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MICHTER’S « SOUR MASH » * US-1, Small Batch (Batch N°14G/280), 43 % (86 % US PROOF), Kentucky Whiskey

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94/100 (Note confirmée/confirmed scoring)

Une très belle entrée en matière possible pour découvrir cette très exigeante distillerie qu’est MICHTER’S, la plus ancienne distillerie des Etats-Unis. Du travail d’orfèvre, là encore, d’une délicatesse inouïe. Marqué par lesx esters, il est fruité (avec une palette large), floral, boisé, assez doux (peu épicé), pâtissier, possède beaucoup de charme (on frise l’érotisme !) et fait preuve d'un équilibre parfait. Oubliez tout ce que vous pensez connaître sur les whiskeys des Etats-Unis et laissez-vous embarquer pour une croisière de rêve (« a strange paradise », comme chante le groupe Beach House dont l’écoute est recommandée avec un verre de ce « Sour Mash » à la main et dans la meilleure des compagnies). Que demandez de plus ?



A beautiful possible entry in MICHTER’S Magical World of Whiskey…Seriously, this demanding oldest American artisan distillery shows us here what good Kentucky whiskey is all about, here on the sweetest, sexiest & most balanced side. It is gorgeous in terms of fruity, floral notes (both estery), but it displays also nice woody & pastry notes, all very delicate (almost silky) and perfectly balanced. I believe the Rye component plays an important role in the mashbill here, but I can be wrong. Forget all you think you know about American Whiskey and prepare yourself to enter the « strange paradise » sung by Baltimore « Dream Pop » band called BEACH HOUSE in their « Bloom » album…, a glass in the hand & good company aside. What else to ask ?
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Description du produit

MICHTER’S « SOUR MASH » * US-1, Small Batch (Batch N°14G/280), 43 % (86 % US PROOF), Kentucky Whiskey

 

* Nom intégral = « Original SOUR MASH Whiskey »

 

Catégorie :            Kentucky SOUR MASH WHISKEY

 

 

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Pays:                           Etats-Unis

Région:                        Kentucky

Version:                       Officielle

Gamme:                       Régulière

Age:                             Déclaré comme plus de 4 ans, mais plus près de 8,5 ans

Date de distillation:        non précisée

Date de mise en bouteille: Avril 2014

Millésime (Vintage):       Non

Maturation:                   « Toasted & fire-charred new American Oak barrels » (fûts de chêne

américain toastés, puis brûlés)

Affinage :                     Non

Remplissage :               Non précisé

Nombre de Fûts :          Non précisé

Numéro(s) de Fût(s):     Assemblage-N° de Lot (Batch) : 14 G 280

Nombre de bouteilles:    Non précisé

A.B.V. (% d'alcool):       43 % (en mesure américaine « 86 Proof »)

Filtration (type de):       Filtré à froid (méthode particulière de la distillerie, non précisée)

Coloration (caramel ajouté): Non précisé.

Contenant (remarque): Bouteille avec étiquetage réplique du whiskey d’avant la guerre

d’indépendance (pour cette version, écriture en lettres de couleur crème & jaune sur fond brun)

Contenant (volume):      75 cl

Fourchette Prix:             Environ 65/75 € sur des sites de vente en ligne européens. CBH est leur distributeur français depuis 2015

A noter :

Cette version est issue d’une recette de brassage de base (ou « mashbill ») particulière et même secrète. Elle ne peut pas être nommée « Bourbon » car la recette comporte moins de 51 % de maïs. En fait, je suis en mesure de vous dire qu’il s’agit d’un mélange de seigle, de maïs et d’orge maltée. En Europe, l’on pourrait parler de blended-whisky, mais aux Etats-Unis ce terme est apparemment synonyme de produit de mauvaise qualité avec beaucoup d’alcool neutre. D’où l’emploi alternatif du terme « sour mash » (le procédé du « moût aigre » ou « sour mash » est utilisé aujourd’hui pour élaborer la grande majorité des Bourbons). Il est décrit de manière assez précise sur la contre-étiquette de la bouteille : « (..) this whiskey is made according to our classic Sour Mash method with small amounts of previously fermented mash used as a starter for the new mash » (une partie du moût déjà fermenté est réutilisé pour provoquer la fermentation du prochain moût).

