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KARUIZAWA « 1986 » (Bottled 2008, 22 ans), emb. N°1 Drinks, S.C. (N°7387), 60,7 %

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96-98/100 -Note confirmée (confirmed rating)
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Description du produit

KARUIZAWA « 1986 » (Bottled 2008, 22 ans), emb. Number One Drinks,

Single-Cask (N°7387), n.c.f., n.c., Cask Strength, 60,7 %

 

 Catégorie: SINGLE-MALT   

 

 karuizawa_1986_2008_sc_7387_60.7_comp

 

Pays:                           Japon

Région :                       Honshu

Version :                      De négoce, mais que l’on peut considérer comme semi-officielle, par NUMBER ONE DRINKS

Gamme :                      « VINTAGE Single Cask Malt Whisky »

Age:                             Non précisé (22 ans)

Date de distillation :       1986

Date de mise en bouteille : 12/02/2008

Millésime (Vintage) :      1986

Maturation (en fûts de): Sherry Butt (fût de Xérès de 480 à 520 litres, voire plus)

Affinage :                     Aucun

Remplissage :               Non précisé (1er sans doute)

Nombre de Fûts :          1 seul (Single-cask)

Numéro(s) de Fût(s) :   7387

Nombre de bouteilles :   528

A.B.V. (% d’alcool) :       60,7 %

Filtration (type de) :       Non filtré à froid

Coloration (caramel ajouté) : Non

Contenant (remarque) :  Etui carton crème (très minimaliste)

Contenant (volume) :     70 cl

Indication de Prix:          121 € à sa sortie (en 2008, prix MdW), comptez bien plus maintenant, plus de 1000 € (mais en principe épuisé)

A Noter :                              

Un problème de délitement des bouchons de cette gamme s’est posé en 2008 à la sortie des premiers Karuizawa en France, avec une crainte pour l’étanchéité, crainte relayée auprès des responsables de Number One Drinks, qui ont remplacé les bouchons sur demande, et ont promis de les remplacer par des bouchons plus solides, dès l’épuisement des stocks, théoriquement vers 2011/2012, mais je n’en ai pas confirmation. Merci de vos retours.

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Note confirmée (confirmed rating): 96-98/100

(Commentaires et note révisés en 2012 et légèrement augmentés en 2015 avec remise en forme complète de la notice)

 

Couleur: Ambrée, à reflets orangés, cuivrés, presque « laqués ». Le Sherry est bien là…pas de doute.

Nez: De prime abord un rien soufré, puis après une certaine aération, développe des notes fruitées et épicées, de fleurs capiteuses (lys), mais aussi de cuir, de bois de santal, de cèdre (avec peu d’astringence). Redoutable alliance entre le fruité le plus concentré (fruits mûrs confiturés, avec leur peau, dont pruneaux, abricot, pêche un peu trop mûre, du coing, voire de la bergamote confite) et son caractère fumé et même un peu tourbé (nous ne sommes toutefois pas chez YOICHI, la tourbe est ici plus en arrière-plan, très modérée. Profil assez épicé et plus herbacé qu'il n'y paraît. Absolument s-o-m-p-t-u-e-u-x !

Bouche: D’abord assez intense, épicée et puissante (plutôt habituel sans dilution !), puis très vite des notes fruitées très denses tapissent la bouche et reprennent celles du nez. Le fruit est charnu, avec la peau, presque confituré, duveteux. Ensuite viennent encore d’autres notes plus douces de fruits confits, fruits secs, d’autres notes encore d’une belle complexité (dont de belles notes de fleurs capiteuses et de bois précieux, de la cire, des oranges confites, des herbes sauvages, des épices variées), et, cerise sur le gâteau, ce KARUIZAWA d’une générosité inouïe est magnifié en finale (interminable, cela va sans dire) par de classieuses notes de fumée et de tourbe. Quel festival ! Finale très longue et épicée, d’une grande complexité. Pointe de gingembre sec.

Réaction à l’aération: Bonne, il faut lui laisser un peu de temps. Dix minutes devraient suffirent, mais trop de temps pourrait laisser s’exprimer un peu trop les notes soufrées, qui restent cependant modérées ici.

Réaction à la dilution: C’est incroyable ! Il y a à peine besoin d’ouvrir ce malt exceptionnel, mais lorsqu'on s'y résout, de manière modérée (quelques gouttes suffisent), c’est alors un festival de sensations aussi complexes que satisfaisantes, les fruits explosent dans votre bouche, le profil discrètement fumé, boisé et floral s’insère dans un ensemble très harmonieux, et Bacchus n’a qu’a bien se tenir ! Profil plus apaisé au fur et à mesure des dégustations (quoique assez variable, suivant le contenant-j'ai du le reconditionner à plusieurs reprises), mais il est important de ne pas laisser trop d'air dans la bouteille sans quoi l'on verrait son profil se durcir quelque peu.

 

Conclusion: Un must, ce KARUIZAWA issu d’un seul fût est une réussite totale, une merveille. Meilleur que certains millésimes d'âge comparable parus à la même période (1988,1992). Il n’est guère surclassé que par le millésime 1967 embouteillé en 2009. La confirmation si besoin qu’il s’agissait là vraiment d’une très belle distillerie !

 

Addendum (01/2015) : Certes depuis j'ai eu l'occasion de découvrir bien qu'autres versions (sauf erreur de calcul au total 17), et au moins 5 ou 6 plus belles, ce qui me fait relativiser celle-ci, mais elle demeure archétypale, significative si vous préférez, de la qualité du distillat. D'autres versions sont à peine supportables sur le plan du boisé intense et aux tannins très fermes, à l'astringence et à l'amertume très prononcées, tandis que d'autres, notamment un "NOH" 1977, était à la fois très boisé, très épicé et très fumé....un profil dur, limite pour moi aussi, mais très beau. D'autres versions exaltent à la fois le fruité, le floral, le bois précieux, un rien de fumée et encore plein d'autres notes (je pense à un sublime millésime "1979" sur lequel je reviendrais prochainement. Le problème, par contre, c'est définitivement la question des prix. Comme je le disais à mon ami Hollandais Govert, l'on peut acheter encore en direct des KARUIZAWA, mais c'est difficile, ils partent vite (avec réservation à l'avance), et une bonne partie est proposée désormais par le biais d'une loterie (notamment sur les sites anglo-saxons) pour pouvoir accéder à la vente. Hélas, pour nombre de bouteilles, celles-ci  à peine achetées dans les 300 à 400 €, se retrouvent sur des sites d'enchères à dix fois leur prix d'achat, entre 3000 et 4000 €. Par exemple certains vieux millésimes comme le "1967" qui se vendaient à 239€ en 2009 se retrouvent maintenant à plus de 10000€ dans les ventes aux enchères…KARUIZAWA devient donc plus spéculatif que PORT ELLEN alors que cette dernière a été fermée bien des années avant elle.

 

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ENGLISH VERSION :

A powerful & gourmet KARUIZAWA, fruit and spice driven, that needs a dash of water to be tamed. It is drying a bit over time. A must have, and a single-cask (one of the first available in France) among the best from the vintages available at this time & from a nearly similar age (1988,1992). Confirms if needed that KARUIZAWA was really a great distillery!

 

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