Masterclass BRUICHLADDICH 2014

 

 

Reportage sur la MASTERCLASS « BRUICHLADDICH Â» ayant eu lieu

chez VIN & WHISKY le 29/10/2014  Ă  Paris:

 

Mise Ă  jour le : 10/11/2014

 

(A NOTER : Vous trouverez le reportage sur le WHISKY LIVE PARIS 2014 après celui-ci, merci !)

 

Toutes photos : © GrĂ©goire Sarafian, droits rĂ©servĂ©s, merci.

 

Le 29 octobre dernier, une « Masterclass Â» (ou leçon de dĂ©gustation par un professionnel, littĂ©ralement « cours de maĂ®tre Â») concernant la distillerie BRUICHLADDICH et ses diffĂ©rentes marques (OCTOMORE, PORT CHARLOTTE, etc…) avait lieu dans cette excellent cave Ă  vins et spiritueux (et bar) nommĂ©e « VIN & WHISKY Â» dont j’ai dĂ©jĂ  parlĂ© ici (et recommandĂ© la visite) donc je n’y reviens pas. La dĂ©gustation Ă©tait conduite par le dynamique et « very Scottish Â» Donald MacKenzie, ambassadeur de la marque (mais aussi de toutes les marques de whisky du groupe) pour la maison Dugas. N’ayant pu dĂ©guster que deux nouveautĂ©s brièvement dans de rĂ©cents salons, le stand BRUICHLADDICH Ă©tant souvent difficile Ă  atteindre en raison de son succès, l’occasion Ă©tait trop belle d’une « remise Ă  niveau Â» sur une bonne partie des rĂ©fĂ©rences de la gamme. 6 single malts Ă©taient en dĂ©gustation, prĂ©cĂ©dĂ©s d’un gin Ă©galement Ă©laborĂ© par la distillerie, et accompagnĂ©s de petits canapĂ©s, comme Ă  l’accoutumĂ©e. DĂ©gustation payante mais Ă  prix plutĂ´t raisonnable (10 €). Donald, avec son verbe toujours haut, son kilt et son humour dĂ©vastateur, dirigea de main de maĂ®tre cette masterclass, qui culmina avec l’avant dernière Ă©dition de l’OCTOMORE, un malt très tourbĂ© mais qui ne le paraĂ®t pas autant, grâce Ă  une astuce (voir plus bas, information exclusive et inĂ©dite de Gregs Whisky Guide Ă  ce sujet !).

 

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Brève prĂ©sentation de la distillerie BRUICHLADDICH :

Je reviendrais bientĂ´t plus longuement sur l’histoire et la prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de la distillerie BRUICHLADDICH, disons pour rĂ©sumer qu’il s’agit d’une distillerie Ă©cossaise de whisky dont l’histoire remonte Ă  1881, qu’elle est situĂ©e sur l’île d’Islay (au centre et Ă  l’Ouest), qu’elle a Ă©tĂ© en sommeil de nombreuses annĂ©es, qu’elle Ă©tait plus connue avant les annĂ©es 2000 pour son utilisation par les blenders (assembleurs de whiskies), qu’elle fut mise en sommeil plusieurs fois dont la dernière en date fut 1994, et qu’après des tractations compliquĂ©es, elle fut rachetĂ©e en 2000 par plusieurs personnes, dont Mark Reynier (d’origine Ă  demi-française), plus connu dans le monde du vin, et propriĂ©taire de nombreux fĂ»ts de vins (qu’il utilisera dans un premier temps abondamment pour rĂ©aliser des affinages), mais aussi de la sociĂ©tĂ© de nĂ©goce de whiskies Murray McDavid. Les premières distillations du « nouveau Â» BRUICHLADDICH auront lieu en 2001. Elle produit le single-malt BRUICHLADDICH, mais aussi deux versions tourbĂ©es portant le nom d’anciennes distilleries de l’île nommĂ©es PORT CHARLOTTE et OCTOMORE. La distillerie appartient depuis 2012 au groupe français RĂ©my Cointreau. Ajoutons que c’est Jim McEwan, qui, jusqu’à il y a peu, Ă©tait chargĂ© de la distillation, avec une part expĂ©rimentale unique sur l’île et rare en Ecosse (plusieurs types et nombres de distillation, jusqu’à 4, maltage tourbĂ© jusqu’à plus de 200 p.p.m. et production d’un whisky Ă  plus de 90 %, ce qui normalement n’est pas d’usage, etc…). Enfin, il s’agit d’une distillerie artisanale (employant près de 50 personnes, plus qu’aucune autre distillerie sur l’île, et plus que la plupart des distilleries Ă©cossaises), utilisant jusqu’à 12 types diffĂ©rentes d’orge, recyclant ses eaux chaudes et utilisant des procĂ©dĂ©s anaĂ©robies pour transformer les dĂ©chets en gaz mĂ©thane, bref, une distillerie « verte Â», Ă©colo-compatible.

