Express Notes No 2 (Part 1/3)

 

EXPRESS NOTES : No 2 : « US WHISKEYS, Part 1/3 Â» (Lettres B Ă  J)

(Bourbon, Tennessee & Rye)

 

Sujet: 15/06/2014; Dernière mise à jour: 26/06/14

 

US WHISKEYS/Whiskeys des Etats-Unis:

 

 

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L'auteur au Mohonk Mountain Park, Lake Mohonk, New Paltz, cĂ´te Est des U.S.A., 2002

(Photo © Grégoire Sarafian-désolé pour la qualité, prise avec un jetable!)

 

Cette série sur les U.S.A. est dédiée à la mémoire d'un ami, George Bobby Jones, né en 1943 à Louisville, Kentucky et décédé à Nyack, N.Y., en 2011, avec qui j’ai pu partager de bons moments en parlant d'art et de whisk(e)y, entre autres choses, et grâce à qui j’ai pu exposer là-bas, l’assister parfois sur place en tant qu'artiste-invité dans ses cours sur l’art (il était plasticien, moi aussi, mais il était également enseignant) et visiter en 2002 cette magnifique vallée de la rivière Hudson. Je n’oublierais pas.

This series of reviews is dedicated to the memory of a friend of mine, George Bobby Jones (painter & sculptor as well), who was born in Louisville, Kentucky, in 1943 & died in Nyack, N.Y.S., 2011. R.I.P. We enjoyed together occasionally a dram or two (Maker’s Mark was our fav.), exhibited together (I’m also a painter) in 2002, did some Art class with him as well, (as guest artist) & visited the wonderful Hudson Valley. I won’t forget.

Pour en savoir plus sur lui, voir le lien ci-dessous (to learn more about him, please click below) :

G.B. Jones

 

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Avec George Bobby Jones, en pause à Newburgh, sur la route vers le Nord-Est, Vallée de l'Hudson, automne 2002

(Photo © Grégoire Sarafian-désolé pour la qualité, prise avec un jetable!)

 
 Je vous propose, pour ce nouveau numĂ©ro, au prĂ©texte de l’actualitĂ© historique (le 70 ème anniversaire du dĂ©barquement des troupes alliĂ©es en Normandie-qui comportait de nombreux amĂ©ricains, ma façon de les saluer ici), une première sĂ©lection de whiskeys des Etats-Unis, divisĂ©e en deux parties, et cette fois en partant des genres traditionnels (Bourbon, Rye, Tennessee). Une manière aussi de rattraper un peu le retard pris Ă  traiter des whiskeys de ce pays. A ce titre, exceptionnellement, les notices seront publiĂ©es dans leur intĂ©gralitĂ© en français, avec en plus un rĂ©sumĂ© en anglais. Une autre sĂ©lection traitera plus tard en partie d’autres types de whiskeys,  comme par exemple de single-malts, parfois mĂŞme tourbĂ©s !

 

For this second number of « Express Notes Â» (short reviews of whisk-e-ys with each time a special theme), I changed the program to pay tribute to our american friends because of 70 th Anniversary of the landing of the Allied troups in Normandy during W.W.II, but also because I’ve been late to speak about american whiskeys & distilleries & reviewed none of them except some mentions & awards in my 2013 Awards pages. Apologies again for that. Anyway, this first special number about US Whiskeys (in two parts) is mostly about Bourbon, and then about Tennessee & Rye whiskeys, but the next one (I mean the third one), later on, will speak about US single-malts as well, even about one which is peated ! French tasting notes will be fully published this time, but English language readers will have an idea of them with a short (or a bit longer than usual?) summary. Hoping they will like it.

 

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1/Pour commencer ce survol, Ă  tout seigneur tout honneur, peut ĂŞtre la plus belle distillerie nord-amĂ©ricaine (que les autres me pardonnent), et une des 20 ou 30 meilleures distilleries au monde (il n’y a pas que moi qui le dit), j’ai nommĂ© BUFFALO TRACE (nĂ©e sous le nom d’« ANCIENT AGE Â» vers 1930), importante distillerie du Kentucky localisĂ©e Ă  Frankfort, commercialisant de nombreuses marques (dont GEORGE T. STAGG, OLD CHARTER, ROCK HILLS FARMS, ou encore les RYE nommĂ©s THOMAS H. HANDY & SAZERAC, mais aussi, moins connu, en partenariat, la production et distribution des rares Bourbons et Rye PAPPY VAN WINKLE (voir plus loin pour ces derniers). Ici la marque BLANTON’S et sa cĂ©lèbre carafe et son bouchon surmontĂ© d’une figure de cavalier changeant de position suivant les versions. Par ailleurs une des marques qui ont concouru Ă  convaincre des inconditionnels des whiskies Ă©cossais que l’on pouvait aussi avoir de la complexitĂ© et beaucoup d’intensitĂ© aromatique avec un brut de fĂ»t venant d’ailleurs (avec les versions « Straight from the Barrel Â»):

 

