- Erreur
PORT ELLEN « 1982 » (Bott. 2007-25 ans), Berry Bros & Rudd, fût N° 2469, 46 %
Une version extraordinaire d’équilibre et de sérénité. Sans doute la plus belle version de négoce
réduite de Port Ellen dégustée jusqu’ici. Pas besoin d’en dire plus. La classe...
Probably the best reduced expression of Port Ellen I have tasted so far. All balance & class.
PORT ELLEN Millésimé « 1982 » (Bottled 2007-25 ans), emb. Berry Bros & Rudd, Single-Cask (fût N° 2469), 46 %
Catégorie : SINGLE-MALT
A Noter: La photo de la bouteille correspond en fait au fût N°2850, un rien plus clair, autrement, même packaging © Grégoire Sarafian
Version: De négoce (Berry Bros & Rudd)
Gamme: « Berry’s Own Selection »
Age: 25 ans
Date de distillation: 1982
Date de mise en bouteille: 2007
Millésime (Vintage): 1982
Maturation: Non précisé (Bourbon barrels)
Affinage : Non
Remplissage : Non précisé
Nombre de Fûts : 1 seul (Single-Cask)
Numéro (s) de Fût (s): N° 2469
Nombre de bouteilles : Non précisé
A.B.V. (% d'alcool): 46 %
Filtration (type de): Non filtré à froid
Coloration (caramel ajouté): Non
Contenant (remarque): Pas d’étui (parfois un sac en toile de jute, au nom du négociant). Le coffret est standard (MdW)
Contenant (volume): 70 cl
Fourchette de Prix: (Epuisé) -140 € à sa sortie, hélas bien plus cher très vite, ce dû à la spéculation...(probablement près de 700/800 €
aux enchères?)
A Noter :
Plusieurs versions de Port Ellen ont été produites, alors attention au numéro des fûts (en effet, sur l’ancien packaging de cette maison,
les numéros de fûts étaient à peine lisibles-chose corrigée en 2012). Merci à Doug McIvor, le responsable de la sélection de Spiritueux
pour Berry Bros & Rudd pour cette dégustation exceptionnelle…en plusieurs fois, sur place, au siège à Londres en 2007, puis, sur sample.
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Résumé:
Note confirmée (par plusieurs dégustations): 99/100 & Hors catégorie
Une version extraordinaire d’équilibre, de complexité et de sérénité. Sans doute la plus belle version de négoce réduite de Port Ellen dégustée jusqu’ici. Pas besoin d’en dire plus (sinon il faut lire tout ce qui suit, ci-dessous). La classe...
Probably the best reduced expression of Port Ellen I have tasted so far. All balance, complexity & class. No need to say more, or please read all what is below. Scored 99/100 & Beyond Any Category.
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Description :
Couleur: Très claire, à reflets pâles, étonnante…
Nez: Franchement, hormis un peu de fermeture et de vague austérité au départ (il est plus complexe qu’il n’y parait), le nez se révèle avec un peu d’aération un vrai petit bonheur : Superbe et généreux, sur des notes typées Port Ellen, toujours aussi agréables, florales (lavande, lilas ?), marines (délicatement tourbé, fumé et un rien cendré, peu salé, peu iodé), et fruité (agrumes, fruits exotiques - pointe d’ananas au sirop ?).
Bouche: On retrouve ces mêmes notes, très équilibrées (c’est vraiment la force des Port Ellen, cet équilibre alliée à la complexité et la délicatesse…). Puis, à mi-parcours, des notes d’eau de vie de poire, de rose et d’esters (bonbon anglais, fruits exotiques) mêlées viennent ajouter à la complexité, avec une grande subtilité, sans « bruit ». L’on retrouve aussi des notes de toile de jute et de badiane, souvent caractéristiques des single-malts floraux de cette île lorsqu’ils sont longuement vieillis en fûts de Bourbon, notes qui reviendront en finale. La bouche est fantastique, mi-grasse, mi-sèche, de corps moyen, assez fluide, presque parfaite. Un « assemblage » de saveurs très bien intégrées entre elles et des parfums très séducteurs, sans emphase, mais avec féminité (envoûtement) et structure. La finale, très aérienne, très belle, assez douce, est florale, fruitée, marine. Quelques douces notes de chêne également, très bien intégrées.
Tenue à la dilution (légère, s.v.p.!): Là on décolle carrément, c’est toute l’âme, la quintessence de l’île d’Islay que l’on retrouve ici, apaisée… Fleurs et embruns reviennent au premier plan pour un dernier « au-revoir », interminable…Proprement sublime…
Conclusion: Un Port Ellen très élégant et subtil, loin des versions officielles que j’ai eu l’occasion de déguster (pourtant très intéressantes), moins gras que le Scott’s Selection « 1977 » et peut être moins gourmand que d’autres, mais très séducteur et d’un tel équilibre ! Je ne dis pas que cette version est meilleure que les autres, elle est juste plus facile d’accès et très très satisfaisante… ! Attention, il y a eu plusieurs mises en bouteille par ce négociant millésimées "1982", certaines comme celles ci sont exceptionnelles, d'autres bonnes mais moins abouties (cf fût 2850), d'autres encore assez différentes...