 

1/ GIN « The BOTANIST (Islay Dry Gin) Â», BRUICHLADDICH Distillery, non chill-filtered (non filtrĂ© Ă  froid), 46 % : Quasiment Â« bio Â», et « local Â», car Ă©laborĂ© Ă  partir de 22 ingrĂ©dients (plantes, herbes et cĂ©rĂ©ales) provenant de l’île d’Islay, « The BOTANIST Â» est un gin lĂ©ger, très pur, bien parfumĂ©, avec ses notes de coriandre, de genièvre, d’agrumes et de plantes aromatiques. –P.V.C. (Prix de vente conseillĂ©/cavistes dĂ©positaires maison Dugas) 38-41 €. Pas de notes chiffrĂ©es, mais recommandĂ©.

 

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LES WHISKIES (Tous des SINGLE MALTS, non filtrĂ©s Ă  froid, non colorĂ©s) :

 

2/ BRUICHLADDICH : « The CLASSIC LADDIE (Scottish Barley) Â» n.a.s. (no age statement = pas d’âge annoncĂ©-env. 6 ans), Unpeated (non tourbĂ©), 1st Fill Bourbon barrels (fĂ»ts de premier remplissage, ayant contenu auparavant du Bourbon), rĂ©duit Ă  50 % :

ElaborĂ© avec de l’orge Ă©cossaise (ce qui me permet de prĂ©ciser que durant longtemps, et encore maintenant mais de manière pas toujours avouĂ©e, l’orge utilisĂ©e pour Ă©laborer du whisky Ă©cossais n’a pas toujours Ă©tĂ© Ă©cossaise, mais provenait parfois des pays de l’Est, du Danemark, de la France, etc…c’est encore (un peu) vrai aujourd’hui. La mention nĂ©anmoins de « Scottish Barley Â» est suffisamment explicite pour donner au consommateur la garantie que le whisky en question est « plus local Â» que d’autres. De couleur or clair, cette version est marquĂ©e au nez par des notes beurrĂ©es, vanillĂ©es, fermières (Ă©table), pas forcĂ©ment agrĂ©ables, plus une petite note de rĂ©glisse. Il est plus intĂ©ressant en bouche : Assez fin, le palais est marque par l’orge, par les Ă©pices (du poivre picotant un peu les papilles), une lĂ©gère note de caramel au beurre salĂ©, des agrumes en arrière-plan. Il est long et puissant (les 50 % aident), et bĂ©nĂ©ficie clairement de quelques gouttes d’eau, qui donne un joli fondu des saveurs. Un malt pas inintĂ©ressant, mais un peu frustrant. P.V.C./D. (prix de vente conseillĂ©, chez les cavistes dĂ©positaires des produits Dugas) : 49-53 € -Note sous rĂ©serve estimĂ©e Ă  : 84/100

 

 