-BLANTON’S, « GOLD EDITION Â», SINGLE-BARREL (N°376, Rack N°55-Bottled 04/12/12), 70 cl, (livrĂ©e rouge et or), Edition limitĂ©e pour la MdW, 51,5 %(KENTUCKY STRAIGHT BOURBON WHISKEY):

Couleur: AmbrĂ©e, Ă  reflets cuivrĂ©s, voire acajou. Nez: A la fois incroyablement gourmand et complexe. Bois prĂ©cieux, bois d’érable, maĂŻs, solvant/vernis Ă  ongles, fleurs capiteuses, fruits rouges, quantitĂ©s de fruits frais, cuits & secs. Bouche: A l’ouverture de la bouteille, c’est un vrai festival de saveurs (reprenant celles du nez, avec en plus des notes de noix nobles, la pĂŞche, l’abricot et la prune en avant) dĂ©bordant du verre. Magnifique, subtile, complexe, très Ă©lĂ©gante, elle est Ă©tonnamment fine pour ce titrage. Au fil du temps le profil se durcit un peu (devient plus Ă©picĂ© et plus sec), vers quelque chose de moins spectaculaire mais toujours aussi gourmand et parfumĂ©. Epices « amĂ©ricaines Â» (girofle, muscade, cannelle) et poivre 5 baies, mais tenues par le profil fruitĂ© et floral. Tenue Ă  la dilution: Devient littĂ©ralement aĂ©rien avec un peu d’eau, mais attention Ă  ne pas trop diluer. Seigle, Ă©rable, dattes, caramel naturel, fruits rouges, fruits secs variĂ©s, Ă©pices, et une texture presque comme du velours…Conclusion: Un Bourbon très gourmand, intense et plutĂ´t complexe (avec mĂŞme des notes de fruits rouges), qui lorgne vers les vieux Single-grains Ă©cossais Ă©levĂ©s en fĂ»ts de Sherry (ou le contraire !). Pour moi un des tous meilleurs Bourbons jamais dĂ©gustĂ©s Ă  ce jour, avec certains des premiers batches du WOODFORD RESERVE « Distiller’s Select Â», dans un genre certes diffĂ©rent. Excellent rapport qualitĂ©/titrage/prix Ă©galement. Prix : Entre 49 et 65 €, MdW et autres lieux/Note confirmĂ©e (confirmed score) = 94,5/100

Versions Ă©galement conseillĂ©es (other recommended expressions): La version rĂ©gulière Ă  46,5 %, (Ă©tiquette crème), plus douce, et la version brut de fĂ»t « Straight from the Barrel Â» (Ă©tiquette blanche et sable), Ă  titrage variable (mais le plus souvent entre 64 et 67 %) ; dilution fortement recommandĂ©e pour cette version.

 

I consider BUFFALO TRACE (& so as for several BLANTON’S expressions) as one of the best distilleries in the world (let’s even say one of the 20 or 30 best distilleries in my opinion). That said, I also consider this expression as one of the best Bourbons ever conceived, for its ratio between quality of wood/generosity of the aromatic profile/optimal ABV/price…In other words, it is as wide as the best scottish single-grains whiskies matured in Sherry casks, and very complex (on rye, pepper, peach, apricot, plum, red fruit, pecan nut, dates & other dried fruits, cinnamon, nutmeg, clove), very satisfying. It is fruity, perfectly balanced, it is refined, it is sweet as silk with a dash of water…

 

 

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2/ ELIJAH CRAIG (du nom d’un rĂ©vĂ©rend nĂ© en 1743 et mort en 1808) est une des marques de la distillerie HEAVEN HILL fondĂ©e en 1890 et situĂ©e Ă  Louisville, dans l’état du Kentucky. ConsidĂ©rĂ© comme un pionnier pour avoir, selon la lĂ©gende, Ă©tĂ© le premier Ă  avoir utilisĂ© des fĂ»ts profondĂ©ment brĂ»lĂ©s pour contenir du whiskey, ELIJAH CRAIG se devait d’avoir sa marque. Cette entreprise familiale produit de nombreux whiskeys dont par exemple les marques EVAN WILLIAMS, BERNHEIM, PARKER’S, ou encore les RYE suivants : PIKESVILLE, RITTENHOUSE, mais aussi la seule marque de CORN Whisley, MELLOW CORN.

-ELIJAH CRAIG 12 ans « BARREL PROOF Â», distillerie HEAVEN HILL, Edition limitĂ©e pour la MdW (2013), Natural Cask Strength, 68,5 %,(KENTUCKY STRAIGHT BOURBON WHISKEY):

