LONGROW Officiel "C.V.", 1st Edition, 2008, n.c.f./n.c., 46 %
Note (confirmed score): 93/100
LONGROW Officiel "C.V.", 1st Edition, 2008, non filtré à froid, non coloré, 46 %
(Distillerie SPRINGBANK)
Type: SINGLE-MALT
Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse
Région: Campbeltown (Presqu'île de)
Version: Officielle
Gamme: Limitée
Age: Non précisé (assemblage de fûts de 6 à 14 ans d'âge)
Date de distillation: Non précisée
Date de mise en bouteille: 2008
Millésime (Vintage) : Non
Maturation (en fûts de): Bourbon & une part de fûts de Sherry, voire de Rhum
Affinage: Non
Remplissage: Non précisé
Nombre de Fûts: Non précisé
Numéro(s) de Fût(s): Assemblage
Nombre de bouteilles: Non précisé
A.B.V. (% d'alcool): 46 %
Filtration: Non filtré à froid
Coloration (caramel ajouté): Non
Contenant (remarque): Etui carton
Contenant (volume): 70 cl
Fourchette de Prix: 45-50 €
A Noter :
Cette version un temps mystérieuse (on s'est longtemps demandé à quoi correspondait le terme de "C.V.". Aujourd'hui, pour en avoir parlé avec un membre éminent de la distillerie, j'ai nommé Frank McHardy, je pense qu'on peut dire qu'officiellement cela voulait dire "Chairman's Vat" (la cuvée du patron, sa sélection si vous préférez), mais qu'officieusement cela signifie "Curriculum Vitae", de par la volonté de présenter une version d'entrée de gamme susceptible de montrer à la clientèle les différentes facettes de la distillerie en un seul whisky assemblant des fûts relativement jeunes mais d'âge différent (ici, de 6 à 14 ans). Dans le passé, les précédentes versions comportaient des fûts avec davantage d'amplitude entre les âges (traduire certains fûts plus âgés). Cette version a existé de 2008 à 2014, elle a été suspendue pour être remplacée par une version sans compte d’âge nommée « PEATED ».
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Résumé :
Note (confirmed score): 93/100
Très bien conçu, vieilli et assemblé, ce LONGROW hésite entre le classicisme d’anthologie du style maison Campbeltown (avec ses notes de céréales, de coco et de vanille) et la subtilité marine & tourbée des Islay les plus subtils, ce qui n’est pas pour me déplaire et en fait une réussite à coup sûr. Avec un peu d’aération, le whisky s’équilibre de plus en plus et fait preuve d’une belle générosité. Une version malheureusement en voie de disparition (certes, encore trouvable), car remplacée depuis peu par une version simplement nommée « Peated » (non encore dégustée à l'heure ou j'écris ces lignes).
This quintessential LONGROW is a real treat, getting more & more exciting over time, with some air. It is fresh & complex, driven by barley, coconut, wood but also some herbal, slightly farmy & spicy, and with some subtle marine notes (sea spray, salt, seaweed-moderate) & seductive peated & smoky notes. Beautifully balanced, deeply peated, with some nice aniseed (& maybe almonds ?) & coal smoke, it is a threat for many Islayers. Alas this expression is now discontinued (though you can still find in some retailer’s stock, I’m sure) & replaced by a new expression called « Peated » (not tasted yet).
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Description:
Couleur: Jaune paille, à reflets dorés pâles.
Nez: Très subtil, quoique un peu alcooleux au début (cela part après plusieurs dégustations), marqué par le style maison (SPRINGBANK, je veux dire !), avec des notes d’herbes, de noix de coco, d’épices, d’orge bouillie et à peine un rien de notes marines, il est bien entendu rehaussé de notes tourbées et légèrement fermières & fumées du LONGROW. Le nez est incroyablement équilibré, et est également agrémenté de notes d’anis, de fenouil et d’agrumes.
Bouche: D’abord épicée et moyennement tourbée (tourbe grasse), mais aussi typée SPRINGBANK, elle est ensuite plus douce et plus ronde, demeurant remarquablement équilibrée de bout en bout. La finale, tout en douceur, mêlant céréales, agrumes et fumée de tourbe, rappelant quelque peu le SPRINGBANK « C.V. » par sa finesse et sa complexité. Mais pour la petite touche tourbée et marquée en arrière-plan par l’anis, c’est un peu du côté des vieux ARDBEG qu’il lorgne !
Tenue à la dilution: Assez bonne, mais délicate à réaliser, car ce LONGROW peut s’avérer un rien changeant. L’eau peut au mieux lisser les notes sèches, au pire raidir le profil vers plus d’épices et d’herbes sèches. Lorsque cela fonctionne (de mieux en mieux avec le temps, je dois dire), le facteur plaisir est bien plus élevé à mon sens qu’avec par exemple un ARDBEG « TEN ».
Conclusion: Très bien conçu, vieilli et assemblé, ce LONGROW hésite entre le classicisme d’anthologie du style maison Campbeltown et la subtilité marine des Islay les plus subtils, ce qui n’est pas pour me déplaire et en fait une réussite à coup sûr. Avec un peu d’aération (au fur et à mesure que la bouteille se vide-je parle du premier tiers !), le whisky s’équilibre de plus en plus et fait preuve d’une belle générosité. En théorie, la quintessence de cette marque (LONGROW) devrait être la version de 18 ans d’âge, et la première version (étiquette violette) lui est presque supérieure (avec toutefois moins de générosité), mais les versions récentes sont loin derrière. Ce LONGROW « C.V. », donc, est quelque part d’ores et déjà en train d’entrer dans la légende.Une version malheureusement en voie de disparition.