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3/ BRUICHLADDICH : « ISLAY BARLEY (Rockside Farm) », millĂ©simĂ© 2007, n.a.s. (env. 6 ans), Unpeated, Refill Bourbon barrels (fĂ»ts de plusieurs remplissages, ayant contenu auparavant du Bourbon), rĂ©duit Ă  50 % :

ElaborĂ© avec de l’orge Ă©cossaise provenant d’une des fermes avec laquelle la distillerie collabore depuis quelques annĂ©es (ce qui rend ici la notion de « terroir Â» plus valable), cette version est un peu diffĂ©rente de la prĂ©cĂ©dente. De couleur or, son nez est davantage fondu et sĂ©duisant (fleurs capiteuses), et prĂ©sente de jolies notes d’orge, avec la perception d’une belle sucrositĂ© naturelle de la cĂ©rĂ©ale. En bouche, c’est assez fin, sec, vif, Ă©picĂ©, minĂ©ral, herbacĂ©, avec peut ĂŞtre quelques notes marines (coquillages/embruns), des fleurs capiteuses, du caramel au beurre salĂ© (mais cela demeure lĂ©ger), des Ă©pices (encore le poivre, noir et gris ici) apportant un cĂ´tĂ© rĂ©chauffant au palais, donnant une finale relativement longue. Avec un peu d’eau (lĂ©gère dilution recommandĂ©e), il perdu un peu en intensitĂ©, mais demeure assez sec, vif, herbacĂ©, un peu austère encore. Un joli BRUICHLADDICH, mais assez vif. P.V.C. : 56-60 € -Note sous rĂ©serve estimĂ©e Ă  : 89/100

 

 

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4/ BRUICHLADDICH : « The LADDIE SIXTEEN », (prĂ©sentĂ© comme un 16 ans d’âge, il aurait en rĂ©alitĂ© près de 20 ans*), Unpeated, 1st Fill Bourbon barrels (fĂ»ts de premier remplissage, ayant contenu auparavant du Bourbon), rĂ©duit Ă  50 % : *A Noter : Ce whisky Ă©tant âgĂ© de plus de 14 ans, il s’agit d’un assemblage de fĂ»ts antĂ©rieurs Ă  la reprise de la production par les producteurs actuels. De couleur vieil or, il prĂ©sente un nez de fleurs capiteuses, de fruits frais et mĂ»rs variĂ©s (fruits jaunes, fruits rouges), lĂ©gèrement Ă©picĂ© et herbacĂ©. Un nez dominĂ© par les fruits, et ce, agrĂ©ablement. En bouche, il est assez fin, marquĂ© par un joli fruitĂ© d’une grande complexitĂ© (agrumes & autres fruits jaunes, fruits rouges, fraise, cassis, mĂ»res, etc…), presque des notes de thĂ© Ă  l’orange, de chocolat, mariĂ© Ă  un boisĂ© lui aussi d’une grande finesse. Les Ă©pices ne sont pas loin derrière, ainsi que quelques herbes sèches. Tenue Ă  la dilution : Avec un peu d’eau un beau fondu se rĂ©vèle, mais trop d’eau le dĂ©sĂ©quilibre. Contentez vous de quelques gouttes d’eau la plus neutre possible. Conclusion : Un des plus beaux BRUICHLADDICH sur le marchĂ©, de l’ancienne production, certes (encore que certains pourraient dire que "c'Ă©tait meilleur avant" lĂ  aussi), mais issu d’une belle sĂ©lection. Chaudement recommandĂ©. D’autres notes de dĂ©gustation Ă  venir. P.V.C. : 86-93 €-Note sous rĂ©serve (Ă  confirmer sous peu) : 91,5/100

 

 