Couleur : AmbrĂ©e, Ă  reflets rougeâtres. Nez : Proprement incroyablement parfumĂ©. BoisĂ© de la manière la plus forte et complexe qui soit (bois de rose, bois d’érable, bois de chĂŞne, bois de santal), Ă©picĂ©e (gingembre, poivre 4 bois, piment d’Espelette), avec une note de cire et de cuir, elle Ă©voque aussi une corbeille de fruits mĂ»rs. Bouche : ExtrĂŞmement puissante et exceptionnellement gourmande, elle est comme une tornade de saveurs dont on se remet difficilement, dans le bon sens du terme et moyennant un peu d’eau, s’entend ! Ce « Bourbon-Monster Â» est expressif comme pas deux. Le boisĂ© est puissant, reprenant la complexitĂ© du nez, tout comme le fruitĂ© et les Ă©pices de grande complexitĂ©. Il faudrait l’étudier sur la durĂ©e, or je n’ai pu le dĂ©guster qu’une seule fois pour le moment. Demande tout de mĂŞme un peu d’eau pour pouvoir l’apprĂ©hender correctement, sinon difficilement soutenable. Tenue Ă  la dilution : Excellente, et incroyablement efficace. C’est une vĂ©ritable explosion de saveurs, quasi-indescriptible…à ce moment lĂ  de la dĂ©gustation je doute mĂŞme qu’un single-malt Ă©cossais puisse rivaliser avec une telle dĂ©bauche de saveurs ! Wow ! Conclusion : Un chef d’œuvre en matière de Bourbon…avec certains autres bruts de fĂ»t par exemple de chez Buffalo Trace (je pense Ă  des Blanton’s « Straight from the Barrel Â» en particulier) certainement un des plus grands Bourbons et au-delĂ  un des plus grands whiskies jamais dĂ©gustĂ©s, tout pays confondus. J’ai eu du mal Ă  me raisonner question notation chiffrĂ©e, qui au dĂ©part Ă©tait encore supĂ©rieure ! Un grand merci Ă  C. pour cette dĂ©gustation exceptionnelle. /Prix env. 85 € Ă  sa sortie/ExclusivitĂ© MdW (Ă©puisĂ©, probable ?)- Note sous rĂ©serve (score under reserve)= 97,5/100

Version Ă©galement conseillĂ©e (other recommended expression): La version rĂ©gulière de 12 ans d’âge Ă  47 %, plus douce.

 

I kind of like the regular (reduced) 12 y.o. expression, but don’t find it stellar. But when I came across to this expression, during a special friendly tasting this year, I was amazed & very excited about this one. I tell you, one can barely imagine how good & powerfully aromatic it is. There is such an oopmh in this one that few Bourbons only can beat it (except maybe some BLANTON’S « Straight from the Barrel Â» ones ?). The wood maturation control is insane. Alcohol is so high you would think you won’t be able to drink it neat (and of course it is more interesting & bearable with some water, so please be careful !) but, as the wood influence, they don’t overpower the distillate as you could think ! This « Bourbon-Monster Â» is simply one of the two best Bourbons ever tasted, the other one (PAPPY VAN WINKLE 23 y.o.) being more on the refinement & perfect long ageing side, so completely different.

 

 

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(Photo de la version Ă  50 %)

 

 

3/ La distillerie FOUR ROSES situĂ©e Ă  Lawrenceburg dans le Kentucky a une jolie histoire associĂ©e Ă  son nom. En effet, son fondateur (en 1888-mais les bâtiments actuels datant de 1910), Paul Jones Jr, l’aurait baptisĂ©e ainsi en hommage Ă  sa future femme, lui ayant donnĂ© son accord, d’après la lĂ©gende, en arborant un corsage brodĂ© de 4 roses rouges. Parmi les autres marques associĂ©es Ă  son nom, citons le « BULLEIT Bourbon Â» ou le « I.W. HARPER Â». La marque « FOUR ROSES Â» comporte bien sĂ»r une version d’entrĂ©e de gamme simplement nommĂ©e « BOURBON », Ă  40 %, et d'autres Ă©ditions limitĂ©es sur lesquelles nous reviendrons (notamment sur la "SMALL BATCH ").

-FOUR ROSES « SINGLE-BARREL Â», sans prĂ©cision d’âge (la distillerie parle de minimum 7 ans), Edition de 2009, (Barrel N° 10-24-00I, Bottled 04/09/08), 43 % (KENTUCKY STRAIGHT BOURBON WHISKEY):

