- Erreur
Les SINGLE-MALTS:
Comme leurs homologues écossais, il s’agit de whiskies provenant d’une seule distillerie, et constitués de nombreux fûts d’années différentes (si la bouteille porte une mention d’âge, ce sera celui du plus jeune entrant dans la composition-alors millésimé, ou non), ou d’un assemblage de fûts de la même année (il est alors millésimé) ou d’un petit nombre de fûts (small batch) ou d’un seul fût (single-cask). Ils sont généralement réduits par adjonction d’eau à 40 ou 43 % d’alcool par volume, par l’évaporation avec les années ou non réduits (cask strength, ou en français brut de fût). En revanche, ce qui diffère quelque peu des whiskies écossais, c’est qu’il existe très peu de vieux fûts de whiskies français, et très peu de whiskies français avec un compte d’âge, qui d’ailleurs souvent n’excède pas 10 ou 12 ans. N’oublions pas que la France, récente dans le domaine de la production du whisky (alors qu’elle est plus que centenaire pour la production de Cognac, par exemple) produit du whisky de manière continue et commercialisée non confidentiellement que depuis environ 20 ans. Le « retard » à rattraper sur les principaux pays producteurs de l’époque (Ecosse, Irlande, Japon, Etats-Unis) ainsi que la volonté de se démarquer d’eux « aromatiquement parlant » ont fait que ces whiskies sont souvent davantage typés qu’on ne s’y attendrait, pour le meilleur, mais aussi parfois pour le pire. A chacun d’apprécier. Au positif, ils tirent le meilleur parti de leur région (ingrédients, vieillissement, etc…) et n’ont pas besoin d’être aussi âgés que les whiskies écossais pour leur faire concurrence, comme on le verra plus loin.