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Résumé:

Note confirmée: 94/100

Une très belle entrée en matière possible pour découvrir cette très exigeante distillerie qu’est MICHTER’S, la plus ancienne distillerie des Etats-Unis. Du travail d’orfèvre, là encore, d’une délicatesse inouïe. Marqué par lesx esters, il est fruité (avec une palette large), floral, boisé, assez doux (peu épicé), pâtissier, possède beaucoup de charme (on frise l’érotisme !) et fait preuve d'un équilibre parfait. Oubliez tout ce que vous pensez connaître sur les whiskeys des Etats-Unis et laissez-vous embarquer pour une croisière de rêve (« a strange paradise », comme chante le groupe Beach House dont l’écoute est recommandée avec un verre de ce « Sour Mash » à la main et dans la meilleure des compagnies). Que demandez de plus ?

 

A beautiful possible entry in MICHTER’S Magical World of Whiskey…Seriously, this demanding oldest American artisan distillery shows us here what good Kentucky whiskey is all about, here on the sweetest, sexiest & most balanced side. It is gorgeous in terms of fruity, floral notes (both estery), but it displays also nice woody & pastry notes, all very delicate (almost silky) and perfectly balanced. I believe the Rye component plays an important role in the mashbill here, but I can be wrong. Forget all you think you know about American Whiskey and prepare yourself to enter the « strange paradise » sung by Baltimore « Dream Pop » band called BEACH HOUSE in their « Bloom » album…, a glass in the hand & good company aside. What else to ask ?

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Description :

(Merci à Matthew T. Magliocco, de la distillerie, pour le sample-Merci également à Thierry Daniel pour avoir invité cette distillerie au Salon professionnel « Cocktails Spirits » au printemps 2014 à Paris)

Couleur: Vieil or, à reflets ambrés, voire orangés.

Nez: Sublime et gourmand, d’une grande délicatesse. Marqué par les esters, il dévoile des notes gourmandes de bonbons anglais gélifiés, allant vers une pointe de fruits exotiques, mais aussi une note subtile d’érable, d'autres notes fruitées, d'abord de l'orange pressée, voire du smoothie orange/pêche/abricot. C'est à peine si l'on décèle le boisé et les épices. Cachotier, il est charmeur au possible !

Bouche: Superbe, vraiment. Impressionnant. Elle se dévoile avec beaucoup de souplesse (texture légère) et de gourmandise en même temps…L’assemblage, très intelligent (avec à mon avis une forte proportion de seigle), valorise les notes fruitées et florales, tout en laissant le boisé et les épices typiques des whiskeys américains s’exprimer, ce en un magnifique équilibre. Pêches jaunes juteuses, jus d’orange et d’abricot, pommes rouges, puis des notes discrètes de solvant, de tabac blonc et de boisé très fin. Le fondu de toutes ces notes est étonnant. La dégustation est presque…érotique. Finale à nouveau sur des notes fruitées, sur un lit à peine boisé et vanillé (incluant du sucre glace)…presque sur coussin d’air. Le rêve !

Tenue à la dilution: Etant donné que les méthodes d’élaboration des whiskeys définies par MICHTER’S comprennent une réduction du titrage à 51,7 % avant mise en fûts (une importante réduction, la plupart des producteurs préférant ne réduire qu’à 63,5 % voire presque pas ou pas du tout pour certaines références), l’ajout d’eau pourrait déséquilibrer le profil. Je le déconseille même si je l’ai essayé, car cela peut affadir le profil et déséquilibrer celui-ci. Le choix du titrage commercial est donc le bon. N’ajouter que quelques gouttes si vous souhaitez le faire, vous aurez quelques notes boisées un peu plus prononcées, mais cela reste agréable.

Conclusion: Une très belle entrée en matière possible pour découvrir cette très exigeante distillerie qu’est MICHTER’S, la plus ancienne distillerie des Etats-Unis. Du travail d’orfèvre, là encore, d’une délicatesse que l’on pourrait qualifier de féminine (les lecteurs attentifs de mon site sauront que c’est là un compliment), et d’un équilibre parfait. Température de service conseillée : Entre 16 et 20°.

Suggestion d’accompagnement….musical: De la « Dream Pop », bien sûr, en provenance ici de Baltimore, avec le sublime album de BEACH HOUSE nommé « Bloom » (2012) que j’ai également écouté en rédigeant cette notice, pour mon (et j’espère le vôtre) plus grand plaisir !

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