Couleur: CuivrĂ©e, Ă  reflets cuivrĂ©s rougeâtres. Nez: Suave, très parfumĂ©, Ă©picĂ© (Ă©pices dont girofle, cannelle), boisĂ©, vanillĂ©, avec une note d’érable (lĂ©gèrement diffĂ©rente de celles de chez JACK DANIELS), c’est un nez complexe et très expressif, notamment dans ses notes fruitĂ©es (fruits exotiques, dont banane, papaye ; abricot, miel, coing). Comme une note de seigle Ă©galement. ExubĂ©rant et encourageant ! Bouche: Tout aussi complexe, gĂ©nĂ©reuse, et reprenant les notes du nez. Elle dĂ©bute par une onctueuse attaque fruitĂ©e, se poursuit ensuite par une prĂ©sence d’épices plus ou moins puissantes (poivre noir, cannelle, girofle, piment doux). Elle redevient plus ronde en finale, sur un doux veloutĂ© fruitĂ© et boisĂ©, impressionnant de sĂ©rĂ©nitĂ©. Mais après plusieurs dĂ©gustations elle peut s’avĂ©rer plus Ă©picĂ©e, plus sèche et plus agressive. Tenue Ă  la dilution: Excellente, elle apporte une belle ampleur et laisse au whiskey une belle consistance, entre gelĂ©e de fruit et marmelade. Les notes fruitĂ©es sont exacerbĂ©es de manière Ă©patante, et les notes boisĂ©es remisĂ©es Ă  l’arrière-plan. Attention, de la glace pourrait diminuer ou tuer cette belle complexitĂ©. Conclusion: Impressionnante, cette version bat en brèche les prĂ©jugĂ©s de certains (dont votre serviteur, eh oui !) sur cette distillerie. Bien plus subtil que la version d’entrĂ©e de gamme que tout le monde connaĂ®t. Une complexitĂ© de haut de gamme, et oserais-je, l’exubĂ©rance d’un Pure Pot Still irlandais…Superbe !   Prix: Environ 30-35 € en G.M.S. (grandes et moyennes surfaces, attention version en voie de disparition)/ Note confirmĂ©e (confirmed score) = 93,5/100

 

-FOUR ROSES « SINGLE-BARREL Â» (Chai N°C5, fĂ»t 34-IP), sans prĂ©cision d’âge (env. 7 ans), Edition 2010 (bouteille presque rectangulaire), 50 % (KENTUCKY STRAIGHT BOURBON):

Couleur: CuivrĂ©e, Ă  reflets cuivrĂ©s rougeâtres. Nez: Très gourmand et plutĂ´t exubĂ©rant. Des Ă©pices (girofle, cannelle, gingembre, poivre noir, voire piment d’Espelette), des notes boisĂ©es (chĂŞne brĂ»lĂ©, eucalyptus, Ă©rable) et un fruitĂ© important (fruits rouges, fruits jaunes), notes de seigle, bref, assez riche. Bouche: DĂ©bute dans la douceur (plus qu’escomptĂ© Ă©tant donnĂ© les 50 %), sur le fruitĂ©, de manière très concentrĂ©e, puis se dĂ©veloppe sur des notes plus Ă©picĂ©es mais aussi des notes vĂ©gĂ©tales (tabac, cuir). Le boisĂ© se fait alors plus serrĂ© (tanins fermes). La finale est consacrĂ©e Ă  dĂ©cliner toute la palette Ă©picĂ©e de bourbon (cannelle, girofle, muscade, poivre noir, poivre 5 baies, piment d’Espelette), puis le bois d’érable (et une pointe d’eucalyptus) vient souligner le tout. Au cours des dĂ©gustations suivantes, le profil gĂ©nĂ©ral s’est considĂ©rablement radouci grâce aux aĂ©rations successives. Tenue Ă  la dilution: Le profil de ce Bourbon devient dès lors plus classique, avec comme une note de « solvant moderne Â», ni acĂ©tone, ni vernis mais un peu des deux. L’eau ravive aussi les Ă©pices. Conclusion: Un excellent FOUR ROSES, peut ĂŞtre juste un rien moins onctueux et harmonieux que l’ancienne version Ă  43 %. Ces single-barrels demeurent parmi les meilleurs bourbons sur le marchĂ©. Prix: 30 Ă  38 €, G.M.S./ Note confirmĂ©e (confirmed score)= 90/100

Version Ă©galement conseillĂ©e (other recommended expressions) : La version rĂ©gulière sans compte d’âge (notamment pour les cocktails), et l’excellente rĂ©cente version nommĂ©e « Small Batch Â», Ă  45 %, d’une incroyable suavitĂ©.

FOUR ROSES can really deliver beautiful whiskeys. Either on earlier versions of the « SINGLE-BARREL Â» expression (such the first one reviewed here) or the latest. There are fruity, woody, spicy, with a good balance, and the most recent one called « SMALL BATCH Â», highly recommanded, could be simply the sexiest Bourbon ever, because of its silkyness & satisfying mouthfeel, with a generously fruit & delicately woody combo. The regular expression has also been much improved over the years.

 

 

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5/-HUDSON « BABY BOURBON Â». La sociĂ©tĂ© TUTHILLTOWN SPIRITS qui produit notamment divers types de whiskeys sous la marque HUDSON est une distillerie situĂ©e, fait rare, Ă  Gardiner, dans l’Etat de New York, dans la vallĂ©e de l’Hudson, cĂ©lèbre pour ses magnifiques paysages de montagnes & de forĂŞts ainsi que de charmants villages au bord du fleuve HUDSON, au dessus de Newburgh sur la carte. Lorsque Brian Lee & Ralph Erenzo rachètent un terrain agrĂ©mentĂ© d’un vieux moulin, en 2001 (la sociĂ©tĂ© sera crĂ©Ă©e en 2003), ils sont les premiers Ă  chercher Ă  Ă©tablir la première distillerie officielle depuis la Prohibition (1919-1933), soit depuis presque 70 ans…Il s’agit lĂ  d’une micro-distillerie (le seul alambic a une contenance de 400 litres) destinĂ©e Ă  fabriquer tant des Bourbons, des Rye whiskeys que des Corn whiskeys, des eaux-de-vie de fruits, de la vodka ou encore plus rĂ©cemment des « Barrel aged cocktails Â». A leurs dĂ©buts, ils dĂ©frayent la chronique en proposant des distillats qui normalement ne devraient pas pouvoir ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme « Bourbons Â» car ils Ă©taient âgĂ©s de 4 mois au lieu de 24 mois minimum. Ceux-ci, s’avĂ©reront, pour partie du moins, dĂ©jĂ  assez mĂ»rs pour ĂŞtre commercialisĂ©s. Les produits de cette distillerie, fait rare Ă©galement, sont uniquement vendus dans des contenants de 35 cl seulement.

