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ARDBEG Officiel « UIGEADAIL », Edition 2007, 54,2 %

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Résumé:
Note confirmée: 93 à davantage/100

Une des versions les plus typĂ©es de la distillerie, des plus complexes et difficiles Ă  apprĂ©hender Ă©galement. L’austĂ©ritĂ© poussiĂ©reuse et terreuse des mises en bouteilles d’il y a 6/7 ans n’est plus lĂ  dans les versions rĂ©centes, bien plus policĂ©es, mais « Uigeadail » est un single-malt qui ne laisse pas indiffĂ©rent, et qui reste assez populaire chez les amateurs de tourbe.

Smoke (or rather “fog” for the oldest versions or those around 2006-7) driven single-malt, it is one of the most popular yet typical old style earthy ARDBEG. You have to like this earthy, massively smoky & sticky kind of profile
but in the most recent versions this austerity has gone and it has become a much more approachable whisky now, possibly losing a bit of its charm at the same time. Hard to score (93 to more/100)
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Description du produit

ARDBEG Officiel « UIGEADAIL Â», Edition 2007, 54,2 %

 

CatĂ©gorie: SINGLE-MALT

 

 

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Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse

RĂ©gion : Islay

Version : Officielle

Gamme : Dite RĂ©guliĂšre, mais en rĂ©alitĂ© discontinue

Age: Non prĂ©cisĂ© (assemblage de fĂ»ts ĂągĂ©s de 9 Ă  13 ans, voire +).

Date de distillation : Non prĂ©cisĂ©e

Date de mise en bouteille : 2007

MillĂ©sime (Vintage) : Non

Maturation (en fĂ»ts de): Bourbon (pour les fĂ»ts les plus jeunes), Sherry (les plus ĂągĂ©s)

Affinage : Non

Remplissage : Non prĂ©cisĂ©

Nombre de Fûts : Non précisé

NumĂ©ro(s) de FĂ»t(s) : (assemblage)

Nombre de bouteilles : Non prĂ©cisĂ©

A.B.V. (% d’alcool) : 54,2 %

Filtration (type de) : Non filtrĂ© Ă  froid

Coloration (caramel ajoutĂ©) : Pas de certitude (mais possible).

Contenant (remarque) : Etui carton

Contenant (volume): 70 cl

Fourchette Prix: 70-100 €

A Noter : 

Cette version, dont le nom gaĂ©lique signifie « Lieu sombre et mystĂ©rieux Â». C’est aussi le nom d’une des sources d’eau de la distillerie, un lac, en rĂ©alitĂ©. Il s’agit d’un assemblage de jeunes fĂ»ts de Bourbon et de fĂ»ts de Sherry (XĂ©rĂšs en français) un peu plus ĂągĂ©s. L’assemblage est composĂ© de fĂ»ts ĂągĂ©s en majoritĂ© de 9 Ă  13 ans, mais il comporte Ă©galement une minoritĂ© de fĂ»ts plus ĂągĂ©s des annĂ©es 1970, et plus prĂ©cisĂ©ment, au dĂ©part, dans les premiĂšres versions, des millĂ©simes « 1975 Â». Autres particularitĂ©s Ă  souligner : Ce single-malt n’est pas filtrĂ© Ă  froid et il est mis en bouteille au degrĂ© naturel.

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Résumé:

Note confirmée: 93 à davantage/100

Une des versions les plus typĂ©es de la distillerie, des plus complexes et difficiles Ă  apprĂ©hender Ă©galement. L’austĂ©ritĂ© poussiĂ©reuse et terreuse des mises en bouteilles d’il y a 6/7 ans n’est plus lĂ  dans les versions rĂ©centes, bien plus policĂ©es, mais « Uigeadail Â» est un single-malt qui ne laisse pas indiffĂ©rent, et qui reste assez populaire chez les amateurs de tourbe.

 

Smoke (or rather “fog”, for the oldest versions or those around 2006-7) driven single-malt, it is one of the most popular yet typical old style earthy ARDBEG. You have to like this earthy, massively smoky & sticky kind of profile
but in the most recent versions this austerity has gone and it has become a much more approachable whisky now, possibly losing a bit of its charm at the same time. Hard to score (93 to more/100)

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Description:

Couleur : Or, reflets dorĂ©s.

Nez : Alcooleux, assez jeune, mais Ă©quilibrĂ©. Huileux mais pas trop, marquĂ© par des notes de solvant, d’agrumes, de terre, de poussiĂšre et de fumĂ©e (voire de cendres) plus que de tourbe, mĂȘme si elle est bien prĂ©sente, rassurez-vous ! Le nez Ă©voque la cendre d’un feu de cheminĂ©e Ă©teint depuis quelques jours.

Bouche : Un peu rĂąpeuse, poussiĂ©reuse, on sent la tempĂȘte qui ne demande qu’à Ă©clater, mais aussi paradoxalement une certaine douceur malgrĂ© le fait que ce soit un brut de fĂ»t. La fumĂ©e Ăącre, les cendres et la poussiĂšre dominent, avec des notes boisĂ©es, lĂ©gĂšrement Ă©picĂ©es et vĂ©gĂ©tales un rien amĂšres et qui tapissent la bouche. Puis, par la suite, l’apport de notes d’agrumes & de fruits exotiques contribue Ă  l’adoucir un peu. La finale s’achĂšve donc sur des notes moins rustiques, moins « grossiĂšres Â» en apparence.

Tenue Ă  la dilution: L’ajout d‘un peu d’eau, par paliers successifs, vous fera dĂ©couvrir des notes anisĂ©es, herbacĂ©es et de fruits secs (dont des amandes), des subtilitĂ©s parfois «  Ă  la BOWMORE Â», mais sans toute la finesse de ce dernier.

Conclusion : Un bulldozer d’ISLAY, mais non dĂ©nuĂ© de charme et d’expressivitĂ© aromatique, avec un dĂ©but de raffinement.

Si c’était: Une musique de film: Le thĂšme principal de STAR WARS, le plus connu, musique composĂ©e par John WILLIAMS
 La lumiĂšre, oui, mais aussi « le cĂŽtĂ© obscur de la Force Â», dans le cĂŽtĂ© poussiĂ©reux et terreux. Au positif, un single-malt Ă  l’ancienne (avec le charme qui va avec) comme l’on en fait plus, du moins en Ecosse


Remarque : Dans les mises en bouteille des annĂ©es 2006 Ă  2007 (celles dĂ©gustĂ©es en tout cas), cette austĂ©ritĂ© n’évoque pas moins que l’impression d’ĂȘtre prisonnier du pire fog londonien imaginable, avec une poussiĂšre qui colle vĂ©ritablement au palais, poisseuse et rĂ©dhibitoire en grande partie. Mais ce style trĂšs particulier semble trĂšs recherchĂ© par les inconditionnels. Une version trĂšs difficile Ă  noter. En revanche, certaines versions rĂ©centes, dĂ©gustĂ©es en 2011/2012, semblent comme assagies, plus Ă©quilibrĂ©es, mais avec moins de profondeur, moins d’épices et de notes poussiĂ©reuses et cendrĂ©es, comme si le contenu Ă©tait moins ĂągĂ©, mais s’avĂšrent plus agrĂ©ables Ă  dĂ©guster pour un public plus large que les inconditionnels d’ARDBEG ou que certains connaisseurs aguerris. J’avoue prĂ©fĂ©rer les versions rĂ©centes mais reconnaĂźtre que quelque chose a Ă©tĂ© perdu en route, et que probablement l’histoire donnera raison aux partisans des versions anciennes.