CLYNELISH 33 ans (1973-2006), emb. Signatory-Vintage, gamme « The Prestonfield », Exclusivité pour la M.d.W., S.C. N° 8912, 54,3 %
Single-malt
De négoce (Ian McLeod)
The Prestonfield
33 ans
1972
2006
1973
Non précisée
non
non précisé
1 (Single-Cask)
8912
Non précisé
54,3 %
filtré a froid
Non précisé
Etui carton.
70 cl
145 € à sa sortie en 2006, plus du double de nos jours si on arrive à le trouver (rare aujourd’hui).
Ne pas confondre avec la 2 ème édition sortie la même année (2006) titrant 54,6 % (fût N° 8913).
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Note confirmée: 97/100, voire Hors catégorie
Une version âgée à la fois très complexe et caractéristique du style maison. Devient très charmeur
et crémeux avec un peu d’eau. La classe.
A very classy & complete expression of the old Clynelish « Grandeur ». Spicy, herbal, a bit peaty
& smoky. It’s getting really charming with water.
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Synthèse de deux notes de dégustation, dont une à l’aveugle (2006-2007):
Couleur: Or clair, avec reflets dorés.
Nez: Assez intense, plus que dans mon souvenir (première dégustation au salon « Whisky Live Paris 2006 », celle-ci a été faite à l’aveugle), notes de banane, bonbon anglais/solvant, et autres fruits été ou exotiques en notes sous-jaçentes (ananas, voire même pastèque). Un rien de fumée, de tourbe en retrait, et d’épices.
Bouche: Mi-grasse. Mêmes notes qu’au nez, avec une fumée légèrement plus présente, mais demeurant très équilibrée avec le reste. Notes marines également plus marquées qu’au nez (iode, sel), mais bien incorporées au reste. Très gourmand, malgré son âge avancé, ce CLYNELISH possède une bouche extraordinairement crémeuse, presque équivalente à un vieux BRORA (normal, me direz-vous, c’était sa distillerie-sœur, construite juste à côté…). Vraiment fruité (agrumes, dont citron, pamplemousse, ananas, etc..), floral, moyennement et finement tourbé, épicé (mais beaucoup plus subtilement que les versions plus jeunes de ma connaissance), il dévoile toutes les notes habituelles chez CLYNELISH, mais adoucies, maturées longuement et superbement équilibrées. La finale est longue, crémeuse et assez parfumée, s’achève en beauté sur des notes épicées, fruitées et presque liquoreuses, certes avec beaucoup de douceur (trop pour certains ai-je entendu au Salon ?).
Tenue à la dilution: La bouche devient véritablement « dithyrambique » avec l’ajout d’un peu d’eau. Beau développement des saveurs, texture crémeuse, florale et tourbée à la fois. Des tonnes de charme.
Conclusion: Un paon figure sur l’étiquette de cette gamme « The PRESTONFIELD », comme pour évoquer la complexité et la majesté de ce whisky. Une gamme très « select » qui offre rarement ses trésors (rarement car il y a peu d’éditions commercialisées dans cette gamme), mais qui est toujours très attendue par les connaisseurs et très réputée à juste titre (à mon avis, c’est ce que le négociant SIGNATORY VINTAGE fait de mieux).
Si c’était un tableau : La majesté pleine de couleurs d’un intérieur d'Henri MATISSE, comme par exemple « L’intérieur aux aubergines » de 1911.
Si c’était une musique : « La mer » de Claude DEBUSSY dirigée par Herbert Von Karajan, parce qu’on y trouve à la fois le charme lancinant de CLYNELISH dans le premier mouvement, et le brut de fût de caractère restant modéré tout de même par l’âge dans les deuxième et troisième mouvements ou la tempête s’annonce.
Si c’était une danse : La danse des sept voiles (exécutée par une véritable danseuse orientale) pour évoquer la séduisante complexité de ce single-malt….