 

-HUDSON, « BABY BOURBON Â», sans prĂ©cision d’âge (4 mois), SINGLE-BOURBON WHISKEY (100 % New York corn), small American oak barrels, TUTHILLTOWN Spirits, 46 % (NEW YORK STATE BOURBON WHISKEY):

Couleur : AmbrĂ©, Ă  reflets cuivrĂ©s. Nez : « Huileux Â», très fin, modĂ©rĂ©ment boisĂ©, fruitĂ©, Ă©tonnant pour un whiskey aussi jeune. Bouche : Très beau fruitĂ©, très fin et d’une gourmandise et d’une longueur indĂ©niable. Le boisĂ© est intense (bois prĂ©cieux, cèdre), mordant, profond, et cependant « viable Â», il est accompagnĂ© de notes de noix nobles, d’épices (muscade, girofle, cannelle) superbement intĂ©grĂ©es. Diffère des bourbons classiques par son profil gĂ©nĂ©ral. Tenue Ă  la dilution : Moyenne, et Ă  modĂ©rer, car l’eau Ă  tendance Ă  durcir ses notes boisĂ©es (cèdre, chĂŞne fraichement sciĂ©). Conclusion : Un excellent très jeune whiskey (enfin, presque, Ă  l’époque), bien prometteur ! A suivre. Note confirmĂ©e (confirmed score) = 91/100

Version Ă©galement conseillĂ©e, entre autres (other recommended expression, between others): La version « seigle Â» nommĂ©e « Manhattan Rye Â», rĂ©gulière sans compte d’âge (par ailleurs excellente en cocktails) Ă  46 %, Ă  forte personnalitĂ©.

 

This were amazing news when I heard that a new american distillery was going to open in New York State, in the Hudson Valley, where I had the chance to be, thanks to my friend painter & teacher George Bobby Jones (always mentioning a whiskey called « Yellowstone Â» he loved), visit & then paint & praise. We visited a place called Mohonk Mountain House, Lake Mohonk, in New Paltz, a bit further North after Newburgh, and it was so remote, wild & beautiful as...the idea of the end of the world, but I think I was not far from where the Tuthilltown Spirits built its boutique distillery. So this was for me very special then to taste their productions. Anyway I love what they do, and wish them a big success. They are distributed in France by La Maison du Whisky and the distillate (I say « distillate Â» because during their debut the distillery use to bottle four months old distillate, but it was not legally Bourbon whisk-e-y as it has to be matured at least 2 years before bottling, right ? So they cleverly avoided the question saying clearly it was not a Bourbon-yet, but a « Baby bourbon Â»). The whiskey is sold in nice but expensive 35 cl only bottles (the main default, probably?).

 

 

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6/ Sans doute la plus cĂ©lèbre distillerie amĂ©ricaine au monde, JACK DANIEL’S, doit son succès Ă  une singulière histoire (selon la lĂ©gende, bien entendu-il y a beaucoup de lĂ©gendes dans le whisky de tous les pays, pas forcĂ©ment toutes vraies, mais jouons le jeu ici aussi !). En effet, son fondateur, Jasper « Jack Â» Newton Daniel, nĂ© en 1846, dĂ©couvrit dit-on le whisk(e)y via un problème familial l’ayant contraint Ă  aller vivre chez un de ses voisins, ce Ă  l’âge de…6 ans ! Au fil de ses diffĂ©rents changements de domicile, il se retrouve chez un pasteur luthĂ©rien, Dan Call, propriĂ©taire d’une distillerie. Et c’est ainsi que grâce Ă  un esclave du propriĂ©taire qu’il apprit l’art de la distillation, mais la religion Ă©tant très puissante, et dĂ©jĂ  dĂ©favorable Ă  cette Ă©poque au whisk(e)y, le petit Jack doit attendre pour aller plus loin, ce qu’il fait en 1860 lorsqu’il reprend la sociĂ©tĂ© de Dan Call. La distillerie JACK DANIEL’S ne sera officiellement crĂ©Ă©e qu’en 1886 et parfois considĂ©rĂ©e comme la plus ancienne des Etats-Unis, en tout cas la plus ancienne Ă  ĂŞtre dĂ©clarĂ©e. C’est ainsi que commence l’histoire de JACK DANIEL’S, dont nous reparlerons plus tard…Trois choses sont enfin importantes Ă  savoir Ă  son sujet, d’abord qu’elle est situĂ©e Ă  Lynchburg, dans le comtĂ© de Moore, ou, oui, vous lisez bien, encore aujourd’hui, l’alcool est encore interdit de consommation. Aussi la visite de la distillerie est assez particulière…pas question d’en ramener une quelconque bouteille ou mignonnette.

