SULLIVANS COVE "Port maturation", Single-Cask, 2008, Cask Strength, 60 %

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A Noter:

Un grand merci à l’un des fondateurs de la nouvelle TASMANIA Distillery, en 2001 (et un des propriétaires), j’ai nommé Patrick MAGUIRE, directeur depuis 2003, pour cet échantillon venu de loin…(Dégusté en Février 2008).

Couleur:

Ambrée, à reflets cuivrés soutenus, voire même orangés.

Nez (sans dilution):

Somptueux, laissant entendre que l’on a déjà affaire à un chef d’œuvre. D’une richesse et d’une originalité inouïe : Fruits confits en quantité, miel, fruits secs, fruits mûrs variés, en partie compotés, en partie confits, boisé subtil, vanille, épices diverses, notes vineuses rappelant à la fois le madère et le porto. Une note de moka chocolaté en second nez. Reste tout de même assez alcooleux.

Nez (avec légère dilution):

Là, on passe à un autre stade, beaucoup plus séduisant et accessible encore, avec une dimension supplémentaire quant à la richesse boisée, fruitée et exotique : Ici l’exotisme n’est pas tant vers le fruit, mais dans un complexe mélange café/chocolat passant par nombre de nuances entre café torréfié légèrement brûlé, moka très épais et chaleureux, et chocolat crémeux pour pâtisserie, c’est l’affolement général des capteurs olfactifs ! Un vrai dessert déjà à sentir !

Bouche (sans dilution) :

Somptueuse, très épicée (pimentée), alcooleuse, mais très riche. Il vaut mieux tout de même l’ouvrir pour ne pas être anesthésié par sa puissance.

Très vineux et plutôt sucré, très fruité, incroyablement riche, et déjà à coup sûr la confirmation d’un grand malt. Non seulement on retrouve toutes les notes du nez, mais elles se développent avec gourmandise, complexité, intensité mais aussi finesse. Des notes de dattes fraîches en purée, voire de marrons glacés apparaissent également, mais ce qui frappe c’est cette redoutable alliance de notes vineuses superbement maîtrisées conjuguées avec ces notes savoureuses de café-chocolat, de moka chaud et de crème au chocolat à l’ancienne, mais aussi des noix fraîches et d’autres noix nobles. Les notes de torréfaction du café s’associent e à une note d’orge grillée et de bois un peu surbrûlé. On pense aussi parfois à du marc de café sucré, avec du sucre de canne chaud qui aurait échoué dans le fonds de la tasse on en sait comment, voire carrément à une cucaracha, liqueur de café et tequila flambée, mais sans tout l’excès de sucre. Parfois l’impression également de notes de bois brûlé parfumé au chocolat, à l’ovomaltine et au caramel naturel (caramel dur, comme un carambar), bref, c’est le bonheur. Le milieu de bouche est riche et intense, et la finale est longue, savoureuse, avec de notes de sherry (curieusement ! – et même un peu d’encaustique et de bois précieux très proche de certains vieux MACALLAN), légèrement vineuses pour couronner le tout. Dilution hautement recommandée, mais pas à 50 % d’eau (sinon trop de perte de saveurs).