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5/ PORT CHARLOTTE (Bruichladdich Distillery*) : « SCOTTISH BARLEY (Heavily Peated) Â», 40 p.p.m, n.a.s. (env. 6 ans), Juin 2014, rĂ©duit Ă  50 % : *A Noter : PORT CHARLOTTE est une ancienne distillerie ayant Ă©tĂ© opĂ©rationnelle entre 1829 et 1929, un projet de remise de reconstruction est annoncĂ© depuis de nombreuses annĂ©es, mais sans succès pour le moment, aussi cette version « lourdement tourbĂ©e Â» (en gĂ©nĂ©ral environ 40 p.p.m) du distillat de BRUICHLADDICH, est produite sur le mĂŞme site que la distillerie mère (BRUICHLADDICH), mais vieillie dans des chais traditionnels (de type "dunnage", en terre battue, avec peu d'Ă©tages de fĂ»ts) situĂ©s dans le village de PORT CHARLOTTE, tandis que la majoritĂ© des fĂ»ts de BRUICHLADDICH sont vieillis dans des chais modernes, palletisĂ©s (ce qui conserve davantage le degrĂ© d'alcool et limite la part des anges mais a tendance Ă  rendre le distillat plus agressif, plus vif Ă  mon avis. D'ou cette chance pour la version PORT CHARLOTTE d'avoir les meilleures conditions possibles pour s'Ă©panouir...

De couleur or. Au nez, il est semble intensĂ©ment tourbĂ© (tourbe grasse), mais en rĂ©alitĂ© cette tourbe a de la profondeur, et il est Ă©galement marquĂ© par des fleurs, des agrumes et au second plan par quelques fruits exotiques. Mais surtout il est très Ă©quilibrĂ© et d’un charme fou, très pur, très net. Donald parle alors d’un whisky « horizontal Â», de par cette nettetĂ©. En bouche, c’est impressionnant d’équilibre et de sĂ©rĂ©nitĂ©. La tourbe est grasse et la fumĂ©e pas si intense que cela est habilement mariĂ©e avec un fruitĂ© complexe, reprenant les notes du nez, avec un très belle note de badiane (anis Ă©toilĂ©) mariĂ©e Ă  de la frangipane (et presque de la guimauve) qui porte le tout vers un beau sommet gustatif, encore rehaussĂ© par un trait d’eau fraĂ®che qui ajoute une certaine rondeur et de l’élĂ©gance dans la tourbe. Conclusion : Beaucoup d’harmonie dans cette version qui pour moi bat Ă  plate couture nombre d’Islay plus âgĂ©s (vous avez dit LAPHROAIG ?, oui, par exemple, sauf certaines sublimes versions de nĂ©goce), notamment en version officielle. Splendide et plus direct que la version « ISLAY BARLEY Â». Un des plus beaux whiskies Ă©cossais de cette annĂ©e Ă  mon avis. P.V.C. : 54-58 € -Note confirmĂ©e par plusieurs dĂ©gustations : 93,5/100

 

 

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6/ PORT CHARLOTTE (Bruichladdich Distillery) : « ISLAY BARLEY (Heavily Peated) Â», 40 p.p.m, n.a.s. (env. 6 ans), 2014, rĂ©duit Ă  50 % : De couleur or, son nez est un peu diffĂ©rent du « SCOTTISH BARLEY Â». Plus fin, il est aussi moins direct, portĂ© par une tourbe plus cendrĂ©e que grasse, par des notes d’agrumes, voire de fruits exotiques en arrière-plan. Son profil semble plus boisĂ© Ă©galement.En bouche, la diffĂ©rence s’accentue : Plus de cendres en effet que de tourbe grasse, une note de bois mouillĂ© (un peu comme chez LAPHROAIG parfois) qui est moins Ă  mon goĂ»t, plus de chĂŞne tout court, et un fruitĂ© moins prononcĂ©, semble t’il. Attention, une Ă©ventuelle dilution par le consommateur est ici plus dĂ©licate, le whisky devenant un peu cartonneux, aussi se contenter de quelques gouttes d’eau. NĂ©anmoins un whisky très fin et Ă©lĂ©gant, recommandĂ©. A rĂ©-essayer sans doute. P.V.C. : 61-66 € -Note sous rĂ©serve estimĂ©e Ă  : 91,5/100

