement des notes soufrées, encore plus perceptibles avec les extraits secs (le verre une fois vidé, quelques instants ou minutes après).
Tenue à la dilution/Bouche: Un peu plus typé également, agréable, mais pas indispensable. Reste tout de même plutôt sec, malgré l’eau. Moins « onctueux », si j’ose dire, que par le passé. Attention, Sherry oblige, encore une fois, trop d’eau tue ce whisky et le rends uniforme, adieu la complexité alors, et bonjour l’amertume du boisé, mieux vaut ne pas en arriver là.
Conclusion: HIGHLAND PARK se fait une nouvelle jeunesse, avec ce nouveau packaging, et surtout les nouvelles résolutions prises pour revenir à une certaine authenticité (exit l’essence de caramel ajouté pour colorer, et bienvenue à une nouvelle forme de bouteille qui laisse mieux admirer la robe et repositionne avec plus de subtilité la distillerie dans son environnement nordique historique). Un retour aux sources, en somme. Côté gourmandise, on peut certes déplorer un certain manque de longueur, <span style="font-size: 12pt; font-family: 'Tahoma','sans-serif'; font-weight: normal; fon