Ensuite, que JACK DANIEL’S est un Tennessee Whiskey, utilisant le procĂ©dĂ© dit du « Lincoln County Process » (techniquement parlant du « Charcoal mellowing Â» -ou adoucissement par utilisation de charbon de bois), qui prĂ©conise de filtrer le distillat avant la mise en fĂ»ts Ă  travers une couche de 3 mètres de charbon de bois d’érable. Ce procĂ©dĂ© est aussi utilisĂ© par l’autre distillerie du Tennessee, GEORGE DICKEL (propriĂ©tĂ© du groupe Diageo), mais les deux distilleries sont en procès Ă  l’heure actuelle, la première disputant Ă  la deuxième le droit de l’appellation « Tennessee Whiskey Â» au prĂ©texte du particularisme de son procĂ©dĂ© de filtrage tel qu’il a Ă©tĂ© redĂ©fini comme bien spĂ©cifique en 2013 par la justice amĂ©ricaine. D’énormes sommes sont en jeu, la distillerie GEORGE DICKEL Ă©tant loin d’avoir le mĂŞme succès que JACK DANIEL’S (130 000 caisses vendues en 2013 pour le premier, c’est très loin de la production de la JACK DANIEL’S, qui en produit, elle, près de 11 millions par an, Ă  partir de…74 chais !). Enfin, la distillerie appartient au groupe Brown-Forman propriĂ©taire Ă©galement d’autres distilleries du Kentucky, comme EARLY TIMES, OLD FORRESTER, ou encore WOODFORD RESERVE. JACK DANIEL’S est produit en trois versions principales, le « OLD N°7 Â», les « SINGLE-BARREL Â» et le « GENTLEMAN JACK Â». Par ailleurs, elle propose de temps Ă  autre des versions un peu (ou beaucoup) plus haut de gamme, commĂ©moratives, et/ou commandĂ©es par des distributeurs pour certains marchĂ©s. Ainsi par exemple la version « 1915 Â» (« Gold Medal Â») en 1 litre et Ă  43 % exclusive Ă  la Maison du Whisky prĂ©sentĂ©e en 2010. Elle aussi propose dĂ©sormais son « Spirit Drink Â» Ă  base de JACK DANIEL’S aromatisĂ© au miel, titrant 35 %, il est nommĂ© « TENNESSEE HONEY Â».

 

-JACK DANIEL’S « OLD N° 7 BRAND Â», 40 %, (TENNESSEE WHISKEY): Commentaires et note rĂ©visĂ©s en 2014:

Couleur: AmbrĂ©e, Ă  reflets orangĂ©s. Nez: Très exubĂ©rant: L’érable, l’érable, et puis l’érable. Bon d’accord, quelques Ă©pices, des pruneaux frais peut-ĂŞtre ? Et du caramel plus proche de la mĂ©lasse que du caramel salé…Bouche : La bouche, aux saveurs certes variĂ©es (banane, bonbon acidulĂ©, sirop d’érable, melon, caramel, parquet cirĂ©), devient vite monolithique, ennuyeuse au possible, sur cette note insistante d’érable, puis de caramel, voire de rĂ©glisse (entre rĂ©glisse et mĂ©lasse). De plus elle est un peu en retrait par rapport Ă  au nez, vraiment (trop) exubĂ©rant. En musique il y a de l’ Â« easy-listening Â», de la musique « mainstream Â» (grand public) exigeant peu de l’auditeur, eh bien en whisky, voici de l’ Â« easy-drinking Â» ! Tenue Ă  la dilution:C’est presque pire ! Donne un cĂ´tĂ© presque artificiel Ă  la note d’érable et « Ă©tale le caramel Â» (je prĂ©cise que l’ajout de caramel est interdit dans les whiskeys, c’est juste une analogie). Conclusion: DiffĂ©rent des Bourbons du Kentucky, il est plus « plein Â» et très doux. La bouche, très facile d’accès, flatteuse pour les palais non initiĂ©s, prĂ©sente il est vrai des saveurs variĂ©es (banane, bonbon acidulĂ©, sirop d’érable, melon, caramel, parquet cirĂ©), mais reste quelque peu en retrait par rapport Ă  au nez, vraiment (trop !!!) exubĂ©rant. L’on comprend en revanche pourquoi il plaĂ®t autant aux nĂ©ophytes, par sa facilitĂ© d’accès (c’est doux et sucrĂ©) qui ne demande aucune expĂ©rience gustative pour ĂŞtre apprĂ©ciĂ©, sec ou en avec « additifs Â» et glace. Entre dĂ©lice et supplice, dirai-je…je demeure très partagĂ©. Les connaisseurs lui prĂ©fèreront par exemple la version « Single-Barrel Â», sans doute. De manière plus objective, « le JACK Â» est la boisson forte alcoolisĂ©e emblĂ©matique des amateurs de hard-rock (et des groupes), et de certains groupes d’amateurs de moto de grosse cylindrĂ©e (si vous voyez ce que je veux dire), mĂŞme si cela peut ĂŞtre rĂ©ducteur, j’en conviens. Je suis suffisamment Ă  l’aise pour le dire, en tant qu’amateur de ce genre musical, mais heureusement, « nous Â» buvons d’autres choses ! 25 €, partout. Note confirmĂ©e (confirmed score) = 76/100

