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PENDERYN Officiel « PORTWOOD », Edition 2012, n.c.f., 41 %
PENDERYN Officiel « PORTWOOD » n.a.s. (± 5 ans), Edition 2012, Non chill-filtered,
41 %
Catégorie: SINGLE-MALT
Pays & Province: Royaume Uni, Pays de Galles
Région : Sud (South Wales)
Version : Officielle
Gamme : Régulière
Age: Environ 5 ans, contient peut être quelques fûts âgés de 7 ans
Date de distillation : Non précisée
Date de mise en bouteille : 12/02/2012
Millésime (Vintage) : Non
Maturation (en fûts de): Ex-Bourbon & Tennessee barrels
Affinage : Oui: Quelques mois en fûts ayant contenu du Porto
Remplissage : Non précisé (« First fill casks » probable pour le Bourbon)
Nombre de Fûts : Non précisé (nombreux)
Numéro (s) de Fût (s) : (assemblage)
Nombre de bouteilles : Non précisé
A.B.V. (% d’alcool) : 41
Filtration (type de) : Non filtré à froid
Coloration (caramel ajouté) : Non, à priori
Contenant (remarque) : Pas d’étui pour cette version
Contenant (volume) : 70 cl
Indication de prix: 40-50 € (parfois moins, ainsi j’ai pu trouver ma bouteille à 33,50 € en grandes surfaces, en 2012).
A Noter :
L’énigmatique mention « AUR CYMRU » en gaélique sur l’étiquette signifie « OR GALLOIS ».
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Note confirmée (confirmed rating): 86/100
Description:
Couleur: Cuivre, à reflets dorés.
Nez: Très étonnant, encore davantage que le « SHERRYWOOD », inattendu (pour moi qui aime pourtant nombre de versions « Port finish » chez les écossais principalement, mais pas seulement). Fleurs capiteuses (iris, lys), fruits rouges (grenade, baies, cerises), une nette sensation vineuse, on est loin ici de la version archétypale de la distillerie, la « MADEIRA » (excellente). Notes de vin rosé, voire (j’ai fini par trouver avec le temps !) de grenadine ! Oui je sais cela commence mal, mais c’est meilleur en bouche, en tout cas cela ressemble à aucun affinage Porto dégusté jusqu’ici par votre serviteur. Puis quelques notes davantage typées PENDERYN reviennent, timidement, avec des esters (note de bonbon anglais).
Bouche: Assez légère, je dois dire (décevante à la première dégustation, avec une note de solvant assez forte, qui disparaît ensuite, puis plus complexe qu’il n’y paraît, mais on constate de suite la baisse du titrage par rapport aux autres versions (41 au lieu de 46 %). Vineuse et régressive (sirop de grenadine dilué, demeurant un peu sucré tout de même), fruitée (grenades, gelée de coing, cerises, confiture de rose et de sureau, mais aussi une petite note d’oranges sanguines), florale (fleurs capiteuses dont du lys, de l’iris), plus aérienne que gourmande, douce et… assez courte.
Tenue à la dilution: La dilution, déjà largement effectuée avant mise en bouteille ici (41 % d’alcool seulement, rappelons-le) n’est pas indispensable, mais je l’ai tentée tout de même, et elle fut instructive, mais vraiment juste avec quelques gouttes d’eau, pas plus. L’eau bouleverse un peu l’assemblage et l’alcool et réveille un peu les notes classiques de PENDERYN (esters liés aux fûts de Bourbon de premier remplissage utilisés lors de la première maturation). D’autres dégustations ont révélé un caractère épicé rappelant un vin médiéval, l’Hypocras (ou plutôt sa reconstitution, re-création contemporaine-du temps ou le vin était marié avec des plantes ou des épices), assez plaisant, alors qu’à d’autres on se rapproche d’une sangria un peu plus forte. J’ai noté aussi des fruits confits variés, mais toutes ces notes font regretter un titrage un peu trop léger.
Conclusion: Une version vraiment particulière, atypique, qui fait un peu figure d’OVNI, je dois dire. Pas sûr qu’à l’aveugle je devine que cela soit un whisky. Il y a là comme un côté « Porto rosé » ou sirop de grenadine, ou encore vin médiéval (au choix !) qui surprend. Cette version assez vineuse mais néanmoins florale, fruitée et aérienne demande plus de temps que les autres pour être apprivoisée & appréciée, mais après l’on peut y trouver des qualités, dont un beau fruité », une belle souplesse, de la légèreté et un charme venu de l’univers du vin et du passé.
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ENGLISH SUMMARY :
A really particular, atypical expression of PENDERYN, which makes a little face of UFO, I have to say. Not sure that blind I guess that it is a whisky. There is there for a side “pinkish Port” or a syrup of Grenadian, or still medieval wine (in the choice!) which is a surprise. This vinous but nevertheless floral, fruity & aerial version request more time than the others to be tamed & appreciated, but after we can find qualities there, among which a beautiful flexibility, of the lightness & a charm from the universe of wine & from yesteryear.