 

 

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7/ OCTOMORE (Bruichladdich Distillery) : « SCOTTISH BARLEY (Super Heavily Peated) Â», dit « 6.1 Â», 167 p.p.m, n.a.s. (env. 5 ans), Edition limitĂ©e, 2013, bouteille opaque noire, lĂ©gèrement rĂ©duit Ă  61 % : A Noter : Il ne s’agit pas de la dernière version en date, mais de l’avant-dernière, car il y a eu Ă©galement cette annĂ©e une version dite « 6.3 Â», « ISLAY BARLEY Â», tourbĂ©e Ă  258 p.p.m. et titrant 64 % (Ă  la bouteille transparente cette fois, comme pour le « COMUS Â», dit « 4.2 Â»). De couleur or, elle est intense au nez mais respirable (en faisant attention), très fine, marquĂ©e par l’orge (très pure), bien sĂ»r les phĂ©nols (la tourbe autrement dit, et la fumĂ©e qui en dĂ©coule, ici quelque peu cendrĂ©e, mais ce n’est pas un terme pĂ©joratif), et quelques agrumes derrière, discrets. Superbe, il laisse augurer de belles choses, pour ceux Ă©videmment qui n’ont rien contre la tourbe et qui ont l’habitude de ce titrage Ă©levĂ©. En bouche c’est splendide, comme souvent avec cette gamme spĂ©ciale, avec presque comme une note de cafĂ© mĂŞlĂ©e Ă  la cendre. Mais c’est plus facile d’accès avec un peu d’eau. Avec de l’eau, c’est un vĂ©ritable festival de tourbe, d’agrumes, de badiane et d’épices (modĂ©rĂ©es) et d’un peu de cacao (et quelques plantes aromatiques peut ĂŞtre ?) qui s’en suit, et c’est très facilement buvable, plus qu’on ne le croĂ®t. Pourquoi ?

Exclusif : J’en viens Ă  mon « scoop Â», en exclusivitĂ© mondiale semble t’il, puisque je ne l’ai lu nulle part (mĂŞme pas chez Serge) et cela semble un secret bien gardé…pourtant je l’ai su de source proche de la distillerie ! Si OCTOMORE est si facile Ă  boire (enfin, tout demeure relatif, hein, pas de bĂŞtises !), si son taux de tourbe « super Ă©levĂ© Â» donne en bouche une sensation moindre que celle d’un ARDBEG « TEN Â» (Ă  54 p.p.m.) ou d’un « SUPERNOVA Â» (Ă  environ 140 p.p.m. pour l'Ă©dition 2010 testĂ©e), c’est outre des diffĂ©rences classiques (distillat, bois, chais, etc…), et certes que les alambics de BRUICHLADDICH sont assez hauts (enfin moins que ceux de GLENMORANGIE quand mĂŞme !), mais surtout le fait qu’OCTOMORE est tout simplement distillĂ© trois fois au lieu de deux ! Ce que j’avais devinĂ© par intuition il y a quelques annĂ©es m’a Ă©tĂ© confirmĂ© il y a deux ans environ lors d’un salon…Ce petit "subterfuge" (si j'ose dire) permet donc Ă  la distillerie de mĂ©diatiser un taux de tourbe très Ă©levĂ© et un profil de whisky en thĂ©orie « imbuvable Â», mais sans en avoir les inconvĂ©nients probables (sans doute une âcretĂ© trop grande...). VoilĂ , vous savez tout !

Conclusion: Encore une sublime Ă©dition d’OCTOMORE, que je recommande chaudement, par contre c’est de plus en plus cher, clairement (Ă©dition limitĂ©e en gĂ©nĂ©ral Ă  environ 15000/18000 bouteilles). Prix estimĂ© Ă  160/190 € Ă  sa sortie, davantage depuis...: -Note sous rĂ©serve estimĂ©e Ă  : 96/100

 

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