 

-JACK DANIEL’S « SINGLE-BARREL Â», Batch 5-2663, Rack N° L-10, Bottled : 08/15/2005, 45 %, (TENNESSEE WHISKEY) : Commentaires et note rĂ©visĂ©s en 2014:

Couleur: AmbrĂ©e, Ă  reflets orangĂ©s soutenus. Nez: ParfumĂ©, rappelant un peu la version rĂ©duite et issue d’un bien plus grand nombre de fĂ»t intitulĂ©e « OLD N°7 Â», il est cependant moins exubĂ©rant et plus Ă©quilibrĂ©. Notes d’érable, bien sĂ»r, mais aussi de solvant (essence de tĂ©rĂ©benthine, en moins violent, acĂ©tone, d’oĂą la note de bonbons acidulĂ©s, vernis Ă  bois), de fruits (pommes rouges, cerises, cranberries, diverses baies), et aussi beaucoup de bois en arrière-plan. Un nez un peu alcooleux. Bouche: Puissante, ferme, boisĂ©e (Ă©rable) et marquĂ©e par les solvants, et Ă©picĂ©e (cannelle, girofle, muscade, lĂ©gère note de piment, de gingembre sĂ©chĂ©), puis seulement un peu fruitĂ©e. Quelques notes vĂ©gĂ©tales, dont une note de tabac pour cigares. Avec le temps devient plus Ă©picĂ©e et austère, dominĂ©e par le bois (brĂ»lĂ© et assĂ©chant) et les Ă©pices. Tenue Ă  la dilution: IntĂ©ressante, car elle adoucit un peu le profil, mais ne pas trop diluer, cela renforcerait les notes boisĂ©es, et l’amertume qui en dĂ©coule. Conclusion: Une version assez diffĂ©rente de la version standard, bien plus convaincante, car le nez est beaucoup moins outrancier et la bouche est beaucoup plus dĂ©licate et fine, ce Ă  partir des mĂŞmes saveurs. Il possède mĂŞme des nuances supplĂ©mentaires (de cerise, de tabac, etc.) qui concourent Ă  le rendre plus attractif par sa complexitĂ©. Sans doute la meilleure version disponible couramment Ă  un prix encore abordable, et, pour le moment, la meilleure version testĂ©e Ă  ce jour. D’autres lots plus rĂ©cents dĂ©gustĂ©s m’ont paru dans le mĂŞme esprit–Prix: Carafe, 25/35 €, en GMS (vendue en bouteille en forme de carafe). Note confirmĂ©e (confirmed score) = 84/100

Versions Ă©galement conseillĂ©e (other recommended expression): La version rĂ©gulière sans compte d’âge nommĂ©e « Gentleman Jack Â», Ă  40 %, assez douce et plus Ă©quilibrĂ©e selon moi que la cĂ©lèbre « Old N°7 Â» que tout le monde connaĂ®t.

What can I say ? In the french note I mentioned something like that : « Ok, I love hard-rock music but that doesn’t mean I have to love J.D. compulsory , do I ? ». Just a few words to say that for me it is clearly a beginner’s whiskey that they make. Yes, « THE Â» beginner’s whisk(e)y has to exist & I haven’t decided that, the audience did it, just take a look at the sales…Anyway I’m clearly not a fan of that exuberant easy-drinking style that the « OLD N°7 Â» provides (as I find it unbalanced and monolithic), but I can appreciate from time to time the more balanced « SINGLE-BARREL Â» (that has more character & subtlety) or even the smoother « GENTLEMAN JACK Â» which I prefer to it. That’s it, if one don’t like whisky, they will often tell you they prefer « JACK Â». It’s ok, and their whiskeys aren’t bad, but it is a pity that one (especially beginners) won’t be able to taste something else and understand it, because America has so much more to offer than that, in my humble opinion. Well,  I'm "just sayin’, right ?

