- Erreur
BUNNAHABHAIN « 1968 » (41 ans-bott. 2010), Adelphi, 41,2 %
96,5/100 & Beyond Any Category -confirmed rating
BUNNAHABHAIN « 1968 » (41 ans-mis en bouteille en 2010), Adelphi, 41,2 %
Catégorie : SINGLE-MALT
Version: Officielle
Gamme: « Limited » Edition
Age: 41 ans
Date de distillation: 1968
Date de mise en bouteille: 2010 (mais erreur d’étiquettage, qui indique 2008)
Millésime (Vintage): 1968
Maturation: "Refill Sherry Butts" (fûts de grande capacité, entre 480 et 520 litres, ayant contenu du Sherry à plusieurs reprises)
Affinage : Non
Remplissage : Plusieurs (mais le nombre d'utilisations n'est pas précisé)
Nombre de Fûts : 2
Numéros des Fûts: 12401 & 12403
Nombre de bouteilles : 719
A.B.V. (% d'alcool): 41,2 %
Filtration (type de): Filtré a froid
Coloration (caramel ajouté): Non
Contenant (remarque): Coffret en bois de "noyer" (selon le distributeur français)
Contenant (volume): 70 cl
Fourchette de Prix: Entre 198 et 219 € à sa sortie, près de 450/500 € au moins désormais
A Noter :
Comme tout vieux whisky à faible titrage, attention à l'oxydation, n'hésitez pas à le reconditionner dans un contenant
(adapté) plus petit lorsque la bouteille sera à un niveau médian, n'attendez pas qu'il soit à son dernier tiers. Cela fonctionne, par expérience !
______________________________________________________________________________________________________
Résumé:
Note confirmée (confirmed rating): 96,5/100 & Hors Catégorie (beyond any category)
Du vrai travail d’orfèvre, un BUNNAHABHAIN des grands jours, magnifique, faible en puissance (les anges ayant été très gourmands avec les 2 fûts qui le composent), certes, mais c'est parce qu'il a été élevé dans des chais traditionnels, comme il se doit avec un distillat si délicat. Il est cependant très expressif, avec de sublimes notes de bois précieux, de fleurs capiteuses et de fruits mûrs. Le plus beau et le plus subtil BUNNAHABHAIN dégusté à ce jour.
One of the best BUNNAHABHAINs I have come across (or the best?), in fact the most beautiful & subtle to date. It’s lack of power (because of low strength-ah, those greedy angels!) doesn’t matter because it is so subtle & expressive. Its traditional maturation in dunnage warehouses worked pretty well & did help to respect the distillate & it is very important. This explains why there is such harmony in there, and that time has been given for beautiful sandal wood, heady flowers & ripe fruit notes to developp & express in such a perfect balance.
_________________________________________________________________________________________________________________
Description :
Couleur : Ambrée à reflets ambrés, voire cuivrés.
Nez : Superbe, complexe, d’un grand raffinement…Du thé Earl Grey, de l’orange, du laurier en second plan, du miel de bruyère, des fruits confits, de la prune…mais aussi des fleurs capiteuses, le tout enrobé dans le plus précieux des bois (bois de santal, bois de rose) avec juste une petite pointe de fumée. Un nez vraiment charmeur.
Bouche : Subtile, féminine, délicate, complexe. Un single-malt vénérable à déguster avec attention et soin (car le degré est faible). La bouche présente un bel éventail de notes florales (fleurs capiteuses, dont de la violette) et fruitées (prune, fruits secs) très délicates, un boisé modéré mais précieux, épousant parfaitement le whisky grâce à des fûts de sherry actifs juste ce qu’il faut. Elle se développe vers un boisé plus profond (bois de santal) étroitement associé à de belles notes végétales (thé noir légèrement fumé, thé Earl Grey, cigare Havane très doux), puis à nouveau vers le fruité (cerise à marasquin), avec du miel de bruyère et une pointe de café, avant de se rétablir en douceur avec une touche de réglisse et de violette à nouveau. Evolue tout au long de la dégustation pour exprimer toute sa palette. Finale très ronde et très fine sur des notes de livres anciens, de bois précieux, avec en filigrane toujours la violette et la prune. Enormément de charme.
Tenue à la dilution: Avec surprise, quelques gouttes d’eau (pas plus, s.v.p., sinon ce serait un crime, vous n'auriez plus que l'amertume du bois) sont bien acceptées par le whisky, le rendant quasi-soyeux. Note de cire (encaustique) également.Une caresse.
Conclusion : Du vrai travail d’orfèvre, un BUNNAHABHAIN des grands jours, sublime, même s’il manque un peu de puissance, du fait que les "anges" ont été gourmands (mais en contrepartie ils ont veillé avec amour sur le distillat, qui dégage une belle sérénité). Impressionnant, et par moments évocateur du sublime HIGHLAND PARK officiel « Ambassadeur Cask 5 » (au titrage également assez faible), pour sa complexité et sa finesse, et certaines de ses notes aromatiques de fleurs capiteuses, de thé et de bois de santal.Un vrai coup de coeur et un très bon rapport qualité/prix, enfin, à sa sortie du moins. A rechercher.