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SULLIVANS COVE « French Oak Cask Matured » (Port Cask), Single-Cask (HHO513), 2011, 47,5 %

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Résumé:
Note confirmée: 90/100
Une version intéressante pour découvrir cette excellente distillerie, mais peut être pas la plus aboutie car trop diluée. Elle diffère également des précédentes versions élevées en fûts de Porto par son caractère davantage vineux. Pour ceux qui ne connaissent pas la distillerie, ce whisky est assez boisé (proche d’un Bourbon), fruité, un peu floral, épicé et assez malté avec des notes de torréfaction (orge et café) prononcées. Le tout non sans une certaine élégance et finesse. Avec le « Double-Cask » sans doute le whisky le plus délicat de la distillerie.

A bit different SULLIVANS COVE single-cask malt compared to previous Port casked bottlings: More diluted, more winey, it has a subtle & elegant profile that makes it, along with the “Double-Cask” expression, the most delicate ones from this tiny but excellent distillery. On the other side, I’m not sure its dilution rate is the best for the distillery house style, I will have liked better it at 55 or 60 %, because I believe it lacks a bit oomph this way. For those who don’t know this distillery yet, expect a woody, malty, fruity & a bit spicy profile, a bit like a Bourbon in a way.
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Description du produit

SULLIVANS COVE « French Oak Cask Matured » (Port Cask), Tasmania distillery, Single-Cask (HHO513), 2011, 47,5 %

 

Catégorie: SINGLE-MALT

 

 

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Pays : Australie

Région : Tasmanie

Version : Officielle

Gamme : (référence récente en version diluée à 47,5 %)

Age: Non précisée, mais environ 10,5 ans

Date de distillation : 10/10/2000

Date de mise en bouteille : 10/06/2011

Millésime (Vintage) : 2000

Maturation (en fûts de): Porto (assez âgé), élevé dans des fûts du Limousin

Affinage : Non

Remplissage : Non précisé

Nombre de Fûts : 524

Numéro(s) de Fût(s) : HHO513

Nombre de bouteilles : 1 (Single-Cask)

A.B.V. (% d’alcool) : 47,5 % (réduit)

Filtration (type de) : Non filtré à froid

Coloration (caramel ajouté) : Non

Contenant (remarque) : Etui carton

Contenant (volume) : 70 cl*

Fourchette de Prix: 107 € à sa sortie, 118 € maintenant, bien plus cher pour certains fûts

A Noter : 

Cette version date de 2011 et fut, avec la version « American Oak Matured », pour la première fois présentée en France au Whisky Live Paris 2012 en version réduite à 47,5 %. Elle a été récompensée récemment (attention, avec une autre référence de numéro de fût, la N° HH0525) au Palmarès des « World Whiskies Awards 2014 » comme « Meilleur Single-malt au Monde », ce qui paraît tout de même assez excessif, (moi qui suit assez fan de cette distillerie, je peux le dire avec d’autant plus de facilité), mais dans le monde des single-casks, ou chaque fût est différent de son voisin, rien n’est impossible (la preuve en est un des premiers fûts de Bourbon de cette distillerie que j’ai dégustés).

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Résumé:

Note confirmée: 90/100

Une version intéressante pour découvrir cette excellente distillerie, mais peut être pas la plus aboutie car trop diluée. Elle diffère également des précédentes versions élevées en fûts de Porto par son caractère davantage vineux. Pour ceux qui ne connaissent pas la distillerie, ce whisky est assez boisé (proche d’un Bourbon), fruité, un peu floral, épicé et assez malté avec des notes de torréfaction (orge et café) prononcées. Le tout non sans une certaine élégance et finesse. Avec le « Double-Cask » sans doute le whisky le plus délicat de la distillerie.

A bit different SULLIVANS COVE single-cask malt compared to previous Port casked bottlings: More diluted, more winey, it has a subtle & elegant profile that makes it, along with the “Double-Cask” expression, the most delicate ones from this tiny but excellent distillery. On the other side, I’m not sure its dilution rate is the best for the distillery house style, I will have liked better it at 55 or 60 %, because I believe it lacks a bit oomph this way. For those who don’t know this distillery yet, expect a woody, malty, fruity & a bit spicy profile, a bit like a Bourbon in a way.

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Description:

Couleur: Vieil or à reflets dorés.

Nez: Fin, boisé, évidemment, démarrant sur les fruits confits, curieusement sur les esters, avec une pointe d’épices, mais aussi sur une note vineuse inédite. Notes de salade de fruits et quelques discrètes notes de fleurs capiteuses (lys, angélique).

Bouche: On retrouve les habituelles notes boisées (les fûts sont fortement toastés chez cette distillerie depuis le début) et épicées, mais cette fois un peu plus retenues, et accompagnées de jolies notes rondes assez vineuses, provenant du Porto, mais demeurant discrètes. Le profil est épicé, mais tout est relatif, et cela s’atténue au fur et à mesure de la dégustation. La finale est assez jolie, mais on peine à se dire que le titrage est de 47,5 %, alors qu’on sent plutôt 40 ou 43 %. L’on se demande alors ce que cela aurait donné à 60 % (titrage des éditions précédentes). Avec le temps, attention, l’aération de la bouteille rend le profil nettement plus dur, plus proche des précédentes versions à 60 % en fûts de Porto.

Tenue à la dilution: Ne pas trop diluer, car à mon sens cette version l’est sans doute un peu trop. Ceci dit de mon point de vue, et sauf exceptions, c’est toujours un exercice intéressant de tenter une dilution, prudemment, étape par étape (goutte par goutte) afin de mieux cerner les notes secondaires voire tertiaires. Ici le croquant de l’orge maltée se fait sentir avec des notes de torréfaction typiques de la distillerie et des versions Porto, dont les notes vineuses demeurent cependant à l’arrière-plan.

Conclusion: Avec le « Double-Cask » sans doute le whisky le plus délicat de la distillerie. Une version intéressante, assez subtile et belle, non sans charme, relativement complexe, mais peut-être pas totalement aboutie encore, notamment pour déterminer le juste degré de dilution. L’élevage (toujours intégral) en fûts de Porto donne un résultat un peu différent des versions précédentes, qui, il faut le dire étaient toutes presque en brut de fût, par une texture plus souple et une note plus vineuse qu’à l’accoutumée. C’est un bon single-malt, entendons-nous bien, mais j’en attendais davantage. Qui aime bien châtie bien.

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