 

 

 

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8/-JIM BEAM : La distillerie JIM BEAM est crĂ©Ă©e en 1795 Ă  Clermont, dans le Kentucky. Elle est familiale depuis 7 gĂ©nĂ©rations. C’est Jacob Beam qui sera le premier distillateur, puis Fred Noe en 1957. Jim Beam dirigera l’entreprise en 1894 Ă  l’âge de 30 ans. En 1934 (après de nombreuses annĂ©es de fermeture dues Ă  la Prohibition), celui-ci reconstruit la distillerie et s’en occupera presque jusqu’à sa mort en 1947. Mais l’affaire demeure familiale. Le JIM BEAM « White Â», notamment, deviendra le whiskey le plus vendu au monde en 1985. Mais la distillerie Ă©labore Ă©galement la gamme « Small batch Bourbons Â» (KNOB CREEK, BOOKER’S, BASIL HAYDEN, de JIM BEAM. De maturation plus longue que les versions plus grand public sous la marque JIM BEAM (sauf l’exception du 12 ans d’âge), cette gamme est destinĂ©e Ă  commĂ©morer l’esprit des whiskeys produits avant la Prohibition amĂ©ricaine (1919-1933). C’est Booker Noe, le petit-fils de Jim BEAM, qui, devenu maĂ®tre-distillateur, en 1960, en sera l’instigateur, en 1985. Il existe un JIM BEAM « White Â», « Black Â», « Rye Â» (au seigle), « Jim Beam’s Choice Â» (reprenant le procĂ©dĂ© du « Lincoln County Process » de filtration au charbon de bois d’érable, comme les Tennessee whiskeys), « Devil’s Cut Â» (rĂ©alisĂ© avec un procĂ©dĂ© secret) et une version aromatisĂ©e (infusĂ©e avec du miel, donc lĂ©galement ce n’est plus du whisky) nommĂ©e « Honey Â» et titrant 35 %. Toutes les versions ne sont pas commercialisĂ©es en France.

-JIM BEAM « BLACK Â» 6 ans, « TRIPLE AGED Â» (Edition 2011), 43 % (KENTUCKY STRAIGHT BOURBON, WHISKEY):

Couleur: Vieil or, Ă  reflets ambrĂ©s soutenus. Nez : Plaisant, suave et relativement complexe. Bois d’érable, bois de chĂŞne lĂ©gèrement brĂ»lĂ©, caramel naturel, solvant (fruits acidulĂ©s, bonbon anglais). Bouche: Reprends les notes du nez (notamment l’érable et le bonbon anglais), puis s’évanouit rapidement, après un bref surgissement d’épices et de fruits (touche de seigle et de fruits rouges, fruits confits variĂ©s), mais aussi de miel et de chocolat au lait. Finale plaisante, Ă©quilibrĂ©e mais trop douce, trop courte, malgrĂ© les 43 %. Tenue Ă  la dilution: L’ajout d’un peu d’eau est agrĂ©able, cela lui donne plus de fluiditĂ© encore, un caractère aĂ©rien mĂŞme, mais la dilution n’est pas vraiment utile ici, elle a dĂ©jĂ  largement eu lieu. Conclusion: Un bon Bourbon, très agrĂ©able, mais qui faiblit un peu trop en finale. On attend une version plus puissante. Prix : 17 Ă  25 €, certaines GMS, pas toutes (ach. 17 € lors d’une F.A.W. chez Leclerc, NoĂ«l 2011)/ Note confirmĂ©e (confirmed score) : 85,5/100

Version Ă©galement conseillĂ©e (other recommended expressions): La version rĂ©gulière « White Label Â» sans mention d’âge (env. 4 ans) et Ă  40 % (Ă  rĂ©server peut ĂŞtre davantage aux cocktails ?), et la nouvelle version du 12 ans d’âge nommĂ©e « Signature Craft » titrant 43 %, et plus puissante.

 

A Bourbon on the sweet side, the more often, from a bit dull (some of the « White label Â» batches) to more refined offers (some of the « Black label Â» batches, for instance), but I have the feeling that this distillery hasn’t said it all yet, and I’m looking forward to try the « Rye Â» one (not always on sale here in France), the « Devil’s Cut Â» and maybe other ones. To be followed !

 

That’s all folks, for now !

 

Dans le numĂ©ro suivant, je traiterais des distilleries (ou noms de whiskeys) des lettres K Ă  W (de KNOB CREEK Ă  WOODFORD RESERVE, en passant par MAKER’S MARK, MICHTER’S, NOAH’S MILL, OLD POTRERO, PAPPY VAN WINKLE, SAZERAC), merci de votre patience…

 

Next time (on« US WHISKEYS, Part 2/3 Â») I will speak about other distilleries or whisk(e)ys from letters K to W, such as KNOB CREEK, MAKER’S MARK, MICHTER’S, NOAH’S MILL, OLD POTRERO, PAPPY VAN WINKLE, SAZERAC & finally WOODFORD RESERVE). So, please be patient â€¦

 

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Pour accéder rapidement au numéro suivant (US Whiskeys Part 2/3, whiskeys des lettres K à W) cliquez ci-dessous:

 If you wish to have a quick access to next survey on US Whiskeys, Part 2/3-letters K to W,

 please click below:

 

US Whiskeys Part 2/3

 

 

 

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If you wish to have a quick access to previous "Express Notes N°1" devoted to Scottish distillery called STRATHISLA, please click below:

Express Notes N°1/Strathisla distillery

 

 

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