DALMORE Officiel millésime "2002", 46 %

DALMORE (The) Officiel « 2002 Â» (Edition 2013-11 ans), 46 %

Catégorie: SINGLE-MALT

Pays & Province: Royaume Uni, Ecosse

Région : Highlands du Nord

Version : Officielle

Gamme : Edition limitée, mais de diffusion relativement large.

Age: Environ 11 ans

Date de distillation : Non précisée

Date de mise en bouteille : 2013

Millésime (Vintage) : Non

Maturation (en fûts de): Ex-Bourbon barrels

Affinage : Oui, il est multiple (voir la note plus bas*)

Remplissage : Non précisé

Nombre de Fûts : Non précisé (nombreux)

Numéro(s) de Fût(s) : (assemblage)

Nombre de bouteilles :   Non précisé

A.B.V. (% d’alcool) : 46

Filtration (type de) : Filtré à froid

Coloration (caramel ajouté) : Oui

Contenant (remarque) : Etui

Contenant (volume) : 70 cl

Fourchette de Prix: 55-65 €

*A Noter (Maturation): 

Cette édition limitée fait partie d’une série de millésimes relativement jeunes et qui a été précédée par le millésime « 2001 Â» et depuis, en 2014, par une millésime « 2003 Â». Le principe semble le même à chaque édition, rehausser le distillat d’abord vieilli durant environ une dizaine d’années en fûts ayant contenu du Bourbon, en le faisant vieillir dans plusieurs types de fûts, puis ils sont assemblés et remis à marier un certain temps (environ 4 mois) avant mise en bouteille. Les différents types de fûts utilisés dans cette version sont des fûts de Sherry (= Xéres) de type Oloroso "Seco" et de variété dite "Mathusalem" (un type de Sherry plus doux que l'Oloroso seco), mais aussi dans des fûts ayant contenu du vin, à savoir du Cabernet Sauvignon de Californie, et enfin du Muscat (Moscatel, en castillan).

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Résumé:

Note confirmée: 88/100

Les 12 et 15 ans d’âge de (The) DALMORE sont en théorie ceux par lesquels l’on pourrait commencer la dégustation de la gamme. Pourtant, quelque peu négligés, les millésimes comme celui dégusté ici (2002), mais ce fut aussi le cas avec le 2001 (et probablement aussi celui du 2003, plus récent mais non encore dégusté), sont d’aussi bons exemples (voire parfois de meilleurs) en ce sens qu’ils dévoilent plusieurs aspects du distillat (dont un fruité riche) sans le cantonner au profil classique (et un peu trop lissé par le caramel artificiel) malté et herbacé de The DALMORE, avec un rien de sherry en plus. Evidemment la main du grand assembleur Richard Paterson y est pour beaucoup.

This DALMORE young vintage expression is interesting to discover the whole range of flavors that the distillate can offer with the help of different kinds of cask types ageing, with a further marriage, and of course with Richard Paterson’s incredible ability to capture the best of them. This one is fruity (with a lot of complexity from dried fruit to ripe fruit), but also a bit winey (but not too much) as well as a bit herbal, spicy, woody, with a nice balance. Don’t add too much water to that one.

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Description:

(Merci à Charlie pour le sample ayant permis la confirmation de notes précédentes, 2014)

Couleur: Vieil or, à reflets dorés, voire légèrement orangés.

Nez: Complexe, il est vineux, fruité (prune, orange confite, fruits secs), floral (fleurs capiteuses), oxydatif, épicé.

Bouche: Complexe et un rien changeante, ceci étant probablement du aux multiples types de fûts mis en œuvre. Epicée (gingembre), végétale (thé noir, feuilles de tabac, fougère, laurier) et boisée, voire même herbacée, elle est fruitée de manière assez variée (avec des fruits secs comme des raisins, des abricots, des amandes grillées, des noisettes et des dattes, mais aussi avec des fruits frais voire assez mûrs comme des prunes, des fraises, des oranges un peu amères, des mûres, avec une tendance à devenir confiturés). De plus en plus fondues au fur et à mesure de la dégustation, ces notes sont lissées par un passage en fût supplémentaire de quelques mois, un peu à la manière d’un blended-whisky ou d’un Cognac, pratique pas nouvelle, mais pas toujours employée concernant les single-malts. Légèrement vineuse et oxydative, l’on est tout de même pas ici pour autant dans la pleine influence du Sherry Oloroso (qui, d’ailleurs, n’est à son apogée, il faut bien le dire, de nos jours, qu’avec certains vieux millésimes ou versions très spécifiques qui se font rares-c’est d’ailleurs le cas pour nombre de distilleries), mais avec une influence modérée et complexe car conjuguée à celle du vin de plusieurs types. Là encore Richard Paterson, maître assembleur de la distillerie, a fait un travail remarquable et pas aisé, afin qu’une certaine vinosité ne domine pas l’ensemble.

Tenue à la dilution: La dilution, pas forcément indispensable, est toujours instructive. Elle peut être tentée, mais avec précaution et en petites quantités d’eau seulement. Car un peu d’eau développe les notes cachées par la dominante fruitée et vineuse, et met un peu plus en avant le profil également caramélisé (naturel et artificiel, d’ailleurs), chocolaté (chocolat au lait) et herbacé que l’on ne décèle pas forcément lorsqu’on le déguste « pur Â». En revanche, clairement, trop d’eau apporte des notes cartonneuses à l’ensemble et c’est désastreux. Ajoutez disons un peu moins d’une demi-cuillère à café d’eau pour 2 cl.

Conclusion: Les 12 et 15 ans d’âge de (The) DALMORE sont en théorie ceux par lesquels l’on pourrait commencer la dégustation de la gamme. Pourtant, quelque peu négligés, les millésimes comme celui dégusté ici (2001, 2002 et maintenant 2003, non encore dégusté), sont d’aussi bons exemples (voire parfois de meilleurs) en ce sens qu’ils dévoilent plusieurs aspects du distillat sans le cantonner au profil classique (et un peu trop lissé par le caramel artificiel) malté et herbacé de The DALMORE, avec un rien de sherry en plus.