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PORT ELLEN « 1982 » (Bottled 2007-25 ans), emb. Berry Bros & Rudd, S.C. N° 2850, ncf, nc, 46 %
PORT ELLEN Millésimé « 1982 » (Bottled 2007-25 ans), emb. Berry Bros & Rudd, Single-Cask (fût N° 2850), 46 %
Catégorie: SINGLE-MALT
Photo © Grégoire Sarafian
Version: De négoce : Berry Bros & Rudd
Gamme: « Berry’s Own Selection »
Age: 25 ans
Date de distillation: 1982
Date de mise en bouteille: 2007
Millésime (Vintage) : 1982
Maturation: Non précisé (Bourbon barrels)
Affinage : Non
Remplissage : Non précisé
Nombre de Fûts : 1 seul (Single-Cask)
Numéro (s) de Fût (s) : N° 2850
Nombre de bouteilles : Non précisé
A.B.V. (% d'alcool): 46 % (réduit)
Filtration (type de): Non filtré à froid
Coloration (caramel ajouté): Non
Contenant (remarque): Pas d’étui (parfois un sac en toile de jute, au nom du négociant)
Contenant (volume): 70 cl
Fourchette de Prix: 128 € à sa sortie (11/2007, MdW), vite épuisé.
A Noter :
Plusieurs versions de Port Ellen ont été produites, alors attention au numéro des fûts (en effet, sur l’ancien packaging de cette maison, les numéros de fûts étaient à peine lisibles-chose corrigée en 2012). Merci à certains des amis qui m’ont aidé à acquérir cette bouteille pour mon anniversaire 2007, ils se reconnaîtront.
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Résumé:
Note confirmed (confirmed rating): 92,5/100
Un PORT ELLEN de qualité, superbe, mais assez changeant (avec un profil assez herbacé et végétal), moins stable et moins époustouflant (et aussi moins dans un registre aérien, doucereux, hyper floral & un rien sucré) que celui sorti peu avant chez le même négociant et dans la même gamme, issu d’un autre fût (le 2469), véritablement exceptionnel, celui-là. Ceci dit, tout est relatif, un PORT ELLEN moins bon, c'est toujours bien meilleur que bien des choses !
Among the most affordable PORT ELLEN one could find, back in 2007 (forget it now !), an interesting one, but somewhat on the less sexy side than some other reduced expressions I have tried so far, especially compared to the cask 2469 from same bottler, same range, that clearly overshadows this one, but also compared to a same year bottling from « Bladnoch forum » (cask 2037, at 56,2 %), that was a bargain at this time. So, this cask 2850 is rather for those who like briny, acrid, herbal, spicy Islay malts, with sometimes some beautiful notes still shining, between citrus fruit, aniseed, heady flowers & nice classy peat. But, all in all, it stays a PORT ELLEN !
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Description :
(Synthèse de trois notes de dégustations entre 2007 et 2015)
Couleur: Très claire, à reflets pâles.
Nez (premières dégustations): Nez (après le premier tiers de la bouteille): A nécessité un peu de temps avant de s’ouvrir, puis, superbe et très complexe, mais déjà un peu différent du fût 2469, sur des notes typées Port Ellen certes (anis, fleurs, sel, coquillages), assez agréables, florales (lilas, géranium), mais sur davantage de notes marines (coquillages, embruns, et un rien d’algues, d’iode et de sel), végétales & herbacées (plantes aromatiques, gentiane-à peine un peu de cette note caractéristique des vieux ISLAY vieillis en fûts de Bourbon qu’est la toile de jute), et un peu plus épicées. Délicatement tourbé, très modérément fumé et un rien cendré, et relativement peu fruité (agrumes, surtout pamplemousse & citron en sorbet), cela demeure tout de même un nez de PORT ELLEN !
Nez (après le premier tiers de la bouteille): Un peu moins équilibré et de plus en plus végétal, marin et herbacé, apportant également plus d’épices et d’amertume. Curieusement, à d’autres moments il était plus stable et équilibré. Bouche (premières dégustations): D’abord quelque peu vive (assez épicée & herbacée), il faut un certain temps pour que surgissent les notes les plus subtiles, qu’elles soient florales, fruitées ou végétales & marines, reprenant celles du nez (sauf exceptions, je ne détaillerais pas davantage). En finale, la badiane et quelques fleurs capiteuses parviennent à reprendre leur place, ce qui s’avère très séduisant en rétro-olfaction. (score à ce moment là 96/100).
Bouche (après le premier tiers de la bouteille): Contrairement aux premières dégustations, devient plus agressif avec l’oxydation et un peu moins équilibré (enfin, tout est relatif, cela reste un PORT ELLEN !), avec maintenant une nette dominante d’herbes sèches sauvages, de poivre blanc, de gentiane, d’iode, de sel et de pamplemousse. Un peu d’eau s’impose, mais pas trop. (92, puis 93/100 lors d’une autre dégustation). Tenue à la dilution: (légère, s.v.p. !): Elle a pu varier lors des quatre dégustations, mais sa constante semble être d’apporter d’un côté un peu de douceur, de l’autre de raviver les herbes et les épices, mais aussi d’affirmer un léger déséquilibre sucré/salé au profit du salé, avec un rien d’amertume en plus. Par moments réellement superbe (avec cette pointe de sucre d’orge et de malt qui fait une partie de son charme, associée à un rien de lavande et d’amandes), ce qui justifie de ne pas descendre la note encore plus (initialement elle était de 93/100, puis est montée à 96/100 voire H.C., avant de redescendre à 92/100.
Conclusion: Un PORT ELLEN de qualité, superbe, mais assez changeant (avec un profil assez herbacé et végétal), moins stable et moins époustouflant (et aussi moins dans un registre aérien, doucereux, hyper floral & un rien sucré) que celui sorti peu avant chez le même négociant et dans la même gamme, issu d’un autre fût (le 2469), véritablement exceptionnel, celui-là.