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STRATHISLA millésimé « 1967 » (Bottled 2005 :38 ans d’âge), emb. Duncan Taylor, g. « Rare Auld », S.C. (N° 1882), 44,6 %
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STRATHISLA millésimé « 1967 », mis en bouteille en 2005 (38 ans d’âge), emb. par Duncan Taylor, gamme « Rare Auld », Single-Cask (N° 1882), Cask Strength, 44,6 %
Catégorie: SINGLE-MALT
Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse
Région : Speyside
Version : Officielle
Gamme : « Rare Auld »
Age: 38 ans
Date de distillation : 03/1967
Date de mise en bouteille : 03/2005
Millésime (Vintage) : 1967
Maturation (en fûts de): Sherry
Affinage : Non
Remplissage : Non précisé
Nombre de Fûts : 1
Numéro(s) de Fût(s) : 1882
Nombre de bouteilles : Non précisé
A.B.V. (% d’alcool) : 44,6
Filtration (type de) : Filtré à froid
Coloration (caramel ajouté) : Possible
Contenant (remarque) : Non précisé
Contenant (volume) : 70 cl
Indication de Prix: Non précisé
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Résumé:
Note confirmée (confirmed score): 91,5/100
Un STRATHISLA plutôt déséquilibré par le bois au nez, mais déjà plus intéressant en bouche, bien que sur le fil du rasoir. Cette version n’est pas la plus équilibrée parmi celles dégustées auparavant (aucune comparaison avec les millésimes « 1957 » et « 1960 » de chez Gordon & MacPhail dégustés, qui semblent survoler toutes les autres). Néanmoins une belle version: Le bois est très présent, certes, mais il est très complexe et, allié à un fruité également complexe, entre autres choses (belles notes épicées modérées acidulées, fleurs capiteuses, tabac), ces notes lui confèrent un intérêt particulier. Pour ceux qui ne craignent pas un boisé important.
A rather difficult STRATHISLA on the nose, too woody for my taste, overpowering the other notes. But, fortunately, the palate is more interesting, especially if you give it some time. The oak is strong though, but it is complex & showing interesting acidulous notes, coming from both the wood & the spices. It also displays some heady flowers, tobacco & ripe fruit notes. This version doesn't match the « 1957 » & « 1960 » stellar bottlings from Gordon & MacPhail, but is a good one, for those who are not afraid of a strong wood presence.
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Description:
Merci beaucoup à Denis pour cet intéressant échantillon.
Couleur : Vieil or.
Nez : Un nez un peu difficile, de prime abord, très marqué par le bois : Du bois précieux, certes, mais aussi du bois vert, du cèdre en tête, en quantités. En arrière plan, une note de cire, peut être des fleurs capiteuses.
Bouche : Plus délicate et plus complexe que le nez le laissait penser. Le palais est assez fin, les notes de fleurs capiteuses se dessinent derrière un boisé malgré tout très présent (bois vert, bois de santal, bois de rose, cèdre, voire eucalyptus) et menaçant l’équilibre, mais celui-ci demeure malgré tout et surtout sa principale qualité est d’être sur un spectre aromatique varié, avec une note légèrement acidulée et comme de fruits rouges (groseille, fruits des bois), voire même de la canneberge (« cranberries »). Pas réellement de note vineuse ici, et une amertume relative demeurant acceptable. Du côté des épices, comme une note de gingembre frais, mais aussi un soupçon de muscade et de poivre de Sichuan (renforçant le caractère délicatement acidulé du whisky).
Réaction à l’aération : Plutôt bénéfique, lui laisser dix minutes environ lui feront le plus grand bien.
Tenue à la dilution : Ne pas diluer ce vénérable breuvage ! C’est un ordre (sinon, l’on friserait le crime de lèse-malté !). Oui, c’est le même commentaire que pour le « 1957 » de Gordon & MacPhail, et ce le sera pour de nombre de whiskies très âgés.
Conclusion : Un STRATHISLA de qualité dont le palais (d’une agréable rondeur et d’une belle complexité boisée) est bien supérieur au nez. Vraiment très boisé (ce qui lui fait perdre quelques points), un peu trop pour certains, je l’ai trouvé néanmoins intéressant pour ses notes acidulées et complexes, à condition de lui donner du temps (aération) et de ne pas le comparer aux meilleurs millésimes dégustés (le « 1960 » et le « 1957 » de chez Gordon & MacPhail, qui demeurent tout de même des sommets à mon sens pour cette distillerie.